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En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?

Note de Recherches : En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2015  •  2 641 Mots (11 Pages)  •  653 Vues

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QUESTION 1

Selon Adam Smith: « la division et la spécialisation du travail permettent l'accélération de la production, l'augmentation des habiletés et l'accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste » (BÉDARD; Michel et al, Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 34). En nous référant à cette définition, nous pouvons dire que les Assurances Sécuriplus répondent aux principes de la division du travail si l’on considère les différentes directions qui opèrent au sein de cette entreprise. En effet , elle comporte trois divisions qui sont: la division vie, la division industrielle et la division médicale. Chaque division a une fonction précise, est autonome et possède sa propre structure (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 2, parag. 2 et 3). La répartition des employés et la division des tâches par direction permettent aux travailleurs de se spécialiser, d’acquérir des aptitudes et de l’habileté et devenir ainsi plus productifs. Pour illustrer cette idée nous pouvons nous référer à l’organigramme de la division médicale qui montre clairement la subdivision des différents postes avec leur effectif (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 2; fig. 1).

Par ailleurs, Sécuriplus se conforme aux principes de l’organisation scientifique du travail prôné par Taylor et s’appuie sur la majorité des cinq propositions qu’il a formulées sur l’organisation du travail à savoir la planification du travail, le recrutement d’un personnel apte, la formation et le suivi du personnel, la rémunération proportionnelle au rendement, et la double division du travail (BÉDARD; Michel et al, Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 37, encadré 1.6). Nous allons les analyser dans les lignes qui suivent:

1) La figure 2, à la page 3 de l’étude de cas indique une planification du cheminement, des réclamations et des médicaments selon un ordre bien établi avec des temps de traitement fixes. Par exemple: « le courrier arrivait à la division médicale tous les jours à 11:00 » « Le courrier était distribuée à chaque service à 14:00 » (étude de cas les Assurances Sécuriplus p. 3, parag. 3 et 4).

2) L’étude de cas ne précise pas les conditions de recrutement, mais on peut supposer que l’on est en présence ici de travailleurs compétents. Si l’on considère que « Sécuriplus était l’une des plus grandes entreprises d’assurances au Canada » (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p.1, parag. 3), c’est qu’elle possède au sein de son équipe des travailleurs doués, sélectionnés selon des critères bien établis. Toutefois, si l’on s’en tient à la description de l’incompétence des commis de la division médicale, on se pose des questions quant à leur sélection (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p.1, parag. 1).

3) En ce qui concerne la formation et le suivi du personnel, non seulement Sécuriplus investit dans la formation de ses travailleurs: « Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne et j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données » (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p.10, parag. 4), elle est également soucieuse de l’évaluation du rendement. À titre d’exemple, les innombrables mémos envoyés par Monsieur Blanchette aux commis: « J`ai perdu le compte du nombre de mémos que j`ai envoyés à tous les commis aux réclamations pour leur souligner qu`ils ne font pas du bon travail. » (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 11, parag. 2).

4) Il y a peu de détails sur la rémunération des employés mais, selon notre jugement, les employés sont rémunérés en fonction du poste occupé, sinon, vu sa verve, Monsieur Blanchette l’aurait mentionné.

5) La double division du travail qui se définit comme le principe de « la séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui conçoivent (dans les bureaux de planification et d’organisation) et ceux qui exécutent (dans les ateliers) » (BÉDARD; Michel et al, Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p.37, encadré 1.6), est démontrée par l’organigramme de la division médicale. Sur le plan vertical, on retrouve ceux qui conçoivent au sommet de la pyramide en l’occurrence, le directeur de la division médicale suivi des directeurs de service, en dessous desquels viennent les adjoints administratifs, puis à la base, on retrouve les commis de bureau et autres employés qui exécutent. Sur le plan horizontal, se retrouvent les différents services qui opèrent chacun selon sa spécialité (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 2, fig.1).

QUESTION 2

Comme nous allons le démontrer dans notre analyse, Sécuriplus adhère sur un certain plan aux quatorze principes d’administration proposés par Fayol (BÉDARD; Michel et al, Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 40 à 42) , mais n’y répond pas dans une autre mesure:

1) Tel qu’expliqué dans la première question, l’entreprise Sécuriplus respecte la division du travail. Elle comporte trois divisions qui ont chacune une fonction précise. Chaque division est autonome et possède sa propre structure, parmi laquelle les travailleurs se spécialisent dans un même domaine visant à une meilleure productivité. (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p 2, fig. 1)

2) L’autorité statutaire existe à Sécuriplus. Par exemple Monsieur Blanchette a l’autorité pour convoquer un employé dans son bureau « Tenez, l’autre jour j’ai fait venir Marie-Line Briens dans mon bureau. » (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 10, parag 5). Cependant, il ne semble pas posséder d’autorité personnelle, puisque les employés ne se conforment pas à ses ordres. Néanmoins, il assume ses responsabilités et pour remédier à la situation pense prendre des sanctions: « J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver! » (étude de cas les Assurances Sécuriplus, p. 11, parag 3). Comme le stipule Fayol « il n’est point d’autorité sans responsabilité, c’est-à-dire sans une sanction (récompense ou pénalité) des conséquences des actes » (BÉDARD; Michel et al, Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 41).

3) « La discipline c’est l’obéissance, l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes extérieurs de respect réalisés conformément aux conventions établies entre l’entreprise et ses agents » (BELANGER et MERCIER, Auteurs et textes classiques de la théorie des organisations, 2006, p. 94). De la définition

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