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Le domaine du Droit Administratif

Étude de cas : Le domaine du Droit Administratif. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  2 806 Mots (12 Pages)  •  1 062 Vues

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PARTIE 1 : Le domaine du Droit Administratif

Nom et juridiction

Date

Portée

Loi séparation des juridictions

16 et 24 août 1790

JJ ne peut connaître des litiges relevant de l’administration

Loi sur schéma des TA

31 déc. 1987

Création CAA et CE considéré depuis comme une cassation (principal rôle)

« Décision loi de validation »
Conseil Constitutionnel

22 juil. 1980

Indépendance JA comme un des « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »

« Décision Conseil de la concurrence »
Conseil Constitutionnel

23 janv. 1987

Annulation + réformation des décisions prises dans l’exercice des prérogatives de puissance publique par les autorités administratives = JA

« Arrêt Blanco »
Tribunal des conflits

8 fév. 1873

Autonomie du Droit Administratif. Responsabilité des personnes publiques = JA seul compétent pour juger l’administration.

Tribunal des conflits

Loi rétablissement du TC

24 mai 1872

Rétablissement à la place du CE qui l’avait succédé. Redonne attribution pour C.postif + C.négatif

« Société Radio Andorre »
Tribunal des conflits

2 fév. 1950

Acte de gouvernement = ni JJ ni JA
Action du préfet par C.positif

« Thépaz »
Tribunal des conflits

14 janv. 1935

La faute pénale n’engage pas forcément la responsabilité civile de l’administration. Donc C.positif possible si action civile accessoire à l’action pénale

Décret prévention des C.négatifs

25 juil. 1960

Saisine directe du TC  par le deuxième ordre se déclarant incompétent

« Régie départementale des transports de l’Ain »
Conseil d’Etat

20 avr. 2005

Le refus d’agir par déclinatoire de compétence est insusceptible de recours devant JA

Loi déni de justice

20 avril 1932

Le TC peut juger au fond uniquement dans cette procédure.

« Rosay »
Tribunal des conflits

8 mai 1933

Déni de justice. TC juge au fond. (la loi découle de cette affaire)

« Ratinet »
Tribunal des conflits

14 février 2000

Notion de contrariété conduisant à un déni de justice

« Bonato »
Tribunal des conflits

9 juil. 2009

Si 1 décision d’incompétence et l’autre décision de fond contraire à 1ère décision = déni de justice. Seule extension à la loi de 1932 interprétée stricto sensu sinon.

« Epoux Cuvillier »
Tribunal des conflits

2 juin 1945

TC refuse d’appliquer déni de justice et préfère C.négatif. malgré 11 ans de procédures. Application stricto sensu de la loi de 1932

« Terrier » ccl Romieu (comm. du gouv.)
Conseil d’Etat
(voir arrêt Blanco)

6 fév. 1903

JA compétent pour : contentieux service public (SP) et agissements par voie contractuelle et d’autorité + contentieux des collectivités locales

« Feutry »
Tribunal des conflits

29 fév. 1908

Critère SP étendu au contentieux extracontractuel des départements

« Thérond »
Conseil d’Etat

4 mars 1910

JA = contentieux responsabilité contractuelle des communes

SPA et SPIC

« Sociétés commerciales de l’ouest africain » (Bac d’Eloka)
Tribunal des conflits

22 janv. 1921

=/= entre SPA et SPIC + affirmation crise du critère de service public (élément formel)

« Denoyez et Chorques »
Conseil d’Etat

14 mai 1974

But = Intérêt général et non faire du profit donc SPA

« Union Syndicale des Industries Aéronautiques »
Conseil d’Etat

16 nov. 1956

3 indices pour qualifier le SPIC : objet du service + origine des ressources + modalités de fonctionnement

« société distillerie Bretonne »
Tribunal des conflits

24 juin 1968

Le juge qualifiera selon le faisceau d’indices peu importe la qualification par décret si elle est impropre.

« commune Kintzheim c/ ONF »
Tribunal des conflits

9 juin 1986

Si qualification par décret : Le juge séparera l’activité publique et privée selon l’objet du litige.

« Blanckeman »
Tribunal des conflits

29 déc. 2004

Si qualification par loi : Le juge séparera l’exercice de prérogatives de puissance public = JA. Sinon = JJ.

