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Courage de Paul Eluard

Commentaire de texte : Courage de Paul Eluard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  520 Mots (3 Pages)  •  611 Vues

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PARAGRAPHE COMPOSE : SUJET 2

Dans son poème Courage, Paul Éluard nous parle de Paris sous l’occupation Allemande pendant la seconde guerre mondiale. Dès le premier vers grâce à une personnification de Paris « Paris a froid » ; « Paris a faim », grâce à l’aide de cette figure de style l’auteur réduit Paris à la faiblesse humaine. Par la suite dans les vers 1 à 16 grâce à une métonymie des habitants de Paris, on nous montre que les citoyens parisiens n’échappent pas à la famine et au froid hivernal, on remarque aussi dans le vers 1 une sonorité en [p] et en [f] « Paris » ; « froid » ; « faim » qui produisent un effet de grelottement causé par le froid que la capitale et sa population subit. Au vers 2, l’utilisation de la négation par comparaison « ne » et « plus » nous démontre que le Paris des années 30 n’est plus celui de sous l’occupation, que rien n’est plus comme avant, dans ce même vers on peut retrouver de nouveaux une personnification avec « Paris ne mange plus », la ville lumière est encore personnifié aux parisiens en manque de nourritures. Par la suite, l’allitération au vers 3 en [v] avec les termes « vieux ; vêtements ; vieille » montre que Paris n’est plus le point central de la mode, que Paris n’innove plus car les gens n’ont plus d’argent. De nouveaux une personnification au vers 4 qui fait de Paris une sorte de SDF dormant dans le métro « Paris dort debout », au même emplacement du poème nous pouvons mettre en évidence une allitération en (d) avec les thermes « dort ; debout ; dans » qui produit un effet de difficulté de cette vie dans la pauvreté. L’utilisation au vers 5 du lexique de la pauvreté « malheur » et « pauvres » montre encore plus que cette occupation est une chose malheureuse et déchirante. Au ver 10, la présence d’une hyperbole avec le terme « affamés » nous montres que les travailleurs malgré leurs salaires n’arrivent pas à avoir de nourriture et que la vie a ce moment précis de l’histoire coute cher. Paris est à nouveau décrite comme en mauvaise santé au vers 13-14 avec un enjambement et un vocabulaire péjoratif « la nudité/de ta pâleur, de ta maigreur ». Dans ces mêmes vers un parallélisme de construction, « de ta » met en avant l’état désastreux de la capitale. A partir du vers 19, on voit que le poète s’implique dans cette lutte avec une métaphore de l’injustice et du désordre, « l’injustice … c’est le seule désordre », je trouve que cette parie donne comme une envie de se rebeller aux lecteurs. La réutilisation d’un vocabulaire péjoratif au vers 24 avec « fatigue et beauté » nous montre que ce malheur d’avant ne sera plus pareil par la suite. Les derniers vers du poème sont plus mélioratifs et résonnent comme un appel à la résistance dit par l’auteur envers le lecteur qui se met dans la peau de la population parisienne de ces années.

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