TD Pfefferkorn

        Roland Pfefferkorn est professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg et membre du CNRS. Il étudie notamment les thématiques d'inégalités sociales, la sociologie des rapports sociaux de sexe, la sociologie du travail, économique, régionale, ainsi que l'histoire de la sociologie et l’œuvre du philologue Victor Klemperer. L'extrait que nous allons étudier, vient de l'introduction du rapport d'habilitation à diriger des recherches publié en 2003, donc un de ses travaux les plus récents.

Thèse : Les quatre caractéristiques qui renvoient à la notion d'inégalités sociales ne suffisent pas à définir cette dernière dans les rapports sociaux.

Sujet : Définition et explication des problématiques qui entourent la notion d'inégalités sociales.

I- Référence à l'inégalité mathématique

        Dans une première partie, Roland Pfefferkorn tente de nous faire comprendre la notion d'inégalités sociales en nous revoyant vers celle d'inégalité mathématique. En effet, on peut la définir en voyant une différence de taille entre deux grandeurs. On peut donc dire à partir de ce moment qu'il y a inégalités sociales quand il y a une différence de ressources entre deux personnes faisant partie de la même société. Dès lors, on peut mettre en œuvre la construction de différents indicateurs statistiques d'inégalités. Cependant, cette notion ne va pas sans poser quelques problèmes. Si l'on suit l'inégalité mathématique, les réalités doivent être mesurables et donc quantifiables. Or, on ne peut mesurer les disparités concernant les « qualités de vie ». Autre problème, les mesures doivent être discrète, c'est à dire que l'on passerait à côté d'aspects et phénomène résultant les rapports et interactions.

II- Les ressources de la société

        Dans une seconde partie, l'auteur nous entraîne vers les ressources de la société qui ont l'avantage de toucher à tous les aspects tout comme les inégalités sociales. Ces ressources peuvent être sous différentes formes. Cependant, elles restent en surface en comparaison avec les inégalités sociales qui doivent chercher en profondeur les relations premières se déroulant entre hommes et femmes.

III- Les structures mêmes de la société

        Dans une troisième partie, le sociologue nous apprend que les inégalités sociales ne peuvent exister sans faire référence aux structures mêmes de la société en ayant des causes supra ou infra-sociales. Les premières portant leurs origines dans la nature alors que les autres font référence aux caractéristiques individuelles.

IV- Les sentiments d'injustice

        Dans une quatrième et dernière partie, Pfefferkorn nous apprends que le sentiment d'injustice fait partie intégrante des inégalités sociales car sans lui, ces dernières paraîtraient aller de soi. En effet, c'est le sentiment d'injustice qui a permit aux inégalités sociales leur étude critique.

        La notion d'inégalités sociales renvoie donc à l'abstraction mathématique et le sentiment d'injustice, aux ressources de la société ainsi qu'aux structures mêmes de la société, c'est à dire aux rapports que les hommes ont entre eux. La nouveauté de ce document, c'est que l'on peut voir que l'auteur veut nous montrer qu'il y a autre chose que ces quatre caractéristiques. Effectivement, il faut se rapprocher dès lors des rapports de classes et de sexes pour mieux comprendre les inégalités sociales. De plus, il serait intéressant de définir la notion de rapport social pour clarifier la notion que nous venons de voir.

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