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Est-il Vrai De Dire Que La Liberté Triomphe Dans Le Roman Le Libraire de Gérard Bessette ?

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Par   •  26 Février 2015  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  10 031 Vues

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Thèse :

Oui, il est vrai que la liberté est présentée, à de nombreuses reprises, dans le roman Le Libraire.

Argument principal 1:

Dans le roman le libraire, la liberté individuelle est représentée par les actions d’Hervé Jodoin.

Sous-argument 1.1:

Jodoin redéfinit les valeurs du travail en choisissant délibérément un travail nécessitant le moins d’effort possible.

Sous-argument 1.2:

Dans son travail Jodoin, à toujours le choix de vendre ou de ne pas vendre les livres du capharnaüm.

Sous-Argument 1.3:

Le personnage principal à une liberté dans le choix de ses habitudes de vie.

Argument principal 2:

Dans ce roman, la liberté collective est représentée par les oppositions de certains personnages du livre par exemple Jodoin et le clergé ainsi que Chicoine et le curé.

Sous-argument 2.1:

Chicoine est en désaccord avec le curé sur l’indexation de certains livres.

Sous-Argument 2.2:

Jodoin va à l'encontre des mœurs du village en n'assistant pas aux messes du dimanche comme les autres.

Sous-argument2.3:

Jodoin fait le choix de n’adhérer à aucune religion.

Les années 60 ont été des années très importantes pour le développement de l’identité québécoise. Durant ces années, le clergé s’est vu reléguer au second plan. Malgré cela, il a continué à exercer un certain pouvoir dans les villages loin des villes, comme Saint-Joachim. Dans le roman de Gérald Bessette Le libraire, l’action se situe principalement dans ce village. Dans ce roman, est-il vrai de dire que la liberté triomphe? Je crois que la liberté triomphe bel et bien dans ce roman, pour deux principales raisons. Premièrement, toutes les actions posées par M. Jodoin traduisent une liberté individuelle et deuxièmement, dans le roman Le libraire, la liberté collective est y présentée par l’opposition des différents groupes.

Premièrement, dans le roman Le libraire, Jodoin pose des actions tout au long de la journée sans qu’il n’y soit forcé ou empêché. Contrairement aux valeurs québécoises de l’époque, Hervé Jodoin, choisit le travail le moins forçant possible, tout en s’assurant d’en faire le moins possible dans celui-ci. « Pour atteindre ce satané caveau – car c’en est un, même s’il n’est pas souterrain – il me faut quitter mon tabouret(…) quitte à retourner un peu plus tard dans le capharnaüm-glacière » (p.61) Dans cet extrait, Jodoin décrit en détails toutes les étapes qu’il doit effectuer, ce qui traduit un certain agacement face à cette tâche, qui le force à se lever de son tabouret. Une partie du travail du personnage principal est de vendre les livres indexés par le curé. Il doit les vendre seulement aux clients sérieux, mais quelquefois, puisqu’il est libre de le faire ou non, il décide de n’y consacrer aucun effort et de rester assit. « Il m’est arrivé de leur répondre que nous n’en avions pas, que tout notre stock se trouvait là, étalé sur les rayons. » (P.60) En répondant aux clients qu’il n’a pas les livres qu’ils cherchent, le protagoniste exerce sa liberté de choisir s’il désire

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