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Acte 1, scène 2, Dom Juan ou les Festin de pierre, Molière

Cours : Acte 1, scène 2, Dom Juan ou les Festin de pierre, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2017  •  Cours  •  1 297 Mots (6 Pages)  •  919 Vues

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Lecture analytique

Dom Juan ou le Festin de pierre :

                                                Dom Juan ou le Festin de pierre est une comédie classique avec une touche de baroque se déroulant en 5 actes et en prose créée par Jean Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673). Elle est représentée pour la première fois le 15 janvier 1665 et publiée en 1682 après la mort de l'auteur... La comédie classique, consiste à faire rire et à dénoncer les travers humains. Le principal représentant de ce genre artistique est Molière. Il connut son premier grand succès avec « Les précieuses ridicules » représenté pour la première fois le 18 novembre 1659 à Paris. A la suite de cette pièce il écrivit d'autres œuvres telles que « L'école de Femmes » (1662) qui fut sa première comédie en vers et en 5 actes, puis « Le Tartuffe » (1664) qui fut interdit par la suite ou encore Dom Juan ou le Festin de pierre dont nous allons étudier l'extrait de l'acte 1 scène 2, où le personnage éponyme Don Juan entretient une conversation avec son valet Sganarelle à propos du comportement de son maître qu'il n'approuve guère. [LECTURE] Nous nous demanderons alors comment Don Juan perçoit la fidélité amoureuse, la beauté et la puissance. Pour cela, nous étudierons dans une première partie comment Don Juan parvient à dévaloriser l'assiduité amoureuse.

                                                En effet, Don Juan discrédite l'attachement amoureux en exprimant ses perceptions à ce propos. Dès la première réplique, il nous explique qui'il associe cet engagement à un sacrifice : « Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? » Il considère donc les femmes comme étant des objets destinés à le servir, puis il dit : « Pour moi la beauté me ravit partout où je la trouve »Il ne prend donc pas la peine de s'attacher à la personne avec il partage de courtes périodes de sa vie. Ce ne sont que des petites sucreries piochées dans un bocal sans fin, prêtes à satisfaire sa gourmandise et s'il en a envie, prend beaucoup de plaisir à en manger deux en même temps : « l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres » Don Juan nous prouve bien par ses paroles que pour lui, être infidèle est quelque chose de bien naturel pour un homme de sa classe, à condition de pouvoir contrôler ces « objets » à sa guise.

                                                En étant si sûr de son comportement de noceur il cherche à se valoriser et se justifier auprès de son valet -qui est d'ailleurs en total désaccord- en lui expliquant que : «  la constance n'est bonne que pour les ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer » Ainsi, pour lui, avoir une relation de longue durée n'est point à la hauteur d'un homme tel que lui, il désigne alors les gens respectant les normes comme étant des « ridicules », des personnes dépourvues de sens commun. Puis ajoute : « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable », rien ne peut alors se mettre en travers de son chemin pour ce qui est de son libertinage : « Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. » Le séducteur nous annonce de façon hyperbolique qu'il voudrait avoir plus de « conquêtes amoureuses », il prend même comme exemple Alexandre le Grand qui regrettait de ne pouvoir conquérir qu'un seul monde.

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