TD : Rencontre des gamètes des plantes fixées, dissémination de leurs graines et germination

TD : Rencontre des gamètes des plantes fixées, dissémination de leurs graines et germination

Activité 1 : Pollinisation et rencontre des gamètes

1) Pollinisation

1) Il existe deux mode de dissémination du pollen, par le vent ou par les animaux. Les fleurs de noisetier, de poacée et de pin produisent toutes des quantités d’un pollen fin et léger que le vent transporte facilement. Le second mode de dissémination du pollen est effectué par les animaux, souvent les insectes. En effet, ils transportent involontairement le pollen d'une fleur jusqu'à une autre fleur et assurent ainsi la pollinisation de nombreux végétaux.

2) La pollinisation par les insectes repose sur une collaboration entre la plante et l’insecte. En effet, en explorant les fleurs à la recherche de nectar, les insectes (entre autres les abeilles p.243) se frottent aux étamines, récoltant involontairement des grains de pollen. Puis, lorsque l'insecte s'envolera visiter une autre plante, ces grains de pollen se déposeront sur le stigmate où la fécondation aura lieu.

2) Fécondation

3) Chez les plantes à fleurs, le pollen se dépose sur le stigmate d'une fleur de la même espèce. L'humidité du stigmate permet la germination du grain pollen qui émet alors un tube pollinique lui permettant de favoriser la rencontre des gamètes mâles et femelles.

4) La rencontre et la fusion des gamètes se déroule en quatre grandes étapes. Tout d’abord, le grain de pollen se colle au stigmate qui a été capté par celui-ci d'une plante de la même espèce germe. Le grain de pollen est ensuite reconnu par les cellules du stigmate. Puis, un long tube pollinique pousse dans le pistil afin que les gamètes mâles contenus dans le grain de pollen migrent dans ce tube pour gagner l’ovaire où il finit par féconder avec un gamète femelle.

5) L’autofécondation est le transport du pollen sur les stigmates de la même fleur. En pratiquant l’autogamie, la plante assure un fort taux de pollinisation et la quantité de pollen nécessaire est alors moins importante que dans le cas d’une pollinisation par les insectes ou par le vent. Il y a donc économie de ressources. Cependant, l’autofécondation présente un inconvénient majeur car elle limite la variabilité génétique des individus. Ainsi on observe une diminution progressive de la vigueur de la plante. Cette diminution de la biodiversité génétique induit une réduction de la capacité d’adaptation de l’espèce aux variations de l’environnement.

La fécondation croisée correspond à la rencontre de deux gamètes provenant de deux individus différents. Elle est dépendante de l’intervention d’éléments pollinisateurs comme le vent et les animaux. Ainsi les plantes allogames réalisent majoritairement leur floraison en printemps grâce à la présence d’insectes pollinisateurs.

Il existe différentes adaptations qui favorisent la fécondation croisée :

- les plants portent soit des fleurs mâles soit des fleurs femelles, ils sont dioïques,c'est le cas du kiwi

...