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ADM 1013 travail noté 1

Dissertation : ADM 1013 travail noté 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2017  •  Dissertation  •  1 414 Mots (6 Pages)  •  1 255 Vues

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1. UsMed est une entreprise multinationale fabricant des produits médicaux. Situé à Chula Vista, elle comprend 1 100 mexicains et 34 américains qui travaillent dans deux entreprises.  Angelica, une employée de 10 ans d’expérience, a été embauchée pour travailler aux ressources humaines de l’entreprise mexicaine. En lisant le texte « Des frontières à franchir », nous pourrons  remarquer plusieurs points qui, à mon avis, causaient des problèmes en matière d’éthique et de responsabilité sociale au sein de cette compagnie.

J’ai pu constater que les relations entre les gestionnaires et les employés étaient pratiquement inexistantes. Dans cette entreprise, les décisions se prennent seulement entre les gestionnaires et ce, sans en discuter avec les employés. De plus, ceux-ci ne sont jamais vraiment au courant des changements et des décisions prises. Pourtant, les dirigeants d’une organisation devraient avoir en tête la notion de responsabilité sociale, soit d’adopter, en tant qu’élément de la société, une conduite conforme à l’éthique, à la morale et une ouverture aux discussions avec les employés. Les gestionnaires devraient être en mesure de veiller à l’ordre de l’entreprise. Je crois que ce n’est pas du tout le cas d’après les commentaires d’Angelica. Les gestionnaires agissent présentement comme des gens immoraux. Ils prennent des décisions seulement en fonction de leurs propres intérêts. Les employés sont délaissés à eux-mêmes et ils ne sont jamais informés de rien, même les dirigeants ne sont pas au courant de ce qui se passe dans leur propre entreprise.

 Pendant les années qu’Angelica a travaillé pour UsMed, elle a fait plusieurs tentatives de médiation entre les gestionnaires Mexicains et Américains, mais en vain.  Les gestionnaires n’ont jamais été vraiment  ouverts aux discussions ou propositions qu’Angelica essayait d’apporter dans le but d’améliorer le travail. Ces relations entre Angelica et les gestionnaires n’ont sûrement pas aidé à son adaptation et de plus, il a sûrement été difficile pour elle de se sentir intégrée et d’avoir un sentiment de confiance et un sentiment d’appartenance au contraire, le fait de ne sentir aucune complicité ne peut que développer un sentiment de méfiance.

On peut aussi remarquer qu’il y a aussi des problèmes culturels. Ces problèmes se font beaucoup ressentir face à Angelica. L’organisation mexicaine a toujours été méfiante face à elle car elle est américaine et les mexicains ont développé une idée préconçue face à elle, de peur de perdre leur emploi. Pourtant, dans une entreprise, il devrait y avoir justice distributrice. Tous les employés devraient être traités de la même façon et être égaux. Malheureusement, même si elle avait de la difficulté à s’intégrer, elle n’a jamais eu le soutien ni de la part des mexicains, ni de la part des américains. Les employés n’avaient aucune idée de ce qui se passait dans leur entreprise car ils n’étaient pas informés des décisions prises par les dirigeants. Pendant les 10 ans qu’elle a travaillé pour UsMed, Angelica a eu à faire face à plusieurs dilemmes éthiques étant seule et laissée à elle-même.

2. Au cours de cette lecture, j’ai pu remarquer qu’il y avait plusieurs problèmes linguistiques au sein de cette compagnie, c’est le cas pour Angelica. Cette personne a été embauchée chez UsMed pour effectuer des changements au sein de l’entreprise. Par contre, elle n’était pas totalement bilingue, ce qui lui a causé quelques problèmes. Elle a toutefois réussi, pendant toutes ces années, à se faire comprendre auprès de ses collègues. Mais je crois qu’un gestionnaire sans frontière devrait être totalement bilingue pour être capable de se faire comprendre auprès de ses confrères de travail et de se faire accepter plus facilement.  Les dirigeants ont même été étonnés de savoir que les connaissances d’Angelica étaient loin de correspondre à ce qu’ils imaginaient, inconscient des nombreuses différences existantes sur le plan culturel entre Angelica et le personnel mexicain. Les gestionnaires ont embauché Angelica entres autres parce qu’elle avait des origines mexicaines mais, s’ils avaient pris le temps de la connaître, ils se seraient rendus compte qu’elle était américaine et qu’elle ne connaissait pas vraiment les cultures mexicaines, n’ayant seulement vécu qu’en Amérique. Les gestionnaires auraient du prendre plus de temps pour trouver la personne qui ressemblait plus au profil recherché ou pour faciliter les tâches de la personne en place. De plus, une bonne façon d’aider à l’intégration aurait été de mettre en place des classes d’apprentissage de langues. De cette façon, l’adaptation avec les mexicains aurait sûrement été plus facile. Plus de compréhension aurait créé moins de méfiance.

