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Prise en charge de la douleur pour un résident porteur d’une sonde à demeure

Dissertations Gratuits : Prise en charge de la douleur pour un résident porteur d’une sonde à demeure. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Février 2014  •  469 Mots (2 Pages)  •  878 Vues

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Lieu

Résidence Ambroise Paré, 16 rue Guillaume Paradin, 69008 Lyon – Etage 1, chambre 104.

Activité

Prise en charge de la douleur pour un résident porteur d’une sonde à demeure.

J’ai choisi d’analyser cette situation car lors de mon stage à la résidence Ambroise Paré, j’ai pu observer et réaliser plusieurs fois cet acte, De plus il fait parti du référentiel d’activités du code de la santé publique, C’est donc un acte infirmier.

Situation

Monsieur L. 66 ans est entré dans le service de chirurgie orthopédique le 09/10/2013 pour la pose d’une prothèse totale de hanche à gauche (PTHG) suite à de l’arthrose qui devenait trop douloureuse et invalidante.

Lors du premier levé, à J1 de son intervention chirurgicale, qui, c’est passée sans complications, je suis avec l’infirmière pour annoncer au patient qu’il va pouvoir se lever pour aller jusqu’aux toilettes. Mr L., allongé ne se sent pas douloureux mais est très anxieux à l’idée d’avoir mal lorsqu’il sera debout.

Face à cette situation, il a fallut écouter les craintes du patient, le rassurer, éprouver de l’empathie face à son égard, l’encourager et lui expliquer qu’il est important de se lever rapidement après une telle intervention afin de prévenir les risques de phlébites, d’escarres, et pour qu’il puisse rapidement regagner en autonomie. Nous ne lui cachons pas que le premier levé est un peu douloureux et qu’il y a des gestes à faire et ne pas faire lors de cet acte, mais que nous sommes là s’il y a le moindre problème.

Après quelques minutes à discuter avec celui-ci, Mr L. décide de nous faire confiance et de se lever. Nous prenons garde de mettre un coussin entre ses jambes afin qu’il ne croise pas les jambes et de le faire pivoter du coté opéré pour éviter le risque de luxation ou de descellement de sa prothèse. Une fois l’accompagnement terminé, le patient nous confie qu’il a ressenti une douleur qu’il a évalué à 3, beaucoup moins que ce qu’il imaginait.

Beaucoup de patients redoutent ce premier levé. Cette expérience que j’ai donc à nouveau rencontrée depuis, m’a donc permise de savoir comment me positionner face aux patients, comment leurs parler, les conseiller et les accompagner dans cet acte afin qu’ils se sentent en sécurité et confiants.

Questionnement/étonnement

Cette situation n’a pas provoquée en moi de questionnements, mais beaucoup d’étonnement, même si en théorie j’avais appris que le premier levé était a J1, la pratique m’a beaucoup plus impressionnée, Le fait d’avoir vu le patient tout endormi revenir du bloc la veille et de le remettre debout sur sa jambe opérée le lendemain m’a parue relativement rapide. J’ai sans doute, tout comme les patients peur de la douleur, et il m’a été difficile au début de mon stage d’encourager les patients, de les rassurer, pour un acte dont moi-même j’éprouvais une certaine réticence.

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