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Les romans doivent-ils faire rêver ?

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Par   •  8 Octobre 2016  •  Dissertation  •  2 807 Mots (12 Pages)  •  1 446 Vues

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Moulin Amélie                                                                        Seconde 3

Français.

Sujet : « Les romans doivent-ils faire rêver ? »

        Les romans existent depuis le XIIe siècle et ont traversé les siècles en se réinventant, en changeant de style, en se modifiant et en se réécrivant. Et bon nombre de genres sont apparus au fil du temps. Du roman policier en passant par le roman fantastique, du roman historique à celui biographique, le roman est toujours là au XXIe siècle.

Mais les romans doivent-ils pour autant faire rêver le lecteur ?

Une première partie expliquera le genre divertissant du roman, une seconde le genre engagé et une dernière la façon dont certains auteurs se moquent du roman simplement divertissant.

        Il existe plusieurs sortes de romans. Des romans épiques, des romans policiers, des romans de science-fiction. Tous autant qu’ils sont, ces romans ont pour but de simplement divertir le lecteur, l’aider à s’échapper du quotidien morose de la vie. Ces romans uniquement là pour divertir peuvent-être cataloguer de « romans de gare », un genre de livres se lisant rapidement et facilement, distrayants mais superficiels, et qui tirent leur nom du fait d’être très souvent acheté dans les gares dans le seul but de passer le temps en attendant le train ou durant le voyage. Ces ouvrages sont généralement peu cher et en format dit « de poche » pour plus de faciliter au transport, et raconte souvent des histoires policier, d’espionnage, ou de science-fiction. Pour certains, « ‘le roman de gare’ désigne un roman sans intérêt, est absurde, vulgaire et commercial. On l’attrape en coup de vent entre les chewing-gums et les mouchoirs, car séduit par sa couverture bariolée. Son lecteur ne recherche rien d’autre qu’une simple distraction. » Les romans de Marc Levy peuvent y être classés. Par exemple, le roman Si c’était à refaire en fait partie. (Résumé : Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012 …Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. A compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement…à couper le souffle.) Même si Levy intègre suspense, amour vertigineux, fantastique, etc à ses romans, il n’en reste pas moins qu’ils ont pour simple fait de divertir le lecteur en le faisant s’évader.

Dans les romans à but divertissant, il y a également les romanciers visionnaires, qui tentent de nous mettre en garde contre certaines choses pouvant arriver dans la réalité. Les ravages de la science sur l’Homme ou les animaux, les conflits constants contre les religions ou les modes de vie qui amènent à des guerres interminables, la technologie qui ne fait que continuer d’évoluer, et parmi tout cela, la race humaine, qui elle aussi n’est pas excusable de ce qui arrive au monde. Si nous étions moins envieux, opportunistes, attirés uniquement par le pouvoir et par l’argent, qui nous dit que nous ne vivrions pas dans un monde meilleur. Cela semble idéaliste mais n’en reste pas moins vrai. Ce ne serait pas un monde parfait parce que tous les Hommes ne peuvent pas être sans défauts, mais peut-être que nous ne serions pas en situation de crise comme le monde l’est aujourd’hui. Un auteur ayant compris cela est Guillaume Musso, avec ses nombreux romans fantastiques qui mêlent suspense, amour, et science-fiction mais attention réalisable, avec brio. Et un de ses romans le démontrant parfaitement n’est autre que Demain, dans lequel la technologie a fait de nombreux progrès mais qui ne sont pas forcément idéal à l’Homme. (Résumé : Emma vit à New York. A 32 ans, elle continue de chercher l’homme de sa vie. Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu’ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de de Manhattan. Le même jour, à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant…ils ne se croiseront jamais. Jeu de mensonge ? Fantasme de l’’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué…) Malgré un talent remarquable, il n’en est  pas moins que lorsque l’on lit un roman signé Musso, nous recherchons la même chose qu’avec Levy ou d’autres : l’évasion du réel. Ici une évasion qui met en garde,  mais avec un but divertissant également.

Mais parmi les romans existant uniquement pour nous divertir, il y en a quelques-uns qui sont également engagés, politiquement ou socialement. Les auteurs y parlent de sujets d’actualité, telle que le racisme, l’homophobie, le comportement des jeunes entre eux, etc. Mais ces auteurs sont également là pour nous divertir, nous aider à échapper au monde le temps d’un instant, cet instant où nous sommes dans notre bulle pour se mettre dans la peau d’une toute autre personne.  Pour nous aider à comprendre la société d’aujourd’hui et peut-être, d’y trouver notre place. De nous aider à comprendre qui nous sommes. Le livre qui me servira d’exemple ici est un livre qui me tient particulièrement à cœur, l’histoire a séduit des milliers de personnes sur internet, de la France jusqu’à la Russie, et est à l’origine une fanfiction. Dégradation n’est pas seulement une histoire divertissante, uniquement là pour s’évader. Non. Elle est là pour nous faire réfléchir à qui nous sommes, à qui nous voulons être et pas à ce que la société veut que nous ressemblions. Camille L., l’auteur, l’a inscrit au début du tome un de son roman : « J’aime à penser que l’être humain, au milieu de toute cette moralité déformée qu’on nous enseigne dès notre plus jeune âge ; est encore capable de tomber amoureux d’une personne et non d’un sexe. » La vision sur l’homosexualité, sur la mort, sur la destruction, de toutes les personnes lisant cette histoire change radicalement et leur esprit s’ouvre. Ils acceptent de voir le monde sous un nouveau jour, et c’est pour cela que cette histoire est en partie divertissante car quand je l’ai lu, si je peux exprimer ici mon opinion personnelle,  j’étais entièrement coupée du monde extérieur, de toutes les personnes qui m’entouraient, j’étais uniquement dans le monde de Dégradation. Cette histoire nous absorbe tellement que lorsque nous la terminons, on se demande comment la société a pu nous cacher aussi facilement toutes ces choses abordées dans le roman. (Résumé : On a tous un passé, un présent. Certains doivent se battre pour avoir un futur. La vie est une lutte constante, un combat où rien n’est gagné d’avance. Et si on baisse les bras, il arrive parfois qu’une personne soit là pour nous rattraper. Dans cette histoire vous allez découvrir à quel point la perte d’un être cher peut détruire. A quel point des préjugés peuvent rabaisser. A quel point la culpabilité peut ronger. A quel point la vie peut blesser. Mais si on prend le risque de tendre la main à une personne, il y a des chances de voir des doigts s’y enlacer. S’y accrocher tellement fort qu’on sait qu’ils ne vont jamais lâcher.

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