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Le Horla de Maupassant

Cours : Le Horla de Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2022  •  Cours  •  565 Mots (3 Pages)  •  490 Vues

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Le Horla est une œuvre fantastique de Maupassant, publié à la fin du XIXe siècle. Ce courant littéraire était paru en France à la fin de 18èeme siècle à travers des écrivains étrangers comme Edgar et Hoffman. Comme on le découvre dans les récits fantastiques, des illusions apparaissent contre la raison et le monde surnaturel et mystérieux. Parmi ces écrivains figure Guy de Maupassant. L'atmosphère générale de ses nouvelles et romans découle directement de sa vision de la vie face à la maladie, à la souffrance, à la folie et à la mort, et de son expérience et de ses observations où le pessimisme est omniprésent. Le fantastiques jouent avec la perception de la réalité et rendent le lecteur méfiant. Si le protagoniste et le lecteur ne trouvent pas d'explication rationnelle à l'événement surnaturel à travers le jeu d'écriture, cela signifie-t-il qu'il est fou ? Ou existe-t-il un monde inconnu qui ne suit pas les lois de la nature ? Cette polarité du texte, qui oscille constamment entre connu et inconnu, folie et bon sens, met le lecteur dans une position d'hésitation à devenir une expression fantastique.

En premier lieu, les manifestations de “Horla’’ se produisent à l'insu du protagoniste qui le rend fou. Puisque le personnage ne voit pas ‘’ Horla’’ effectuer ces gestes par exemple, la carafe est vide au réveil, il en vient à la conclusion qu'il est un somnambule. Il tente d'expliquer ces phénomènes par des théories scientifiques prouvables somnambulisme clair, rêve lucide. On peut citer « Je dors – longtemps- deux ou trois heures – puis un rêve – non – un cauchemar m’étreint. Je sens bien que je suis couché et que je dors… je le sens et je le sais… et je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses main et serre… serre… de toute sa force pour m’étrangler. » (P57). Lorsque l’auteur est confronté à des situations qui se déroulent à son insu, il soulève de nombreuses questions sur l'origine de ces expressions. Il est tellement bouleversé qu'il se dit responsable de ce qui se passe et que la seule explication raisonnable à ses yeux est le somnambulisme, car c'est scientifiquement prouvable et basé sur des faits. Quiconque perd la foi essaiera d'expliquer ce qu'il ne comprend pas avec des faits avérés. De plus la doute sa augmente après l’accident de la tige de la fleur. En outre, autre fait irrationnel : si le personnage dit avoir vu les pages du livre se retourner. Selon lui, c'est la preuve de l'existence de cet être invisible qu'il nomme ‘’Le Horla ‘’ et il essaie de l’attraper. Il lui attribue des traits humains car il dit que cet être est lisible et sa colère est si grande qu'il veut le tuer, « 17 août... mais j’ai compris qu’il était là, lui assis à ma place, et qu’il lisait. .... je traversai ma chambre pour le saisir, pour l’étreindre, pour le tuer... ! » (P42). Il lui attribue des traits humains car il dit que cet être est lisible et sa colère est si grande qu'il veut le tuer.

En deuxième lieu, le narrateur a entré dans un conflit extrême. Alors, les diverses expressions de Horla poussent l’auteur à user de violence et qu’il veut le tuer.

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