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Femmes Et Violences Conjugales

Dissertation : Femmes Et Violences Conjugales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2014  •  560 Mots (3 Pages)  •  3 324 Vues

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Essai d’Etude du mécanisme de « Violence conjugale » : SOS Violences Conjugales indique « En 2000, une enquête nationale sur les violences faites aux femmes, initiée par le Secrétariat d'Etat aux Droits des Femmes a fait apparaitre qu’1 femme sur 10 âgée de 20 à 59 ans, et vivant en couple, est victime de violences. Les statistiques effectuées par le Ministère de l'Intérieur montrent qu’une femme décède en France, des suites de violence, tous les 3 jours. Pour les européennes âgées de 16 à 44 ans, les brutalités au sein du foyer sont devenues la première cause de mortalité avant les accidents de la route et le cancer. » Critères présents dans la majorité des cas : I) Amour entre les deux personnes : cette dimension est souvent passée sous silence, au bénéfice de la notion de « Victime », mais la femme battue (ou l’homme, mais c’est beaucoup plus rare) est avant tout cette personne qui aime. C’est sa structure psychologique, et il faudra donc trouver d’autres ressorts en elle pour qu’elle refuse cet avilissement, qu’elle justifie par des raisonnements du type « il est tellement mieux que moi », il « sait » mieux que moi, etc.. II) L’homme violent est parfois alcoolique, mais très souvent, il présente les critères du « pervers narcissique » (document joint). Par contre, les psy constatent que peu de femmes présentent ces critères. Charmant, séducteur, brillant, parfois altruiste dans sa vie sociale, il est tyrannique, sombre et destructeur en privé. Cette perversité est reconnue par les psychologues, mais il n’existe guère de solution médicale. La solution judiciaire est souvent la seule possible. Des « stages de responsabilisation » peuvent être proposés ou imposés en complément à des décisions de justice, mais généralement, aucune médiation n’est proposée, parce qu’elle est inefficace. III) l’Aide à la victime passe généralement par l’éloignement de celle-ci, et ceci devient la règle recommandée par le Ministère du Droit des Femmes (projet de loi). Elle passe aussi par l’écoute au travers du 39 19, N° gratuit et sécurisé qui ne s’affiche ni sur les factures, ni sur les listes d’appel des téléphones. Elle doit être poursuivie par un accueil et un accompagnement. Une nouvelle loi est en projet: http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/ IV) Evolution des comportements, y compris de la police et de la justice : Le monde 25-26 Mars 2012 : Luc Fremiot, avocat général a ainsi requis l’acquittement devant la cour d’assises de Douai : « « « Quelle serait la crédibilité, la légitimité de l’avocat de la société qui viendrait vous demander la condamnation d’une accusée, s’il oubliait que la société n’a pas su la protéger ? Alors, je vais parler de légitime défense. Est-ce qu’au moment des faits, Alexandra Guillemin a pu penser qu’elle était en danger de mort ? Est-ce qu’en fonction de tout ce qu’elle a vécu, subi, elle a pu imaginer que ce soir-là, Marcelino allait la tuer ? Mais bien sûr ! Cela fait des années que ça dure. Alexandra a toujours été seule. Aujourd’hui, je ne veux pas la laisser seule.” Et il a conclu ce bien curieux, mais si humain, si courageux, réquisitoire, par ces mots encore plus curieux dans la bouche d’un procureur, mais tellement humains, tellement courageux “C’est l’avocat de la société qui vous le dit : vous n’avez rien à faire dans une cour

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