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Gérard Bessette, Le libraire

Dissertation : Gérard Bessette, Le libraire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2023  •  Dissertation  •  1 426 Mots (6 Pages)  •  287 Vues

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Argument principal 1:

Dans le roman Le libraire, la liberté est dépeinte en citant des exemples des actions de M. Hervé Jodoin, ce qui montre la liberté civile et individuelle de tous les hommes libres.

Sous-argument 1.1:

Jodoin, en tant que personne qui contrôle consciemment sa vie, insiste indépendamment sur sa position de toute menace et de toute intimidation et il ne montre pas la moindre faiblesse.

Sous-argument 1.2:

D'autre part, la liberté pour Jodoin signifie : pratiquer librement ses convictions religieuses ou politiques.

Sous-argument 1.3:

De plus, le personnage principal, Hervé Jodoin, défie l'autorité.

Argument principal 2 :

La liberté collective est représentée par les oppositions de certains personnages du livre.

Sous-argument 2-1 :

Tout d'abord, même si M. Chicoine connaît les conséquences de la vente de livres interdits, il en possède une grande quantité.

Sous-argument 2-2 :

De plus, les clercs s'opposent fortement au Siècle des Lumières qui exige la laïcité. Ils ont l'habitude d'interdire l'étude de la littérature sur la laïcité et cette question est sévèrement critiquée par M. Jodoin.

En 1960, l'auteur Gérard Bessette publie le livre Le libraire qui sera plus tard considéré comme le roman phare de la Révolution tranquille, écrit sous la forme d'un journal qui dénonce la censure imposée par les élites religieuses et politiques. Dans ce journal, Jodoin nous dresse un portrait de la fin du grand âge sombre en montrant la situation dans la petite ville de Saint-Joachin, dont les habitants sont contrôlés par le clergé et l'élite bourgeoise. Est-il vrai de dire que Le libraire est un roman dans lequel la liberté l'emporte ? Pour répondre à cela, Jodoin se révèle être un défenseur de la liberté, notamment face au pouvoir religieux qui gouverne la société. D'autre part, la liberté collective se caractérise par l'opposition de caractères livresques et comportementaux spécifiques comme la liberté d'action ou la liberté politique

Dans le roman Le libraire, la liberté est dépeinte en citant des exemples des actions de M. Hervé Jodoin, ce qui montre la liberté civile et individuelle de tous les hommes libres. Jodoin, en tant que personne qui contrôle consciemment sa vie, insiste indépendamment sur sa position de toute menace et de toute intimidation et il ne montre pas la moindre faiblesse. Après l'événement de la vente de l'Essai sur les mœurs, M. Chicoine ordonne à Jodoin de passer dans l'arrière-boutique et il quelques moments après l’insulte pour le faire bouger, mais Jodoin refuse de lui obéir. Il répond à son patron cette phrase: «si je n'avais pas obtempéré, c'est que [...] je ne lui reconnaissais pas le droit de m’insulter » (p.93). En fait, Jodoin fait preuve de résistance au manque de respect qui lui est témoigné, et Jodoin envoie ce message à Chicoine qu'il ne permettra pas aux autres de l'abuser (Jodoin) avec leurs paroles et leur comportement. D'autre part, la liberté pour Jodoin signifie : pratiquer librement ses convictions religieuses ou politiques. Au début, la religion est omniprésente, presque toutes les rues portent les noms des Saints et le dimanche, tous les commerces doivent obligatoirement être fermés pour la messe. Cependant, Jodoin s'y oppose publiquement et il ne va pas aux lieux religieux le dimanche. Lorsque Rose lui demande d'aller s'expliquer à M. le Curé, il lui répond: « qu’il n'entrait pas dans [ces] habitudes de fréquenter les presbytères [...] » (p.111). En fait, Jodoin montre sa liberté religieuse par cet acte. Cette liberté comprend le pouvoir de changer de religion ou d'avoir le droit de ne pas suivre la religion de la société. De plus, le personnage principal, Jodoin, défie l'autorité. Bien que Jodoin connaisse les conséquences de la vente du livre interdit, il n’arrête pas ses efforts. Il est évident qu'en faisant cela il exprime sa liberté d'opinion et il interpelle le monde spirituel ainsi que ses supérieurs : « Quand le collégien a demandé L’Essais, mon premier mouvement a été de refuser, de dire que nous ne l’avions pas. […] Puis je me suis ravisé. Curiosité ? Sympathie ? Souvenirs de jeunesses ? » (p.64). Face à cette situation, Jodoin décide d'agir librement selon ses convictions, même si cela lui attire des ennuis. Selon Jodoin, la liberté d'opinion est le droit

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