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Les Progrès Scientifiques Condamnent-ils La Religion à Disparaitre ?

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Par   •  18 Novembre 2013  •  933 Mots (4 Pages)  •  3 942 Vues

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Les rapports entre la science et la religion peuvent paraissent être antagonistes, car ils opposent un savoir objectif à une croyance irrationnelle. Néanmoins, avec le conséquent essor des sciences depuis quelques années, la religion peut sembler être menacée par la science. Face aux progrès scientifiques on peut se demander si la religion n'est pas condamnée à disparaître.

Nous verrons tout d'abord en quoi la science s’oppose à la religion, enfin nous émettrons la possibilité d'une compatibilité entre la science et la religion (...)

1_Opposition sciences religion

Depuis les temps les plus primitifs, l'homme a ainsi tenté d'expliquer les phénomènes majeurs régissant son existence, tel que sa genèse, ou encore sa mort, face à ces questionnement métaphysiques, on a vu se développer au cour de l’histoire les croyances et les rites les plus divers, se rapportant à la religion.Celle-ci peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponsesà ces questions les plus intrinsèques de l’humanité, en ce sens elle se rapporterais à la philosophie. Mais elle peut aussi être considérée comme ce qu’il y a de plus diamétralement opposé à la raison et jugée synonyme de superstition ou de dogme c'est-à-dire qu’elle se baserai sur des préceptes douteux et infondés, indémontrés et imposerai à ses fidèles une foi d’ignorants. Elle se reconnaît aussi la pratique d’un culte, d’exercices spirituels ou de comportements en société. Il s’agit là d’une notion complexe et polysémique, ne s’accordant pas bien avec le progrès de la connaissance, dans le sens ou les améliorations et le perfectionnement constants des procédés techniques, ainsi que des théories scientifiques tendent vers l’absolue d’une autre vérité, démontrable et justifiée s’appuyant sur la raison et la déduction à partir d’observations, et rendent donc caduques tout obscurantisme religieux tel que les illustres philosophes des lumières dénoncèrent à partie du XVIIIème siècle.De plus l’utilité que progigue le développement des sciences est loin d’être négligeable en matière de résolution concrète des maux humains tels que les progrès de la médecine, la découverte de la pénicilline, du vaccin qui permettent de sauver des vie, ou encore le contrôle et la production des énergies qui assurent un certain comfort matériel et bien-être , il semble que la sciences dans ces applications techniques soit plus efficace pour satisfaire les besoins de l’Homme, et lorsqu’il s’agit des interrogations existentielles,malgrés l’aspect provisoire des théories scientifiques, c'est-à-dire qu’elles sont considérées comme vraies tant qu’elles ne sont pas réfutées, la théorie de l’evolution de espèces de darwin bien qu’hypotétique reste plus vraisemblable, que la création du monde en sept jour ou que l’existence d’un monde post-mortemque soutenu par la foi chrétienne car ces dernières sont subjectives.Cependant si la science peut condamner toute forme de croyance incompatible avec la rigueur de ses exigences, elle ne peut qu'autoriser des croyances qu'elle saurait ni justifier ni réfuter, il se pose ici le souci de limites des progrès scientifiques, en effet les avancées scientifiques restent partiales,

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