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ADM 1013 Travail noté 1

Étude de cas : ADM 1013 Travail noté 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2018  •  Étude de cas  •  3 722 Mots (15 Pages)  •  962 Vues

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Angelica Garza, une américaine d’origine mexicaine a travaillé pendant 10 ans aux ressources humaines (RH) d’une multinationale fabricant des produits médicaux, la maquiladora, situé à Tijuana, grande ville mexicaine et appartenant à USMed qui eux était propriétaires de six autres installations situées un peu partout aux États-Unis.  Elle était aussi responsable des ressources humaines d’une petite unité administrative située à Chula Vista, celle-ci se trouvant du côté américain.  Elle avait à s’occuper de 34 américains, soit 12 du côté mexicain et 22 du côté américain ainsi que près de 1100 Mexicains.  Angelica n’avait presque aucun contact avec les autres cadres aux RH des autres installations d’USMed que ce soit aux États-Unis ou au Mexique.  USMed n’avait aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines et aucune non plus pour la gestion de la diversité et surtout ne voyait aucun intérêt à essayer de comprendre les employés mexicains, ni de créer quelques liens que ce soit.  Les américains ne connaissaient même pas les difficultés éprouvés dû aux différences culturelles des deux parties.  Les efforts de médiation de la part d’Angelica entre les gestionnaires se trouvant des deux côtés de la frontière se traduisait par de la méfiance et un manque de bonne volonté de la part des gestionnaires américains.  Ils avaient plutôt tendance à croire que, parce qu’elle était une américaine d’origine mexicaine elle serait à même de comprendre les mexicains.  Angelica essayait tant bien que mal de comprendre la culture et les valeurs des travailleurs mexicains qui se trouvaient être très différents de ceux des américains.  Le fait qu’elle parle l’espagnol lui permettait de communiquer avec eux mais ni les dirigeants américains ni elle-même ne s’attendaient à ce que le fossé soit si grand sur le plan culturel entre elle et les mexicains.  Malgré son statut américain, ceux-ci ne lui conféraient que très peu de soutien.  Les femmes mexicaines quant à elles, voyant les américains comme supérieurs, croyaient qu’Angelica n’était là que pour leurs prendre leurs jobs donc par conséquent n’était pas très enclinent à travailler de concert avec elle.  USMed ni allait pas par quatre chemins suite à un échec de la part de ses employés mexicains, au moindre faux pas ils étaient virés.  Angelica quant à elle a fini par comprendre que la marche était haute entre la culture américaine et la culture mexicaine malgré qu’elles ne soient chacune que d’un côté de la frontière.  Une expansion rapide de la maquiladora fit en sorte d’apporter de nouvelles attentes et de nouveaux styles de gestion de la part des cadres.  Tous devaient être formés pour pouvoir répondre aux nouvelles exigences et des affrontements se faisaient de plus en plus sentir entre les deux différentes cultures.  C’est là que le rôle d’Angelica prenait tout son sens.  Elle se devait de fournir un encadrement, de subvenir aux attentes et bien sûr de former tout ce beau monde sur la façon de travailler à l’Américaine.  Elle devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour régler les conflits malgré le fait qu’elle était socio-économiquement différente d’eux.  Il faut dire qu’elle se trouvait aussi à être la seule femme dans un environnement masculince qui lui était très nuisible puisqu’elle était méprisée de par son sexe différent.  Aujourd’hui, 20 ans plus tard, on compte de plus en plus de cadres mexicains qualifiés.

Le cas « Des frontières à franchir » illustre principalement un problème sociodémographique.  Le fait qu’Angelica soit une américaine, en plus d’être une femme et que la majotité de ses subalternes soient mexicains créent une culture organisationnelle défaillante.  On trouve beaucoup de préjugés ainsi qu’un problème de perception de la part des deux parties soit entre les américains et les mexicains puisque leurs cultures et leurs valeurs se trouvent être différentes.  Aussi, un manque de communication est évident que ce soit entre américains et mexicains qu’entre américains eux-mêmes puisqu’il ne se trouve aucune politique en matière de gestion des ressources humaines voir même de la gestion de la diversité. Angelica pour sa part se trouve prise au centre de tout cela puisque c’est elle qui doit faire le lien entre les deux parties.  La diversité culturelle crée certaines lacunes au niveau de l’intelligence culturelle ainsi qu’au degré d’inclusion.  De par tous ces faits on peut aisément constater l’interaction entre chacun d’eux.  Ce qui mène au problème globale de gestion des relations humaines.

« Les caractéristiques sociodémographiques englobent toutes les variables qui sont liées à la situation sociale d’une personne et qui influent sur son devenir; certaines concernent sa situation actuelle-son état de santé, par exemple-, d’autres comme son parcours professionnel, sont historiques.  En ce qui concernent la diversité de la main-d’œuvre et les politiques d’équité en matière d’emploi, les caractéristiques qui nous interessent particulièrement sont le sexe, l’âge, l’état physique et mental ainsi que la race et l’origine ethnoculturelle1. »  Comportement humain et organisation, 4e édition, page 53

Dans le cas qui nous est soumis les causes sous-jacentes au problème sociodémographique présent s’expliquent par les différences que l’on peut aisément énumérer et qui se trouvent sur les plans décrient ci-dessous.  Dans le texte qui suit vous trouverez la définition de plusieurs types de problèmes ainsi que des extraits du texte original.

  • Le culture organisationnelle

La culture organisationnelle se trouve être : « En ce qui a trait à l’environnement interne d’une organisation, les croyances et les valeurs communes qui influencent les membres de celle-ci constituent ce qu’on appelle la culture organisationnelle. » Comportement humain et organisation, 4e édition, page 12

« Les croyances sont les idées qu’on entretient sur une personne ou sur une situation, ainsi que les conclusions auxquelles elles mènent; elles correspondent à la représentation que l’individu se fait d’une réalité donnée.  Les croyances, qui peuvent être fondées ou non, reposent sur des valeurs1. » Comportement humain et organisation, 4e édition, page 82

« On peut définir les valeurs comme les principes généraux qui orientent les actions et les jugements des gens, tant dans leur vie privée que professionnelle.  Les valeurs sont intimement liées à la notion qu’à l’individu du bien et du mal et aussi, jusqu’à un certain point, de « ce qui doit être »1. »Comportement humain et organisation, 4e édition, page 35

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