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Analyse de situation stage infirmier EHPAD prise en charge de la douleur

Étude de cas : Analyse de situation stage infirmier EHPAD prise en charge de la douleur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Juillet 2023  •  Étude de cas  •  2 734 Mots (11 Pages)  •  226 Vues

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IFSI – ESQUIROL
3-5 avenue Esquirol

69003 Lyon

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Promotion 2022-2025  

Année 2022-2023  

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Unité d’Enseignement 3.1

Semestre 2[pic 3][pic 4]

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Table des matières :

  1. Présentation de la structure……………………………………………………………………………………………………3

  1. Comment réaliser le transfert d’un résident dépendant, traumatisé par la douleur ?
  1. Présentation du résident……………………………………………………………………………………………3
  2. Contexte……………………………………………………………………………………………………………………4
  1. Analyse de la situation……………………………………………………………………………………………………………5
  1. Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………..6
  1. Présentation de la structure

La situation analysée s’est déroulée dans l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées dépendantes (EHPAD) Albert Morlot. Il s’agit d’un établissement privé associatif à but non lucratif géré par l’Association Protestante Marguerite DETHEL depuis le 1er Janvier 2019. L'établissement était géré par l'Association Protestante Albert MORLOT jusqu'au 31 décembre 2018.

La structure a été rénovée et bénéficie de locaux neufs depuis l’année 2017. Elle dispose de tous les équipements nécessaires à la bonne prise en charge des résidents : rails au plafond dans toutes les chambres, rampes de maintien, lits médicalisés, chambres et lieux de vie commune adaptés aux normes handicapées, WC et salle d’eau privative dans chaque chambre, une salle snoezelen, un lit d’eau, etc.

 L’établissement a une capacité d’accueil de 80 résidents répartis sur 4 unités : 2 unités de vie ouvertes (1er et 2ème étage) composées de 28 chambres accueillent des personnes âgées d’un niveau de dépendance variable et souffrant de diverses pathologies et problématiques liées à la vieillesse ; 1 unité de vie protégée (UVP au RDC) pouvant accueillir 14 résidents atteints de démence sévère et Alzheimer à un stade avancé et 1 unité de vie de 10 lits réservée aux résidents atteints de la maladie de Parkinson (RDC). Parmi ces 10 lits, 2 sont utilisés pour des accueils temporaires. L’unité Parkinson est gérée par une équipe pluridisciplinaire spécifiquement formée dans l’accompagnement de cette pathologie et au maintien de l’autonomie des personnes en étant atteinte.

L’équipe professionnelle est composée d’environ 70 salariés qui permettent un accompagnement optimal des personnes âgées accueillies dans l’établissement. Elle se compose de 2 médecins coordinateurs, d’infirmières, d’accompagnants éducatifs et social et aides-soignants, agent de services d’hospitalier (ASH), 1 technicien, 1 cadre de santé coordinatrice, 3 cuisiniers, l’équipe administrative. A cela s’ajoutent différents acteurs de soins qui travaillent en étroite collaboration avec les soignants de la structure et permettent d’optimiser la prise en charge des résidents. On retrouve : 1 psychomotricienne, 1 orthophoniste, 2 masseurs-kinésithérapeutes, 1 psychologue ainsi que d’animateurs. La pluridisciplinarité et le travail d’équipe permet un accompagnement idéal des personnes âgées.

  1. Comment réaliser le transfert d’un résident dépendant, traumatisé par la douleur ?
  1. Présentation du résident :

Monsieur F. a 83 ans et réside au sein de l’EHPAD Albert Morlot depuis le 4 Février 2018. Les motifs de son entrée en maison de retraite sont les suivants : perte d’autonomie, risque de chute, risque de syndrome de glissement et d’abandon des thérapeutiques médicamenteuses.

Ce résident souffre d’une polyarthrite rhumatoïde depuis plusieurs années, pathologie pour laquelle il est traité et suivi par un spécialiste hors de la structure.

Monsieur F. a perdu sa femme avec laquelle il vivait dans leur maison familiale durant l’année 2016. A la suite de son décès, l’autonomie de Monsieur F. s’est dégradée très rapidement malgré l’aide de ses enfants et des aides mises en place (auxiliaire de vie à domicile, aide-ménagère…). En Mars 2017, ce résident est tombé de ses escaliers et s’est fracturé le col du fémur gauche. S’en est suivi une chirurgie (prothèse totale de hanche) et d’une longue hospitalisation en service de Soin de Suite et Réadaptation (SSR) qui ne s’est pas déroulée de la façon la plus optimale.

Les douleurs liées à la polyarthrite rhumatoïde du résident s’accentuaient depuis plusieurs mois.  

Ses articulations se fragilisaient de plus en plus et la chute ayant causé sa fracture lui a laissé de réelles séquelles psychologiques. Il a également subi une nouvelle chute sans séquelles physique mais causée par des soignants qui ont mal sécurisé le résident au moment du transfert. A ce jour, Monsieur F. ne marche plus à cause de ses douleurs chroniques invalidantes mais surtout de sa peur d’avoir mal et de tomber. Il se déplace en fauteuil roulant et réalise ses transferts avec aide partielle des soignants présents. Il refuse catégoriquement l’utilisation du lève personne ou du verticalisateur qu’il considère comme « dégradant pour son image ».

Le résident est arrivé au sein de cet EHPAD à l’issue de son hospitalisation en SSR. Malgré la prothèse totale de hanche ayant fortement amélioré la qualité de l’articulation du membre inférieur gauche du résident, les transferts se sont rapidement avérés compliqués à réaliser.

  1. Contexte de la situation :

Le Mardi 9 Mai 2023 à 13h, je me porte volontaire pour aider les aides-soignantes et AES du 2ème étage à installer les résidents dans leurs chambres ou dans le salon du service après le déjeuner. L’une des ASD sort de l’ascenseur avec Monsieur F. dans son fauteuil et me demande s’il m’est possible de le raccompagner dans sa chambre. J’accepte volontiers et me place derrière le fauteuil du résident afin de le pousser jusqu’à sa chambre. Je commence à discuter avec lui et lui demande s’il a passé une bonne matinée ainsi qu’un bon repas. J’obtiens des réponses positives. Arrivés dans sa chambre, je continue de discuter avec lui un moment. Petit à petit, je sens que Monsieur F. se ferme et répond par des phrases de plus en plus courtes. Il ne relance pas la conversation et fuit mon regard.

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