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La prise en charge de la douleur dans les établissements de santé, la levée d'un tabou

Étude de cas : La prise en charge de la douleur dans les établissements de santé, la levée d'un tabou. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2017  •  Étude de cas  •  8 740 Mots (35 Pages)  •  764 Vues

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Problématique :

La prise en charge de la douleur dans les établissements de santé, la levée d’un tabou.

PLAN

A\ OBLIGATION POUR LES ETABLISSEMENTS DE SANTE DE S’ATTAQUER AU PROBLEME DE LA DOULEUR.

I \ INTRODUCTION

II\ LES ACTEURS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

III\ LES BÉNÉFICIAIRES DE LA PRISE EN CHARGE

IV\DOULEUR ET JUSTICE

B\ LA DOULEUR ET SES MOYENS D’EVALUATION

I) QU'EST-CE QUE LA DOULEUR ?

II) LES DIFFERENTS TYPES DE DOULEUR

III) LES MOYENS D'EVALUATION DE LA DOULEUR

C\ MEDECINE ALLOPATHIQUE

I) LE PERSONNEL SOIGNANT HOSPITALIER : MAILLON DE LA CHAINE ET ACTEUR DE LA LUTTE CONTRE LA DOULEUR

II) LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PENDANT L’OPERATION

III) LA DOULEUR POST-OPERATOIRES ET LES SOINS

IV) LES TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX

D) LES MEDECINES DOUCES EN MILIEU HOSPITALIER : DE MOINS EN MOINS SECRETES

I) PRESENTATION

II) EXEMPLES DE MEDECINES DOUCES

III) LES MEDECINES DOUCES ET LEURS EVOLUTIONS

A) Obligation pour les établissements de santé de s’attaquer au problème de la douleur.

« Ô douleur, ô douleur, le temps mange ma vie »

(Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal)

I \ INTRODUCTION

Depuis la publication du rapport du sénateur Neuwirth sur la douleur postopératoire en France en 1994, l’amélioration de la prise en charge de la douleur des personnes malades est devenue un axe prioritaire de la politique de santé comme gage d’amélioration de la qualité des soins.

« Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » selon le Code de Santé Publique.

La lutte contre la douleur devient une priorité de santé publique à compter du premier plan, dont la philosophie est « la douleur n’est pas une fatalité ». Les établissements sont invités à développer une véritable culture douleur. L’objectif fixé est d’organiser une prise en charge pluridisciplinaire du patient douloureux et l’ensemble des mesures vise à l’améliorer de façon quantitative et qualitative.

II\ LES ACTEURS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

Les acteurs sont nombreux. En effet, le but de l’ensemble des textes est de plaider en faveur d’une pluridisciplinarité des intervenants. Chaque intervenant auprès d’un patient doit détecter tout signe de douleur potentiel pour l’évaluer et mettre en place un traitement adapté aux besoins du patient.

a) Établissements de santé.

Les établissements de santé publics ou privés, les établissements sociaux et médico-sociaux et toutes les personnes intervenant dans la chaîne des soins doivent tenir compte de la douleur du patient et intervenir.

• Quelle que soit l’unité ou la structure de soins dans laquelle le patient est accueilli;

• Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur (du premier au dernier souffle de la vie);

• Obligation de définir la politique de prise en charge de la douleur dans le projet d’établissement.

b) Les professionnels

Médecins

Quelle que soit la spécialité (médecin, cardiologue, chirurgien, etc.), la prise en charge de la douleur est une obligation. C’est un acte de soin et, à ce titre, le médecin se doit de tout mettre en œuvre pour tenter de la soulager, mais il n’est pas tenu à une obligation de résultat qui consisterait à faire disparaître la douleur. Il doit donner des soins consciencieux, attentifs et conformes aux données acquises et actuels de la science.

« En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l’assister moralement. Il doit s’abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n’ont d’autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie ».

Infirmiers

La prise en charge de la douleur est intégrée dans le décret relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier qui précise que tout infirmier évalue la douleur dans le cadre de son rôle propre , est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques selon des protocoles préétablis, écrits, datés et signés par un médecin , peut, sur prescription médicale, injecter des médicaments à des fins analgésiques dans des cathéters périduraux et intra-thécaux ou placés à proximité d’un tronc ou plexus nerveux.

La définition même du rôle propre de l’infirmier est d’avoir la gestion, l’initiative des soins relevant de son rôle propre et l’évaluation de la douleur fait partie de ses missions. Évaluer, c’est bien mais le noter sur le dossier de soins infirmier, c’est mieux (traçabilité des soins). Selon les normes de qualité diffusées par le ministère de la Santé, dès l’arrivée et tout au long du séjour de la personne soignée, l’infirmier « applique les prescriptions médicales et/ou les protocoles spécifiques à la douleur, en assure la surveillance et en évalue

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