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Le Bien Et Le Mal

Note de Recherches : Le Bien Et Le Mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2014  •  626 Mots (3 Pages)  •  1 151 Vues

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Cette notion de Mal est toujours très ambiguë. Je distingue au moins deux versions du Mal. Il y a le Mal relatif, le Mal tel qu’on l’entend généralement. Ce Mal-là n’existe que dans sa balance avec le Bien, à la fois en équilibre et en permanente opposition avec le Bien. Mais il y a désormais, aussi, un Mal absolu, une version dépressive ou catastrophique de ce Mal relatif. Là, il n’y a plus ni partage ni antagonisme entre le Bien et le Mal. Ce Mal absolu naît de l’excès de Bien, d’une prolifération sans frein du Bien, du développement technologique, d’un progrès infini, d’une morale totalitaire, d’une volonté radicale et sans opposition de bien faire. Ce Bien se retourne dès lors en son contraire, le Mal absolu. Traditionnellement, le Mal relatif ne fait que s’opposer, il n’a pas d’essence propre, pas de racine, donc surtout pas de finalité. En revanche, ce Mal absolu a une finalité : en tant que Bien, il a une finalité idéale, faire le bien, mais finalité idéale vire au catastrophique, et se transforme en Mal absolu.

Les concepts de « bien » et de « mal », n'existent pas dans la nature. À partir du moment où notre espèce les a fait émerger, elle est devenue une « humanité ». En soumettant ses actions à ces deux valeurs fondamentales, l'homme inversait définitivement les moeurs de la nature

1. Ces deux notions n'ont d'existence, qu'en relation l'une envers l'autre. Une action est dite « mal » en la comparant à des actions estimées « biens ».

2. Ces deux notions sont relatives aux temps et à la culture. Le mal et le bien, d'hier ou de demain d'ici ou d'ailleurs, sont variables.

3. En leur sommet, ces deux notions touchent l'absolu et l'universel (que tu puisses ériger en loi universelle ton action. Kant). C'est pourquoi, la plupart des sociétés valorisent l'amitié et l'amour et méprisent le meurtre et la cruauté.

La notion de « bien » est inclut à la racine même de l'humanité. Elle est le pilier central de notre évolution. C'est pourquoi, nous allons nous pencher en priorité sur la notion de « mal ». Le « mal » pris au sens moral et universel du terme*. Le « mal » moralement condamnable au nord comme au sud. Par un hindouiste, un animiste, un bouddhiste, un chrétien, un juif ou un musulman. Le « mal » condamné par tout être humain élevé dans les valeurs humaines. Le mal condamné par l'inuit et le golden boy, le milliardaire et l'ascète. Le « mal » scandaleux pour le plus grand nombre d'entre nous.

Il semble bien que la vie de l’homme soit tantôt poussée par le bien, tantôt par le mal. Mais « si Dieu existe, d'où vient le mal ? »v Elle fait échapper l'homme au déterminisme qui régit les phénomènes naturels et ds la mesure où elle met en jeu la conscience ou la raison, implique discrimination du bien et du mal. Comment comprendre que l'homme puisse discerner le bien du mal et néanmoins se déterminer au mal ?

ex.thèse Platonicienne, où l'homme ne prend le mal pour le bien= « Nul n'est méchant volontairement » à travers le personnage de Socrate, Platon exprime l'idée que le mal ne peut être voulu pour lui-même. Méchant est

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