Avant de partir dans un nouveau pays, le gestionnaire embauché devrait être aussi en mesure de connaître les religions et les façons de vivre de ses nouveaux collègues. D’ailleurs, le fait qu’Angelica n’était pas au courant des façons de vivre et de la culture du pays, cela lui a causé des inconvénients face à son intégration, à son adaptation et face à la confiance de ses collègues.  

 Malheureusement, on remarque aussi que les employés n’étaient même pas au courant de ce qui se passait dans leur entreprise. Angelica est arrivée dans ce travail avec plein d’idées de changements à mettre en place, plein de motivation, mais aucun employé n’était au courant de son arrivée et des modifications qui seraient apportées à UsMed. Cela a donc créé beaucoup de méfiance et de complications de la part des employés vis-à-vis Angelica. Les employés se méfiaient car ils avaient peur de perdre leur travail, ils ne comprenaient pas ce qu’Angelica venait faire dans cette entreprise. Les dirigeants auraient dû mettre en place des rencontres pour informer leurs employés des nouveautés dans l’entreprise. Ils auraient dû aussi expliquer le rôle qu’Angelica  venait y jouer, qu’il n’y avait aucun poste en jeu, au contraire, le rôle d’Angelica était d’apporter des changements dans le travail afin d’améliorer les façons de faire. De cette façon, il y aurait eu moins de problèmes et  les employés se seraient sentis plus concernés, plus impliqués. En les informant des changements apportés, les gestionnaires leur aurait donné du pouvoir, un sentiment d’appartenance, ce qui entraîne des rendements positifs au sein d’une l’organisation. Donc, un meilleur rendement, des employés mobilisés, motivés et des travaux bien fait. Un bon gestionnaire se doit d’être transparent avec son équipe, les impliquer, les informer et les faire participer afin que ceux-ci se sentent concernés. Cette façon de gérer une équipe améliore de beaucoup la productivité, le travail d’équipe ainsi que l’ambiance de travail. Une bonne équipe performante apporte de meilleurs rendements et une équipe prête à faire face aux changements.

3. La plupart des américains qui décident d’aller travailler à l’étranger sont des gestionnaires sans frontière. Pour être un bon gestionnaire à l’étranger, il faut avoir plusieurs caractéristiques bien précises. Une des plus importantes, à mon avis, serait d’être polyglotte. Lorsqu’un gestionnaire décide d’aller travailler dans un autre pays, il devrait être en mesure de se faire comprendre, de s’adapter à la population et de s’assurer de bien connaître le pays. Un mandat clair et bien défini doit lui être fourni au moment de son départ, pour qu’il ait en main tous les outils nécessaires afin de bien s’adapter aux changements, comprendre les comportements, s’intégrer à l’équipe et se faire accepter de celle-ci. Il doit aussi avoir une conscience mondiale, apprécier la diversité, les croyances, les valeurs, et les comportements. De plus, il se doit d’avoir un esprit très ouvert sur le monde. Il est très important aussi que le gestionnaire ait une bonne connaissance technique dans son domaine pour pouvoir donner le support nécessaire aux employés et que ceux-ci développent une confiance en lui.

De plus, la personne se doit d’être tolérante et à l’écoute des besoins de ses employés. Cette personne se retrouve dans une autre civilisation et il est de son devoir de s’adapter aux changements, à la culture, à l’éthique et aux valeurs du pays.

Pour ce qui est des américains qui veulent travailler dans des maquiladoras, ils devraient toujours s’informer sur le sujet avant de partir. Faire des recherches pour savoir comment les gens y vivent, quelles sont les différences et quelles sont les problèmes éventuels qu’ils pourraient rencontrer afin d’y faire face adéquatement. En allant travailler et vivre à l’étranger, il est du devoir de cette personne de bien connaître la langue afin de mieux communiquer et de faire face aux changements. Les cultures étant différentes d’un pays à l’autre, il est primordial d’avoir l’esprit très ouvert vers le monde. Tous ces points énumérés ci haut faciliteraient sûrement l’adaptation et installeraient plus facilement un climat de confiance et de complicité entre les personnes.

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