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Candide, Voltaire, 1758

Commentaire de texte : Candide, Voltaire, 1758. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  603 Mots (3 Pages)  •  910 Vues

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Commentaire sur Candide

  Nous allons vous présenter le chapitre 3 du livre qui se nomme Candide écrit par Voltaire en 1758. Voltaire était un philosophe des Lumières.  Après avoir été chassé de Thunder-Ten-Tronckh, Candide est enrôlé de force dans l’armée bulgare. Il se trouve confronté, de manière inévitable à l’expérience de la guerre. Candide est un personnage très optimiste. Dans ce chapitre, nous pouvons nous demander : comment Voltaire dénonce-t-il la guerre de manière particulièrement efficace ? Dans une première partie, nous étudierons le point de vue de Candide et dans une deuxième partie, le regard réaliste de la guerre.

Premièrement, Candide voit la guerre comme quelque chose d’esthétique, un très beau spectacle. Selon lui, il y a une harmonie visuelle car tout est en ordre et symétrique, on le remarque avec l’accumulation d’adjectifs mélioratifs associés à l’adverbe intensif « si ». Elle met en valeur 4 catégories visuelles : la beauté, l’élégance, la lumière et l’ordre. Mais il y a également une harmonie auditive étant donné qu’il y a une énumération d’instruments de musique qui donne à cette guerre un air joyeux et mélodieux. Avec ses « harmonies » la guerre est comme un spectacle complet. Cependant Voltaire utilise des signes de l’ironie, en utilisant la progression du son des instruments de musique qui va du plus aigüe au plus grave : (trompettes aux tambours) « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons » (ligne 2-3). De plus,  le mot « canons » s’est glissé dans la liste des instruments ce qui rappelle tout de même le côté réaliste de la guerre et des combats. La guerre est présentée comme un jeu « renverser », « à peu près 6000 hommes », c’est comme s’il s’agissait d’un jeu de quilles composé de soldats de plomb. Elle apparaît comme une action nécessaire : « ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui infectaient la surface » (ligne 5-7). L’expression « meilleur des mondes », ce passage fait référence à l’optimisme de Pangloss et prouve qu’on perçoit la guerre avec les yeux de Candide. On remarque que Voltaire à changer de regard : « Candide qui tremblait comme un philosophe » (ligne 9-10), c’est une critique de Voltaire adressée aux philosophes qui manquent de courage face à la vérité et préfèrent se voiler la face. De plus, il y a un oxymore à la ligne 11 « boucherie héroïque ». Cette scène du chapitre 3 est racontée de point de vue neutre de Candide, il ne prend pas parti pour l’une des armées et il ne cherche qu’à « sauver sa peau ».

Dans une deuxième partie, nous verrons le côté réaliste de la guerre, l’harmonie a laissé place au chaos « tas de morts et de mourants » (ligne 14-15). L’horreur est soulignée car tout le monde est touché, la violence n’épargne personne « les vieillards», « enfants » et « femmes ». Il y a des détails anatomiques crus « femmes égorgées » (ligne 18), « filles éventrées » (ligne 19). Les mots se finissent par « é » ce qui créer un effet de rime pour insister sur l’horreur. On observe une autre preuve de l’atrocité de la guerre : Candide veut déserter « prit le parti d’aller raisonner ailleurs » (ligne 13). Mais le problème c’est que dans l’autre camp, c’est la même chose, ce qui souligne la rime en –are « Candide s’enfuit au fuite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares et les héros abares l’avaient traité de même » (ligne 24-25) : c’est une cruauté universelle.

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