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Du bellay, les Regrets

Fiche : Du bellay, les Regrets. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2019  •  Fiche  •  1 316 Mots (6 Pages)  •  1 119 Vues

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Fiche n°2 :

Joachim Du Bellay

Introduction :

        Intéressé par l’Antiquité grecque et romaine, Joachim Du Bellay, poète français de la Renaissance, fût un des créateur, avec Pierre de Ronsard, du groupe la Pléiade. Ce groupe était composé de 7poètes ayant en commun un même but. Leur but était de créer une belle poésie française et de devenir immortels à travers leurs poèmes. Joachim Du Bellay, écrivait des sonnets amoureux. Ces derniers étaient formés en décasyllabes. Publié en 1549, l’Olive, eu un franc succès. Suite à cela, Du Bellay choisit d’opter pour l’alexandrin. C’est avec cette forme de vers qu’il connu son plus grand succès avec Les Regrets publié en 1558. Ce recueil exprime sa nostalgie de la France et contient plus particulièrement le poème dont je vais vous parler aujourd'hui qui est « Las, où est maintenant ce mépris de fortune » qui est un poème montrant assez bien les regrets du poète.

Le texte :

Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?
Où est ce cœur vainqueur de toute adversité,
Cet honnête désir de l’immortalité,
Et cette honnête flamme au peuple non commune ?

Où sont ces doux plaisirs qu’au soir sous la nuit brune
Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté
Dessus le vert tapis d’un rivage écarté
Je les menais danser aux rayons de la Lune ?

Maintenant la Fortune est maîtresse de moi,
Et mon cœur, qui soulait être maître de soi,
Est serf de mille maux et regrets qui m’ennuient.

De la postérité je n’ai plus de souci,
Cette divine ardeur, je ne l’ai plus aussi,
Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient.

Joachim du Bellay, Les Regrets 

Question posée :

Remarques sur la question :

Je présenterais cette œuvre par une lecture linéaire.

 

Il se montre comme un poète désenchante, qui a subit de lourdes pertes. C’est un sonnet qui dit qu’il ne peut plus écrire, qu’il a perdu l’inspiration. C’est la perte d’inspiration qui l’inspire.

A deux quatrains interrogatifs, répond deux tercet affirmatifs. C’est une composition fondée sur une opposition. Opposition sur les deux quatrains qui parle d’un passé heureux, qu’il était un poète inspiré. Et puis dans les tercets, c’est aujourd’hui, et aujourd’hui il déplore la perte d’inspiration.

Les questions des quatrains sont des questions rhétoriques. Le poète adopte deux postures (façon de se montrer dans le poème) opposées. Dans les deux quatrains, c’est une posture victorieuse, de quelqu’un de vivant. Tandis que dans les tercers, c’est une posture mélancolique. La mélancolie c’est la perte du goût de vie, c’est considéré comme une maladie de l’art.

1er QUATRAIN :

V.1 :

→ ouverture sur une exclamation « Las » qui est une interjection.

→ Montre la tristesse et la tonalité (tonalité de plainte)

→ annonce un sonnet lyrique et nous verrons que se sonnet sera le

développement de cette exclamation.

→ présence du ubi sunt « où est ».

→ « où est ce mépris de Fortune ? » - il était plus fort que le destin, que la fortune. Il ne se laissé pas bouleverser par les évènement de la vie. Ce vers est positif, c’est lui qui mépriser la fortune. Il montrait une âme forte.

   → posture stoïque (courageuse)

   

V.2 :

→ retour du ubi sunt au début de vers.

→ Le cœur signifie le courage

→ L e cœur vainqueur → Posture héroïque

V.3 :

→ que veut vraiment dire honnête ? → ce qui concerne l’honneur. L’honneur est fondé sur le sentiment de dignité intérieur → c’est comme penser qu’il y a un noyau à l’intérieur de nous et qu’il ne faut pas y toucher car il est sacré et c’est sur ce noyau que nous fondons notre honneur. - si je ne suis pas honnête j’abîme ce qu’il y a de plus important à l’intérieur de moi.

→ honnête désir → désir honorable

→ « désir de l’immortalité » → le désir de laisser sa trace, de ne pas rester anonyme.

→ immortalité qui repose sur la parole. Il veut que l’on se rappelle de lui seulement parce qu’il écrivait de beaux poèmes.

V.4 :

→ Cette flamme → flamme passionnelle estimable

→ Pour lui, le poète fait parti d’une élite non commune – ils reçoivent une inspiration divine et cela n’est pas partagée avec le monde des mortels.

C’est un quatrain lyrique, il s’adresse à lui même et au destin. Il développe une plainte et un regret et est fortement marqué par des allitération en -t et en -que. Ces interrogations se développent aussi par des adjectifs démonstratifs

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