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Olympe de Gouges

Fiche : Olympe de Gouges. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2019  •  Fiche  •  1 329 Mots (6 Pages)  •  1 023 Vues

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Problématique : comment Olympe de Gouges a-t-elle influencé notre vie aujourd’hui ?

Introduction : Le début de sa vie :

Olympe de Gouges est née le 7 mai 1748, à Montauban, sous le nom de Marie Gouze. Son père légal, Pierre Gouze, est boucher. Sa mère, Anne-Olympe Mouisset, fille d'un drapier aisé de la ville, aurait longtemps entretenu une liaison avec son parrain, Jean-Jacques Lefranc de Caix, poète membre de l'Académie Française. Jean-Jacques Lefranc serait en réalité le véritable père d'Olympe de Gouges mais il n'a jamais reconnu l'enfant.

Elle reçoit une éducation traditionnelle et plutôt rudimentaire.

Marie Gouze se marie le 24 octobre 1765, avec un traiteur parisien, Louis-Yves Aubry, un officier de bouche de l’Intendant Alexis de Gourgues. Grâce à la dote qu’elle lui donne celui-ci devient traiteur. Olympe n’est pas très enthousiasme face à ce mariage. Quelques mois plus tard, la jeune femme donne naissance à un fils, Pierre. Son marie décède peu de temps après.

La jeune veuve prend le pseudonyme d'Olympe de Gouges, créé à partir du prénom de sa mère et de son patronyme.

Âgée de vingt ans, elle souhaite se consacrer aux Lettres mais elle est inconnue, n'appartenant pas à la noblesse et ne disposant d'aucune fortune personnelle. En 1770, elle fait la connaissance de Jacques Biétrix de Rozières, riche toulousain propriétaire d'une compagnie de transports militaires, qui devient son amant. Il la demande en mariage mais elle préfère rester célibataire, déçue par sa première expérience conjugale. Elle décide de le suivre et ils partent lui, son fils et elle-même pour Paris.

Jack Biétrix aide Olympe de Gouges financièrement. Grâce à cette argent elle fréquenta l’aristocratie parisienne et ses salons où elle se familiarisa avec des hommes et femmes de lettres. Elle trouva bientôt de nombreux admirateurs.

Elle jouait à la courtisane (certaines personnes de cette époque prétendaient qu’elle se prostituait). Olympe de Gouges rencontre des personnalités influentes de la capitale, tel Philippe d'Orléans qui assurera l'avenir de son fils.

Elle figure bientôt dans L'Almanach de Paris qui répertorie les personnes dites "de condition" en 1774.

Elle demeura rue des Fossoyeurs, aujourd’hui rue Servandoni, au no 18-22 qui est aujourd’hui dans le 6 ème arrondissement de Paris. Vers la trentaine, elle déménage dans le quartier élégant du Faubourg Poissonnière et commence à côtoyer un cercle d'intellectuels et d'hommes de lettres où évolue son nouvel ami, Louis-Sébastien Mercier. Elle publie un Mémoire de Madame de Valmont en 1784 et prend le nom d'Olympe de Gouges pour signer ses premiers écrits.

Ce livre est un roman autobiographique, il et fut publié, la première fois, en 1788. Olympe de Gouges y décrit les circonstances de sa naissance illégitime.

Le théâtre

Olympe de Gouges monta sa propre troupe de théâtre, avec décors et costumes. C'était un théâtre itinérant qui se produisait à Paris et sa région. Son fils participe à cette aventure en tant qu’acteur.

Le marquis de La Maisonfort racheta en 1787 le petit théâtre de Mme de Gouges, conservant d'ailleurs une partie de la troupe.

En 1785, l'une de ses pièces, Zamore et Mirza ou l'heureux naufrage, est inscrite au répertoire de la Comédie Française. Cette pièce est très audacieuse pour cette époque, elle est contre l’esclavage. Ce texte aura valu à Olympe de Gouges de multiples menaces de mort, notamment de la part des propriétaires d'esclaves. Zamore et Mirza fut enfin édité en 1788, elle ne sera jouée qu’en 1789 sous le nom de : L’esclavage des Noirs, elle la fit rendre célèbre.

La pièce de Mme de Gouges à le but d’attirer l’attention publique sur le sort des Noirs esclaves des colonies. A cette époque le Code Noir édicté sous Louis XIV et encore présent et de nombreuses familles présentes à la cour tirent une grande partie de leurs revenues de ces esclaves, qui représentaient la moitié du commerce extérieur français avant la Révolution. Deux ans plus tard elle fit un procès à la Comédie Française après un nouveau retrait de sa pièce, ce procès aboutira à une reconnaissance plus importante

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