Théo et sa mère : débat procès

« - Est-ce que tu y crois ? Des parents qui appellent leur fils Adolphe sachant pertinemment ce que ce nom symbolise, je trouve ça incompréhensible, marmonna maman.

- Il est vrai que c’est assez particulier mais nous ne pouvons pas reprocher cela à ses parents, s’ils aimaient ce prénom… C’est assez exagéré de faire un procès à ses parents pour ça, répondis-je avec une certaine innocence.

- Quand même ! Imagine l’enfer qu’il devait vivre à l’école. Et pour trouver un travail, n’en parlons pas ! Jamais un patron n’engagerait un jeune homme se nommant Adolphe, même s’il est qualifié pour le job.

- C’est vrai, mais aujourd’hui nous vivons dans une société où la différence est acceptée… Et puis, il y a pire comme prénom… Regarde, Hubertine, tu aimes ? Ricanais-je.

- Mais il n’est pas question de ça Théo ! Est-ce que ça te plairait de t’appeler Adolphe ? S’impatienta-t-elle.

- Ohh, tant que c’est AdolPHE et pas Adolf, ça m’irait, dis-je avec humour.

- C’est sûr que si c’est AdolPHE, on ne peut rien dire ma chérie, répondit mon père avec sarcasme depuis son fauteuil pendant que maman roulait des yeux. »

 Devant cette scène, un sourire se dessina sur mes lèvres. 

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« - Do you believe that? Parents who call their son Adolphe knowing pertinently what this name symbolize, I think that incomprehensible, mumbled mummy.

- It’s true that is particular but we can’t blame that to his parents, if they like this name… It’s quite over the top to file a lawsuit to his parents for that, replied I with a touch of innocence.

- Anyway! You guess the hell that he probably lived at school. And to find work, let us not speak about that! An employer will never engage a man named Adolphe, even if he is skilled for this job.

- It’s true, but today, we live in a society where difference is accepted… In addition, there are worse as name… Look, Hubertine, do you like? Giggled I.

- It’s not the problem Theo! Would you like name Adolphe? Said she that with impatience.

- Ohh, as long as is AdolPHE and not Adolf, it’s okay for me, said I with humour.

- Obviously, if it’s AdolPHE, we can’t tell anything, darling, replied my father with sarcasm from his armchair while mummy rolled eyes. »

Faced with this scene, I concluded with a wry smile.

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