« Jalenques Delabeau »
Conseil d’Etat

8 mars 1957

Même si SPIC : Chef de service + chef des services comptables = JA. Sinon = JJ. (si pas le statut de fonctionnaire)

« Chambre syndicale du commerce en détail de Nevers »
Conseil Constitutionnel

30 mai 1930

Création d’un SPIC subordonné à 1. l’absence ou insuffisance de l’initiative privée et 2. Une demande de la population

Service public géré par une personne privée

« Caisse primaire aides et protections »
Conseil d’Etat

13 mai 1938

Reconnaissance de l’existence d’une personne privée en charge d’un SP

« Morand » (CE)

28 juin 1946

Reconnaissance de la possibilité pour une personne privée de prendre des actes administratifs

Réaffirmé par « Magnier » (CE)

13 janvier 1961

Loi relative aux dommages occasionnés par des véhicules à moteur

31 déc. 1957

Que le véhicule en cause soit public ou privé, la compétence du litige est reconnue au JJ.

« Narcy »
Conseil d’Etat

28 juin 1963

SP géré par une personne privée si 3 éléments : mission d’intérêt général + contrôle de l’administration + existence de prérogatives de puissance publique

« SA bureau Veritas »
Conseil d’Etat

23 mars 1983

Disposer de ces prérogatives ne suffit pas, il faut en faire un exercice effectif.

« A.P.R.E.I »
Conseil d’Etat - Section
 

22 Fév. 2007

Si absence de prérogatives, faisceau d’indice : intérêt général + conditions de création, d’organisation du service + fonctionnement par rapport aux obligations imposées + mesures prises par l’administration pour vérifier que les objectifs sont atteints. Le juge mesurera l’intensité du contrôle opéré par l’administration.

« Fédération départementale des chasseurs de l'allier »
Tribunal des conflits

24 sept. 2001

JA = «les décisions prises dans le cadre de leur mission de service public qui manifestent l’exercice d’une prérogative de puissance publique »

 Compétences des juges

Décret  

16 Fructidor An 3

Interdit JJ « de connaître des actes d’administration »

« Septfonds »
Tribunal des conflits

16 juin 1923

JJ compétent pour interpréter les actes administratifs réglementaires mais incompétent pour apprécier leur légalité.

« SCEA du Chéneau c/INAPORC »
Tribunal des conflits

17 oct. 2011

JJ peut écarter un acte administratif applicable : si manifestement contraire à une jurisprudence établie ou/et si contraire au droit de l’UE

L’art. L111-5
(Nouveau) code pénal

/

« Le juge pénal est compétent pour apprécier la légalité des actes administratifs quels qu’ils soient lorsque de cet examen dépend la solution du procès pénal qui lui est soumis »

« Préfet de Guyane »
Tribunal des conflits

27 nov. 1952

Organisation SP de la justice judiciaire = JA mais son fonctionnement = JJ

Art. 66
Constitution

/

« le respect du principe selon lequel nul ne peut être arbitrairement détenu est assuré par l’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle »

« Laporte »
Conseil d’Etat

1er avril 2004

Régularité de la décision d’internement psychiatrique = JA. Nécessité de la mesure = JJ

Les juridictions administratives

Art. 34
Constitution

/

Seul le législateur est compétent pour créer de nouveaux ordres de juridiction.

« Nal »
Conseil d’Etat

13 fév. 1980

Dégage le 1er critère cumulatif : l’existence d’un pouvoir de décision. Un simple avis ne suffit pas.

« Bouez et UNEF »
Conseil d’Etat - Section

20 nov. 1970

Dégage le 2ème critère cumulatif : l’exigence d’un caractère collégial. La décision d’un seul ne suffit pas.

« Bayo »
Conseil d’Etat

12 déc. 1953

Dégage le 3ème critère cumulatif : la nature de la mission similaire à un tribunal. Une mission de répression disciplinaire (oui) ou une décision administrative (non).

« D’aillières »
Conseil d’Etat

7 fév. 1947

- Précise l’arrêt Bayo en disant qu’il faut observer la nature de la question tranchée (de droit public ou privé) pour déterminer la juridiction compétente.
- Sauf dispositions législatives contraires et si aucun autre recours n’est prévu, le recours en cassation administrative est toujours ouvert.

« L’Etang »
Conseil d’Etat

12 juil. 1969

Application arrêt d’Aillières. La question portait sur un SP donc droit public donc JA.

« Adam »
Conseil d’Etat

7 janv.1969

Application arrêt d’Aillières. La question portait sur une propriété immobilière donc droit privé donc JJ.

« Didier »
Conseil d’Etat

3 nov. 1999

Même si une autorité n’est pas qualifiée de juridiction par le droit interne, elle doit respecter les principes du procès équitable selon CEDH (6§1). Ex. Droit défense

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