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A quoi devons-nous être fidèles ?

Dissertation : A quoi devons-nous être fidèles ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 575 Mots (7 Pages)  •  260 Vues

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HOTI                                                    Philosophie : Dissertation n°1                                     01/10/21

Arian                                              « A quoi devons-nous être fidèles ? »

TG9                                              

Note :

Appréciation(s) :

        Kant, célèbre philosophe Prusse ayant consacré toute son existence à l’étude et à l’enseignement, s’est demandé ce qu’est une action faite par devoir. Selon lui, c’est une action qui n’est motivé que par le seul devoir, ce qui signifie qu’il n’y entre aucun mobile sensible, comme le désir ou le sentiment. Une action faite par devoir est donc une action désintéressée. En effet, le devoir, c’est à dire une obligation (morale) générale, se donne sous la forme d’une loi formulée par la raison. De plus, on considère qu’un devoir est moral lorsque la loi que nous nous donnons afin d’agir est une loi universelle qui vaut pour n’importe quel homme. Kant nous donne pour exemple le devoir de respecter sa promesse. C’est un devoir moral car tout homme agirait de la même manière en se soumettant à la raison qui équivaut à un impératif catégorique. Cependant, le devoir se distingue de la contrainte du fait que personne ne nous force à agir si ce n’est nous même. Pour poursuivre, si l’on considère que le devoir est une règle de la raison, et si la fidélité, c’est à dire la constance, la sincérité (fidélité vient du latin « fidelitas ») relève d’un devoir, alors, il est intéressant de se demander s’il existe un objet que la raison peut nous donner à enjoindre moralement d’être fidèle indépendamment de tout intérêt ou de toute satisfaction. Ainsi, dans un premier temps nous étudierons la fidélité envers soi-même, par la suite, nous aborderons la fidélité envers ses proches / les personnes qui nous sont chères.

        

        Premièrement, nous allons donc étudier la fidélité envers soi-même.

Dans ce premier paragraphe il sera question de bonheur et d’une certaine fidélité à la partie rationnelle de soi-même.

En effet, selon Marc Aurèle (Pensées), il faut rechercher la paix de l’âme et non pas une sorte d’illusoire tranquillité extérieure. Pour cela il faut donc faire retraite, c’est à dire se retirer, en soi-même, comme le fait le sage qui trouve sa retraite en lui même et ne pas fuir vers des retraites lointaines. De plus, notre liberté nous ne l’expérimentons pas dans la possession des choses mais bien par notre âme sur elle-même et tout cela par l’exercice d’un jugement qui dépend strictement de nous, donc ce n’est pas une contrainte mais un choix. Les hommes ignorants et inhabiles eux, ressentent un vif désir de biens matériels au contraire de l’homme qui reste fidèle à soi-même et qui se retire en soi-même car en effet il n’existe pas de retraite plus tranquille, moins troublé par les « affaires » que celle qui se trouve dans notre âme, en particulier si l’on a en soi même de ces choses dont la contemplation suffit pour nous faire jouir à l’instant du calme parfait, lequel n’est pas autre qu’une parfaite ordonnance de notre âme. Redevenir soi-même permet, en partie, de rendre la sérénité à notre âme et c’est cette sérénité / paix qui constitue notre vrai refuge, à condition d’écarter ce qui ne dépend pas de soi. On peut également dire que notre entendement dès lors qu’il s’est recueilli en lui-même ne prend aucune part aux émotions douces ou rudes qui tourmentent nos esprits animaux. Pour finir, se retirer dans ce petit domaine qui est soi-même permettra également de s’éloigner de toutes les mauvaises choses comme la vanité de la gloire…

        Pour poursuivre, dans ce second paragraphe il sera question du bonheur mais cette fois rattaché au sentiment d’exister.

Pour commencer, une question se pose : « De quoi jouit-on dans un moment de bonheur comme l’a vécu Rousseau lors de son séjour en Suisse ? ». La réponse est assez simple : on jouit de rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, en effet tant que cet état dure on se suffit à soi-même. On peut dire que le sentiment de l’existence « dépouillé » de toute autre affection est par lui-même un sentiment précieux de contentement et de paix, qui suffirait seul pour rendre cette existence chère et douce à qui saurait écarter de soi toutes les impressions terrestres qui viennent sans cesse nous en distraire. Pour finir, on peut donc dire que le bonheur parfait et authentique est une puissance de sa propre existence où le seul sentiment est celui de notre existence permettant alors à notre âme d’atteindre ce bonheur parfait, loin de la société.

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