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Le Joujou Du Pauvre

Mémoire : Le Joujou Du Pauvre. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2014  •  554 Mots (3 Pages)  •  2 109 Vues

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Charles Baudelaire est un écrivain du XIXème siècle qui s’est inscrit dans la littérature comme étant le fondateur du symbolisme. Le joujou du pauvre est un poème de Baudelaire qui fait parti du « petit poème en prose » qui est le titre d'un recueil posthume de poèmes en prose de Charles Baudelaire.

Ce poème reflétant les fractures sociales, critiquant la société d’ordre..

C’est ainsi qu’en premier lieu nous étudierons les similitudes entre la fable et ce poème. Par ailleurs nous verrons les aspects satiriques de ce poème envers la société.

I)

-
Nous remarquons dès le début du poème, que le poète s’adresse directement au lecteur. En effet Baudelaire utilise la première personne du singulier « je veux donner... » l.1. Puis il abandonne le dialogue et ces conseilles pour raconter une histoire riche en description.

Il utilise le présent de vérité générale (« le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis ») c’est ainsi que l’auteur ne se contente pas d’exposer ses idées personnelles mais il en fait une vérité qui ne peut pas être révocable. Dans ce texte Baudelaire ne nous nous expose seulement pas ses idées mais il nous les impose.

-
Ce texte est un apologue : il contient une morale implicite, qui constitue le projet de l'écrivain. On retrouve dans ce texte le fondement du premier article de la ddhc Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Ce texte est une véritable critique de la société d’ordre de l’époque. La propriété, la richesse, n'assurent pas le bonheur ni la satisfaction, et n'épargnent pas du sentiment d'envie et de jalousie.

Une morale qui se cache et se dévoile au fil de la prose : les dix premières lignes mettent le lecteur sur une mauvaise piste, le poème se présente au départ comme un conseil, une idée de divertissement, et a l'apparence d'une grande futilité, sans morale. Puis, le troisième paragraphe reprend la scène décrit précédemment pour introduire une nouvelle histoire, avec deux personnages : les deux enfants, et une morale finale. Ce qui nous fait penser à la fable. L'auteur joue habilement avec son lecteur, l'induit en erreur, le met sur une fausse piste, avant de lui dévoiler son but : écrire un apologue.


- Alors que la morale semble claire, (la richesse ne fait pas le bonheur, et que la richesse et l’abondance ne comble pas l’insatisfaction), la chute est inattendue. La dernière phrase du poème (« Et les deux enfants se riaient l'un à l'autre fraternellement, avec des dents d'une égale blancheur ») surprend. En outre malgré que l’enfant riche convoite et envie le jouet de l’enfant pauvre ces derniers fraternisent. L'objet de convoitise ne les empêche pas de rire ensemble, et le rire qu’ils partagent ensemble rappelle aux lecteurs que ce sont avant tout des enfants. L'évocation des « dents d'une égale blancheur » rappelle cette égalité de la condition humaine.

Conclusion :

Ce poème en prose est basé sur une figure de rhétorique principale, l'antithèse entre l'enfant riche et le pauvre. Baudelaire se prononce dans cet apologue en faveur d'une égalité

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