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Lutte violences conjugales

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Par   •  16 Avril 2022  •  Dissertation  •  2 813 Mots (12 Pages)  •  594 Vues

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DC4 : Les violences conjugales

(Réactualiser les connaissances- Médiation Bien - Négociation Abien, à étayer…)

        Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est une instance de la commune qui exerce deux types de compétences. Il met en œuvre les compétences légales, ce sont celles qui sont dictées par le gouvernement et les politiques publiques. Dans un second temps, il met en œuvre des compétences extra-légales. Ces dernières sont propres à chaque commune. Elles sont décidées en fonction de l’orientation que choisit de prendre le conseil municipal. Le CCAS de la ville d’A. a un accueil d’urgence pour les femmes victimes de violences ou rencontrant des difficultés sociales. Cet accueil est assuré par les CESF, pour orienter, faire le lien avec les structures compétentes et proposer des aides si besoin. L’Analyse des besoins sociaux que réalise chaque année le CCAS a permis de mettre en évidence des constats vis-à-vis des violences conjugales et des réponses apportées aux victimes.  (T.bien)

        Employée au sein du CCAS d’A., je suis chargé de susciter une réflexion sur la prise en charge des violences conjugales au sein de la ville. Par la suite, je devrai piloter un projet partenarial adapté à la situation locale et qui s’inscrit dans les politiques sociales déjà mises en place pour la lutte contre les violences conjugales. (TB)

Dans un premier temps, je caractériserais les principales problématiques relatives aux violences conjugales. Dans un second temps, je mettrai en évidence les politiques sociales déjà en place en rapport avec les violences conjugales. Dans un troisième temps, je présenterai un projet partenarial dans le cadre des violences conjugales, au sein du CCAS, en mettant en œuvre mes compétences de négociation et de médiation. tb

Pour commencer, je fais un diagnostic général sur les violences conjugales en France. Actuellement, chaque jour, une femme sur dix est victime de violences psychologique ou physique. En France, tous les deux jours et demie, une femme perd la vie sous les coups d’un compagnon ou d’un mari jaloux ou violent. Les femmes sont autant exposé à la violence au sein de leur ménage qu’à l’extérieure. Les premières violences sont verbales (16,9 %), ensuite il y a les menaces (5,5 %), puis les violences physiques a sein du ménage (3 %) et celle à l’extérieur (2,5 %), enfin, il y a les agressions sexuelles à l’extérieur du ménage (1,5 %) et celle au sein du ménage (0,7%). Les jeunes ont tendance à plus être victimes de violences conjugales, 3,8 % pour les femmes de 18 à 29 ans contre 3 % en moyenne pour tous les âges confondus. L’agresseur est une fois sur deux le conjoint. Il a souvent plus de 45 ans. Toutes les catégories sociales sont touchées par les violences conjugales même si ces dernières sont plus fréquentes dans les ménages avec un faible niveau scolaire. Les victimes parlent peu, même si la plateforme violences conjugales infos a battu des records d’écoute avec plus de 33 mille appels entre 2008 et 2009. En effet, un cinquième des victimes de violences physiques et un tiers des victimes de violences sexuelles n’ont ni porté plainte ou déposé une main courante ni même parlé à un proche. De plus, les victimes se confient peu à la police et préfèrent parler à un ami ou un proche dans 42% des cas ou à un professionnel dans 19 % des situations. Cela s’explique car les victimes préfèrent être comprises et soignées plutôt qu’être vengées. De plus, elles peuvent aussi avoir peu confiance dans les chances de punitions de leur agresseur. Pourtant, au sein de la ville d’A., les victimes faisant appel à des professionnels sont de plus en plus nombreuses. En effet, 600 femmes se sont rendues à l’Association Promotion Initiatives Autonomes des Femmes et l’Association Olympe de Gouge a accueilli 350 femmes contre 300 en 2008. Les femmes ont de moins en moins honte de parler. L’analyse des Besoins Sociaux réalisée par le CCAS a permis d’apporter d’autres constats au sein de la ville : les femmes ne connaissent pas assez les dispositifs, la coordination des partenaires n’est pas suffisante, ils ont du mal a identifier le rôle de chacun, la prise en charge du conjoint violent est insuffisante, enfin il y a un manque de réponses concrètes pour faire face à l’urgence et un manque d’actions dans le cadre de l’insertion professionnelle et du relogement. (Essayez de faire des paragraphes… d’aller à la ligne pour permettre au lecteur de visualiser le fil conducteur… C’est un détail mais cette présentation permet au lecteur d’y voir plus clair)

Des politiques publiques ont déjà été mises en place pour répondre à ces problématiques. La première loi est la Loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Elle vise à faciliter le dépôt de plainte qui n’est pas toujours fait car les femmes ont peur d’être sans logement de perdre la garde de leurs enfants. Cette loi prévoit une ordonnance de protection. Celle-ci peut être délivrée par le juge aux affaires familiales si des violences exercées au sein d’un couple ou d’une famille mettent en danger la victime ou des enfants. Cette ordonnance est délivrée après audition des deux parties. Ainsi il se rend lui-même compte des violences. Cette ordonnance permet ainsi un relogement hors de portée du conjoint. Des plans sont aussi mis en place pour lutter contre les violences conjugales. Va à la ligne comme ci-après… C’est une nouvelle idée… Aidez le lecteur.

De 2011 à 2013, le troisième plan interministériel (heu… On en est au 5ème plan…) de lutte contre les violences conjugales faites aux femmes a été mis en place. Il a trois objectifs : la prévention, la protection et la solidarité. Un dispositif sécurisant est mis en place pour la prise en charge des femmes et des enfants qui sont souvent faite dans l’urgence. La prévention permet de repérer les violences et d’éviter la récidive. Enfin le volet solidarité fait appel à l’ensemble de la société et la responsabilité citoyenne de chacun notamment en cas de témoin.

Après avoir mis en évidence les politiques publiques pour la lutte des violences conjugales, je définis les objectifs du projet « Un renouveau pour les femmes » qui s’inscrit en réponse aux politiques publiques. L’objectif général est de favoriser le nouveau départ pour les femmes et leurs enfants. Pour cela, le premier objectif sera les acteurs locaux apprennent à se connaitre entre eux afin d’apporter une meilleure réponse aux femmes victimes de violences. (Formulation à revoir. Un objectif a toujours son verbe à l’infinitif) Le second objectif sera que les femmes prennent connaissances de tous les dispositifs existants. Enfin, le dernier objectif sera de favoriser l’insertion professionnelle et le relogement des femmes victimes de violences conjugales. (Objectif bien formulé) 

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