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Les scientifiques doivent-ils écrire en anglais ?

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Par   •  5 Mars 2023  •  Dissertation  •  764 Mots (4 Pages)  •  142 Vues

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Depuis la fin du 20ème siècle, le partage de la connaissance est devenu un enjeu majeur. En effet, il semble important que tout le monde puisse avoir un égal accès au savoir peu importe leur langue parlée notamment. Pour cela, il a fallu décider dans les années 80, d’une langue commune, utilisé par tous dans les articles scientifiques afin que la compréhension soit le plus planétaire possible. L’anglais c’est donc révélé être la meilleure solution et est devenu la lingua franca c’est-à-dire la langue commune utilisée dans un espace géographique et qui n’est pas la langue d’origine de l’ensemble de ses interlocuteurs. Cependant, même si cela a beaucoup aidé à la diffusion de la connaissance de la science, des inconvénients concernant l’utilisation et la transmission des langues locales sont apparus notamment au Québec et en France, pays où les chercheurs et les scientifiques sont nombreux. La question est donc : les scientifiques français doivent-ils écrire en anglais ? Cette langue permet un partage international du savoir mais engendre une uniformisation des langues et donc la disparition de certaines.

L’anglais est la langue majoritairement adoptée par les scientifiques pour rédiger leurs articles car, tout d’abord, cela permet d’avoir plus de chance d’être cités et donc d’être connu à travers le monde. En effet, écrire en anglais permettrait selon une étude menée par 2 chercheurs de l’université de Montréal, de se faire citer 3 fois plus que si on écrivait dans une autre langue. Cela permet donc, s’ils sont cités dans les journaux locaux, d’être lu par plus de lecteurs de différents pays du monde et donc d’avoir une reconnaissance plus grande et internationale. De plus, personne ne peut connaître et comprendre les environs 7000 langues parlées dans le monde. Il a donc fallu choisir 1 langue que la majorité peut comprendre et que, même si pour le chercheur cela est plus compliqué pour écrire, la diffusion de sa connaissance se ferait plus largement et plus facilement. La France et le Québec sont particulièrement concernés par ces débats sur l’utilisation de l’anglais car ce sont deux pays où les chercheurs et les scientifiques sont nombreux et donc où beaucoup d’articles sont publiés et aujourd’hui, au Québec, plus de 90% des articles scientifiques sont rédigés en anglais. Cela est aussi important pour ceux qui ont envie de lire ces articles notamment aux Pays-Bas, en Italie et en Russie où l’intérêt pour les sciences est grand. En effet, plus la population d’un même pays aime la science plus l’importance de communiquer les articles à tous est grande. Or, dans ces 3 pays plusieurs langues et dialectes sont reconnues comme par exemple en Russie, où plus de 30 langues possèdent un statut officiel. Il faut donc publier les articles scientifiques dans une même langue que tout le monde peut comprendre afin que chacun ait accès le plus également à la connaissance.

Cependant, publier en anglais ne génère pas seulement des avantages. En effet, la généralisation de l’usage de l’anglais dans les articles scientifiques provoque un désintéressement des anglophones pour les articles écrits par des non-natifs car forcément, leur anglais n’est pas aussi bon que celui des natifs. Ils vont donc préférer lire des articlés rédigés par les anglophones et donc mettre de côté ceux écrits

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