Le mal du siècle, ou spleen, dans la littérature du XIXe siècle

Le mal du siècle ou spleen dans la littérature du XIXème siècle

Dissertation № 11548

Littérature

Dissertation qui s'interroge sur le phénomène de mélancolie qui semble gagner bon nombre d'auteurs du XIXème, une pathologie qui peut se révéler destructrice autant que créatrice.

1900 mots (approximativement 4.8 pages) | 0 sources | 2009

Published on: 12.06.2009

Résumé:

Un mal qui semble vague envahit le XIXe siècle, il est véhiculé par les romantiques comme «le mal du siècle» ou le «spleen». René de Chateaubriand, puis Madame Bovary de Flaubert et plus tard A Rebours de Huysmans sont des évènements littéraires qui traitent de ce thème. Jules Lemaître compare le héros d'une œuvre romantique du début du XIXe siècle, celle de René de Chateaubriand, à celui d'A rebours à la parution de ce roman de Huysmans. Il met en lumière la décadence de la deuxième œuvre par rapport à la première, ainsi «René avait du vague à l'âme, maintenant il s'embête à crever. René n'était malade que d'esprit : à présent il est névropathe. Son cas était surtout moral : il est aujourd'hui pathologique.» Cette remarque ressemble à une définition de la mélancolie qui frappe de nombreux auteurs de la seconde moitié du XIXe siècle et se ressent dans leurs œuvres.

Extrait du document:

La mélancolie est une maladie. Dés l'antiquité elle est répertoriée, par Aristote entre autre, son étymologie révèle ce qui provoque ce mal : c'est la bile noire. En effet cette humeur en surabondance provoque, toujours selon Aristote dans le problème XXX : des épilepsies, des ulcères, l'obsession sexuelle, des torpeurs, des accès de folie, «rends supérieurs aux autres, les uns en ce qui concerne la culture, d'autres les arts, d'autres encore la gestion de la cité.» les mélancoliques. Bien que la bile noire ne soit pas la cause véritable de la mélancolie, le symbole a subsisté jusqu'à nos jours.

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