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Dissertation sur la nouvelle Le Horla de Maupassant

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Par   •  19 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  722 Mots (3 Pages)  •  1 629 Vues

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Le Horla de Maupassant

À la fin du XIXe siècle, le surnaturel est furieusement à la mode : on explore les maladies mentales, on se pique de pratiquer l'hypnose… et on frémit en lisant des nouvelles et des contes fantastiques. En intégrant les dernières découvertes médicales, ses angoisses et ses hallucinations, Maupassant renouvelle le genre.

En quoi le Horla est-il emblématique du conte fantastique ?

I. Les caractéristiques du Horla

1. Un conte fantastique

• Le Horla est un conte fantastique, c'est-à-dire qu'il met en scène deux logiques opposées : l'une rationnelle, l'autre irrationnelle.

On trouve dans le conte fantastique un décor rassurant, quotidien, connu (« J'aime ma maison où j'ai grandi »), des personnages familiers et pleins de « bon sens ». Dans ce monde raisonnable font irruption des faits inexplicables (« […] et elle resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile ») ; l'aspect surnaturel est renforcé par l'abondance de détails réalistes, le souci de décrire précisément.

Le Horla, comme la plupart des contes fantastiques de la même époque, laisse au lecteur la possibilité d'interpréter selon l'une ou l'autre logique. Soit le narrateur est fou (« Décidément, je suis fou ! »), soit le surnaturel existe (« Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu… »).

2. Le résumé de l'histoire

Le narrateur tient son journal, du 8 mai au 10 septembre. L'action se déroule donc sur un peu plus de quatre mois.

— Mai : une bonne journée passée dans son jardin, à regarder les bateaux. Deux jours plus tard, il se dit malade et inquiet. Sa belle humeur l'a quitté. Passent deux jours sans que sa maladie ne le quitte. Son médecin le rassure. Malgré les médicaments, l'inquiétude persiste. Il note sa nervosité, sa peur de se coucher le soir. Il fait d'affreux cauchemars et rêve qu'on l'étouffe dans son sommeil, en pesant sur sa poitrine.

— Juin : son état ne s'améliore pas. La solitude du bois, lors d'une promenade, l'inquiète ; il a l'impression d'être suivi et a du mal à retrouver son chemin. Il décide alors de partir un peu, pour se changer les idées.

— Juillet : un mois plus tard, il reprend son journal et y raconte sa visite au Mont Saint-Michel. À la question « faut-il croire à ce qu'on ne voit pas ? » le moine qui l'accompagne répond par l'affirmative. Le narrateur remarque que les cauchemars de son cocher sont semblables aux siens. Dès la deuxième nuit chez lui, ces rêves deviennent intolérables, au point qu'il songe à repartir. La nuit suivante, il remarque qu'une carafe d'eau, pleine la veille, se trouve vide le lendemain matin. Le narrateur décide de tenter quelques expériences : seuls l'eau et le lait semblent disparaître. Il constate enfin qu'il ne peut s'agir de somnambulisme. Très effrayé, il part pour Paris, s'y distrait et se moque de ses frayeurs passées. Il assiste à une séance d'hypnotisme qui le trouble beaucoup.

— Août : dans le jardin, une rose, cueillie par une main invisible,

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