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Olympe de Gouges, préambule

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Par   •  17 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 546 Mots (7 Pages)  •  1 182 Vues

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Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne préambule, Olympe de GOUGES

INTRODUCTION

Le texte que nous allons étudier est extrait de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, une écrivaine bourgeoise du XVIIIe siècle, un siècle de contestation et de critique sociale. Elle s’est battue pour les droits des femmes dans une société chamboulée par la Révolution française. Son œuvre, un texte de droit visant à rectifier l’égalité homme-femme a été publié en 1791, deux ans avant qu’elle soit guillotinée en 1793.

Ce texte est un préambule, une dédicace à la Reine. Dans cette lettre elle s’adresse à Marie-Antoinette.

PROBLEMATIQUE

Comment Olympe de Gouges cherche-t-elle à convaincre la reine de la soutenir ?

I. L’introduction pour une liberté (1er paragraphe)

II. La défense de la reine (2e paragraphe)

III. Les reproches faites à la reine (3e et 4e paragraphes)

IV. L’argumentation (5e et 6e paragraphes)

V. Une conclusion (7e et 8e paragraphes)

I.

Tout d’abord, si on regarde rapidement, on peut voir plusieurs « je », « mon »... Marque de la 1er personne (21 fois dans le texte = 21 occurrence de « je ») : Olympe de Gouges écrit en son nom. La première ligne commence avec « A la reine », qui est une dédicace : Olympe de Gouges s’adresse à Marie-Antoinette (1755-1793), reine de Fr et de Navane, puis des français.

Puis elle s’adresse à elle avec l’apostrophe « Madame » (qui apparaît 14 fois dans le texte). Elle appelle la reine Madame : elle ne respecte pas les codes de l’ancien régime. Elle se place au même pied d’égalité que la reine. C’est un héritage de la Révolution Française.

On retrouve également, comme en opposition, les marques de l’ancien régime « courtisans », « Rois », à celle de la Révolution Fr, « Madame », « liberté », « despotes ».

II.

Puis, on peut voir le champ lexical de l’accusation « accusait », « calamités », « trouble », « vices » et « bassesses ». O de G rappelle à la reine le moment où toute la France était contre elle. Puis elle rebondit sur ce propos, en employant le passé composé (qui est un passé proche) dans la phrase « j’ai eu la force de prendre votre défense » qui souligne son courage de l’avoir défendu. De plus, elle utilise une allitération en s avec « persuader » ligne 10, « Princesse » ligne 10, « vices » ligne 10 et « bassesse » ligne 11. O de G mentionne toutes les langues de vipères qui disaient du mal de la reine. On peut aussi voir qu’il y a une rime intérieure entre « princesse/bassesse », comme pour les mettre en antithèse et ainsi insister sur le fait que la Reine ne peut pas avoir de « vices ».

Enfin, le « eut » au subjonctif imparfait à une connotation d’irréel : dans la réalité, la Reine n’est pas une mauvaise personne comme certains des Fr le pensent.

III.

Ensuite, elle commence le 3e paragraphe par une affirmation « oui » et termine par de la négation « je ne vous aurois pas dit alors ».

« le glaive levé sur vous » ligne 12 est une Métaphore qui place la reine en position de victime.

Puis, on retrouve le champ lexical de la pression « victime » ligne 13, « soudoyée » ligne 14 et « crainte » ligne 14, comme pour lui intimer des reproches.

Par la suite, la conjonction de coordination « mais » et le point virgule, forment une marque de rupture, comme pour connoter la rupture entre la Reine et les français.

Cette thèse est renforcée plus loin dans le texte, avec la métonymie « Si l’étranger porte de le fer en France » ligne 16 qui rappelle lorsque Marie-Antoinette manigance avec l’Autriche pour renverser la Révolution Française.

De part, elle insiste sur le fait que son objectif c’est la France : « France » ligne 16 et « Français » ligne 17 et 20 qui fait penser à un champ lexical patriotique.

« Reine » ligne 16, 17 et 21 et « Princes » ligne 19 Champ lexical de la famille royale et de la noblesse, puis plus loin, le champ lexical de la famille « mère » ligne 18, « père » ligne 19 et « fils » ligne 20 « mère et épouse » ligne 18. Olympe de Gouges veut dire que la reine est elle aussi une femme comme toutes les autres et qu’elle doit réfléchir au droits des femmes.

L’interjection « ah ! » est un signe ‘oral’ et qui montre que Olympe de Gouges dictait son texte (en effet elle ne l’écrivait pas elle même).

« votre crédit » ligne 18 veut dire votre influence.

« retour des Princes » ligne 19 fait référence aux nobles exilés qui se battent contre la Révolution Française.

Le « fils » dont parle Olympe de Gouges est Louis XVII qui meurt en 1795.

La périphrase « l’amour des français » indique que le but de la reine est de récupérer les Français. « digne négociation » ligne 20 veut dire « Faire revenir les nobles en France »

Puis, la gradation tragique « L’intrigue, la cabale, les projets sanguinaires précipiteront votre chute » ligne 21 sonne comme une sorte de menace ou de prémonition : Elle prévient la reine que les choses iront de pires en pires.

IV.

« noble

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