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En quoi l'inconscient des parents a-t' il une influence sur l'enfant à naître?

Cours : En quoi l'inconscient des parents a-t' il une influence sur l'enfant à naître?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  29 Février 2016  •  Cours  •  1 168 Mots (5 Pages)  •  3 457 Vues

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Devoir N° 2

Question 3: En quoi l'inconscient des parents a-t' il une influence sur l'enfant à naître?

Lorsque deux personnes se rencontrent, que l'amour s'invite dans le couple et que l'idée de concevoir un enfant nait, ils forment ensemble une sorte d'alliance inconsciente.

De ce fait, l'enfant à naître sera marqué par l'influence de l'inconscient de ses parents eux-mêmes marqués par ceux des leurs.

La conception de l'enfant provoque chez la femme et chez l'homme une période de crise identitaire et de maturation psychologique, par conséquent dès sa conception, les états d’âmes, les émotions et les influences de l'alliance inconsciente des parents sont transmises au fœtus.

Tout au long de la grossesse la maman présente un état psychologique d'hypersensibilité qui se développe progressivement au cours de la grossesse jusqu'la fin de la gestation. Il persiste quelques semaines après la naissance de l'enfant et disparaît sans laisser le moindre souvenir à la mère. Cet état, peut être comparé à un état pathologique mais en fait, il fournit un cadre essentiel pour l'enfant : la mère ainsi sensibilisée prend son rôle de mère pour répondre aux besoins de l'enfant et lui apporte les bases de l'histoire de sa vie.

La façon dont les parents vont désirer l'enfant, le concevoir, l'imaginer, le rêver, l'intégrer dans le schéma familial sera ressentis et reçu par l'enfant. De même, les influences inscrites dans l’histoire personnelle des parents seront transmises à  l’enfant.

C'est cet ensemble qui constituera la base psychique de l'enfant à naître.

L'enfant sera également le prolongement du travail d’élaboration mentale conjointe de chacun des parents.

Chaque inconscient personnel du père et de la mère, se rapporte aussi au degré de fixation qu'ils auront eu sur leurs propres parents , ce qui les projettent à nouveau à leur propre position d'enfant et aux liens qu'ils ont pu tisser eux même avec leurs propres parents.

Cette position peut influencer, restreindre ou favoriser leurs rôles parentaux à venir.

La problématique œdipienne revient au premier plan avec la manière dont la petite fille a géré le désir incestueux du désir d'un enfant de son père, et d'un autre côté, la relation mère fille, où la fille prend le rôle de mère, reliant sa propre  mère au rang de grand-mère, ainsi prolongeant sa mère tout en se différenciant d'elle et en imaginant également la relation qui l’unira à son futur enfant.

Une régression infantile peut être observé, selon comment les affects de l'enfance ont été gérés vis-à-vis des parents, notamment dans les couples mal structurés.

Cette situation peut entrainer un amour possessif et dépendant vis-à-vis de l'enfant.


Selon Jung, l'ensemble d'archétype paternel et maternelle d'idées, de pensées, d'images ancestrales que contient la psyché des futurs parents transitent de leur inconscient directement vers le fœtus, il appelle cela "la part de l'inconscient collectif".

Ainsi l'enfant n'est pas seulement le fruit d'une union sexuelle lié à la maturité de la libido de ses parents, il est aussi l'héritier  d'ensemble de messages, de secrets de familles, de non-dits, de pathologies familiales.

Les travaux de la psychologue française Anne Ancelin Schützenberger dans les années 70, appelés "la psychogénéalogie ou analyse générationnelle", on fait apparaitre les liens subtils tissés entre les membres d'une famille de générations en générations.

En effet de façon génétique, l'enfant à naitre, va hériter des yeux, du nez, des cheveux de ces aïeux, mais aussi de leurs drames, leurs joies, leurs angoisses, leurs colères.

Cet héritage conditionnera un grand nombre de ses choix, mais aussi les directions qu'il empruntera sans même en être conscient.

Des tourments seront rattachés à cette héritage, alors qu'il ne sera ni le propriétaire, ni à la source de ces souffrances.

Auteur de l'ouvrage "aie mes aïeux", Anne Ancelin Schützenberger, introduit la notion fondamentale de syndrome anniversaire, observant les répétitions de pathologies et dysfonctionnements comportementaux récurrents.

Il existe des rendez-vous Transgénérationnelle inconscients.

Ainsi, certains individus reproduisent des schémas familiaux ancestraux, ont les mêmes maladies au même âge, les mêmes accidents selon un schéma ancestral.

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