SYNTHESE LES HEROS

Réécriture synthèse BTS 2017

Depuis l’Antiquité et les récits épiques d’Homère, l’humanité a toujours mis en valeur les comportements héroïques de personnages aux qualités physiques et morales supérieures, appartenant à la catégorie des surhommes, des demi‐dieux, voire des titans. Cependant il arrive que des individus absolument ordinaires se distinguent dans l’actualité par leurs actes et rejoignent cette caste privilégiée, sans détenir quelconque pouvoirs extraordinaires ou dons surnaturels. Nous verrons donc, dans un premier temps, dans quelle mesure l’héroïsme est extraordinaire, avant de nous intéresser au héros « lambda » qui accèdent eux aussi à ce statut privilégié.

Qu’ils soient personnages d’un roman ou d’un Comics, Umberto Eco et l’auteur de l’article Petite histoire de l’héroïsme, s’accordent sur l’idée que les héros émergent de la littérature. Ces derniers restent ancrés dans les mémoires et maintiennent une certaine pérennité ; ils sont intergénérationnels. Une idée bien illustrée par le roman d’Albert Pauphilet, La quête du Saint Graal, où la légendaire histoire des chevaliers de la table ronde a traversé les siècles et les époques.

Cependant, les héros ne naissent pas tous de l’imagination d’un auteur. F. Vandecasserie nous le prouve bien avec ses « Real Life Superheroes », qui, comme leur nom l’indique, sont des héros de la vie réelle. Des personnes ordinaires dans un rôle extraordinaire, s’inspirant néanmoins des héros de la littérature.

Mais pour exister et vivre, l’ensemble des auteurs partagent la même conviction et s’accordent à dire que le héros est d’abord issu de la violence.  De ce fait, Superman, le héros extraterrestre existe grâce à la violence environnementale, les justiciers de F. Vandecasserie font face aux animosités de la vie quotidienne, et le chevalier Galaad d’A. Pauphilet est synonyme d’une figure héroïque.  L’article de la BNF ajoute que le héros, ni homme, ni dieu, fait la guerre pour préserver la paix.

Néanmoins,  le héros, agit pour le bien de la société, assure la sécurité et veille à faire respecter la loi, des idées partagées à l’unanimité par les auteurs. 

Du moins, un peu nuancées par deux auteurs, car les justiciers masqués de F. Vandecasserie tentent de faire obéir aux lois alors qu’ils sont eux-mêmes hors la loi, ou encore Galaad d’A. Pauphilet qui a une approche plus manichéenne en punissant les méchants et en récompensant les gentils.

En outre, A. Pauphilet affirme que le héros est un demi-dieu de par sa supériorité divine ou ses actes vertueux. La BNF, quant à elle, éclaire la volonté du héros à être un dieu, comme nous le démontre très bien Galaad dans sa quête du Saint Graal. Un point de vue nullement partagé par F. Vandecasserie car celui-ci présente des personnes humaines habitées par l’humilité et la solidarité.

De plus, il existe une certaine ambivalence de l’image du héros qui est à la fois un mythe et un acteur de la société, c’est ce qui est mis en exergue dans l’article de la BNF. 

Ainsi, lorsque A. Pauphilet nous fait découvrir la légende du Saint Graal à travers Galaad, F.Vandecasserie révèle des héros modernes, acteurs de leur société.

U. Eco, quant à lui, associe le mythe de Superman, cet homme venu d’ailleurs aux prouesses surnaturelles, et à la fois bon Samaritain au service de sa ville pour des causes réelles et humaines.

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