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Le joujou du pauvre cas

Commentaire de texte : Le joujou du pauvre cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2015  •  Commentaire de texte  •  851 Mots (4 Pages)  •  1 553 Vues

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Le joujou du pauvre

Charles Baudelaire

Intro : Le Joujou du pauvre est l'une des pièces du recueil de poèmes en prose intitulé Le Spleen de Paris, écrit par Charles Baudelaire, poète symboliste, entre 1855 et 1864 et publié de façon posthume en 1869. Le terme « Spleen » désigne le mal de vivre, la tristesse du poète confronté aux échecs de toutes natures.

Il choisit la prose, plus propre selon lui à « s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ». (Extrait d’une lettre à Arsène Houssaye 1862.)

La lecture suscite les réactions suivantes : c’est très bien construit, il y a un message, cela ressemble à une fable.

Pourquoi est-ce que c’est poétique ? Quel est exactement le message, est-ce qu’il y a un message implicite ?

I / Un apologue

La structure du texte en fait un texte didactique très rigoureusement construit.

On distingue clairement deux parties à l’énonciation très différente. Après une partie dans laquelle Baudelaire donne des conseils au lecteur, qui n’est pas reproduit dans notre extrait, Baudelaire établit un récit descriptif.

Temps employé : imparfait -> Valeur de description.

Il illustre le goût des enfants pauvres (et des enfants en général) pour les jouets simples.

Dans le récit les deux enfants sont fascinés par un jouet « simple » mais répugnant, un rat. Baudelaire insiste sur la fascination exercée par le joujou du pauvre : fascination du riche :

« ...l’enfant pauvre montrait à l’enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet rare et inconnu. ».

Et fascination du pauvre suggérée par l’accumulation des verbes : « Or ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et

secouait dans une boîte grillée, c’était un rat vivant ! »

Baudelaire raconte une histoire, illustre une morale qu’il tente de faire passer.

II /  Un récit très bien construit pour un message clair

a- Un jeu de symboles très parlants

Véritable jeu de symbole :

Un château- La blancheur- La grand route- Une grille – Les chardons et les orties- Un rat

Les symboles sont d’ailleurs très explicites puisque Baudelaire précise : « A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes...».

Comme dans toute fable l’auteur recourt à des figures simples et claires.

b- Un jeu de symétries très soigné

- Une symétrie opposant les lieux

« Sur une route, derrière la grille d’un vaste jardin, au bout duquel  apparaissait la blancheur d’un château frappé par le soleil (...) », répond à : « De l’autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant »

- Une symétrie comparant les enfants

De même sont symétriques les descriptions des deux enfants : « un enfant beau et frais » est repris en contrepoint par « un autre enfant, sale, chétif, fuligineux ».

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