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LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

Rapport de stage : LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2016  •  Rapport de stage  •  1 757 Mots (8 Pages)  •  1 697 Vues

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CHU

IFSI Grenoble

Analyse de situation n°2

LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

CALOP Manon

FAURE Brigitte

Promotion 2014-2017 / Année 2015-2016 – Stage 4

[pic 1]

Sommaire

Introduction        

Présentation de la situation        

Analyse de la situation        

Evaluation        

Bibliographie        

[pic 2]


LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

Difficultés, professionnalisme, positionnement, urgence, douleur

Introduction

La situation se passe dans le service de chirurgie générale et urologique de la clinique, au deuxième étage, aile A. Ce service est un service de soins continus, est qui accueille des patients aux pathologies diverses est variées. En effet, ce service prend un charge les chirurgies digestives, ophtalmologiques, stomatologiques, thoraciques, urologique et vasculaires.

Ce service fonctionne avec une équipe pluridisciplinaire qui travaillent en 12h, 24h sur 24h, 7 jours sur 7.

Les horaires fonctionnent de la façon suivante :

  • Une infirmière et une aide-soignante arrivent à 7h00
  • Une autre infirmière et une autre aide-soignante arrivent à 8h30. Cette équipe sera forcément présente le lendemain matin à 7h00. Cela permet un suivi de la part de l ‘équipe par rapport au patient, ainsi qu’un confort pour le patient.

Présentation de la situation

La cadre de santé du service ne m’a pas attribué « d’infirmière référente » car elle considère que l’équipe paramédicale tourne trop souvent pour m’attribuer une infirmière en particulier. Elle préfère que je sois suivi par toute les infirmières.

Nous sommes dans ma troisième semaine de stage, lors de la réfection des différents pansements des patients, vers 10h00.

J’ai décidé de prendre en charge deux patients, dont Mr D., 62 ans, présent depuis la veille pour une ablation du colon sigmoïde à 8h00. En effet, Mr. D est atteint d’un cancer colorectal, diagnostiqué depuis peu de temps, et c’est donc un cancer précoce, peu étendu et superficiel.

Mr. D remonte dans sa chambre après son intervention chirurgicale vers 14h.

Analyse de la situation

L’opération s’est bien passée, le colon sigmoïde a été enlevé, la tumeur n’est plus présente. J’arrive dans la chambre pour vérifier la sonde urinaire et le drain posés, ainsi que le pansement de sa laparotomie. Celle-ci est une laparotomie médiane qui va des premiers poils pubiens au sternum. Mr. D. est assez sédaté, son EVA est de 3/10 et me fait part de son envie de dormir. Je vérifie avant de sortir les paramètres vitaux, ainsi que le matériel posé. Les urines sont claires, le drain donne 20cc, sa tension est de 132/82, sa température est de 36,7°C, sa saturation est de 98%, le cathéter est en place, propre, fonctionnel, non inflammatoire, la cicatrice de laparotomie est propre, non inflammatoire, et les agrafes sont en place.

Je sors de la chambre et va dans l’office pour me référer au protocole des antalgiques prescrit par le chirurgien. En effet, après toute opération du colon, le chirurgien met en place un protocole d’antalgiques en fonction de l’EVA. Je me réfère donc au protocole et j’administre du PARACETAMOL® 1G en IV à Mr. D.

Deux heures plus tard, la douleur du patient augmente toujours, avec une EVA à 8 sur 10, après avoir donné du TOPALGIC® 50 mg.

Je vais donc parler à l’infirmière que je suis depuis ce matin, Céline, 25 ans, diplômée depuis 3 ans, et présente depuis 2 ans dans le service en tant qu’infirmière stomathérapeute. Je lui demande si je peux lui administrer un ACTISKENAN® 10 mg, prescrit en cas d’EVA égale ou supérieure à 8/10. Je sais que ce médicament est du sulfate de morphine, et je dois donc me référer à l’infirmière pour qu’elle ouvre le coffre-fort où se trouve les drogues ainsi que pour qu’elle note sur le « cahier des drogues » l’administration de ce médicament. Céline me regarde et me répond : « Tu sais quoi ? Je m’en fiche. ».

Je pars donc de l’office et vais me référer à une autre infirmière, Adeline, car je considère que la prise en charge de la douleur fait partie intégrante des soins globaux apportés à un patient. En effet les patients sont les acteurs actifs de leur prise en charge, eux-seuls sont capables d’indiquer aux soignants ce qu’ils ressentent. Leur participation est essentielle pour évaluer l’intensité de la douleur et l’efficacité des traitements, médicamenteux ou non. Aucun examen, aucune prise de sang, aucun scanner ne permet d’objectiver la douleur : la parole peut être un signal pouvant faire évoluer la prise en charge. Ils doivent donc être informés et écoutés par les professionnels de santé.[1]

Adeline me donne alors son accord pour que j’administre un ACTISKENAN® 10 mg pendant qu’elle inscrit ce médicament dans le « cahier des drogues ».

Mr. D. suite à l’administration du Sulfate de morphine va beaucoup mieux d’heures en heures, et la douleur est calmée par la suite par du DOLIPRANE® 1G en per os, puisque le patient a commencé une réalimentation.

Evaluation

Dans cette situation, deux critères m’ont interpelé :

  • La réponse de l’infirmière sur l’administration d’antalgiques pour calmer la douleur du patient.
  • La prise en charge de la douleur qui était assez importante chez Mr. D.

En effet, je me suis demandée pourquoi l’infirmière avait eu cette réaction face à la douleur d’un patient. Je me suis penchée alors sur le terme du burnout, car les attributs qui désignent ce terme sont retrouvés dans les attitudes de Céline. En effet, elle est dans un état de lassitude, et se détache de toute l’équipe, s’isole. Le terme de burnout désigne l’état dans lequel une personne se trouve lorsque toutes ses ressources se sont consumées dans son activité professionnelle. Le burnout est spécifiquement lié à la sphère professionnelle, et constitue un phénomène d’actualité en Occident du fait des nouveaux modes d’organisation du travail, de l’injonction de la rentabilité, et du stress accru qui en découle. Il touche principalement des sujets de prime abord très engagés et très motivés par leur profession, soucieux de bien faire, avec parfois un sens de la perfection et de l’idéal très aiguisé.[2]  En effet, Céline est une infirmière spécialisée qui s’implique dans la prise en charge des personnes dotées d’une stomie.

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