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Pascal, le Divertissement

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Par   •  6 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  2 615 Mots (11 Pages)  •  882 Vues

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MARECHAL                                                                                                TS3

Aymeric                                                                                        19/10/2017

PHILOSOPHIE

Commentaire de Texte

Frank DHUMES disait « Le divertissement est le meilleur régime contre le poids de l'existence », ce qui nous prouves que le divertissement est le moyen, pour l'homme, d'oublier le poids de son existences, de ses souffrances et de ses peines. En effet, il n'est pas rares, de voir dans la vie, l'homme s'accabler sur ses peines et malheurs, après que celui-ci est enduré une épreuve difficile de la vie tel que la perte d'un de ses proches, mais sans que l'homme paraisse triste. Ainsi, c'est à travers son texte que le philosophe Blaise PASCAL évoque le thème de la conscience, de l'homme et du divertissement. Ce texte nous fait part d'un homme venant de perdre sa femme et son fils unique, ce qui est, pour un homme, une immense tragédie que de perdre ses deux êtres les plus proches. Cependant, on le voit sans tristesse, exempt de ses pensées pénibles et inquiétantes, car cet homme est face un dilemme qu'il ne voit pas : celui entre la tristesse, où dans ce cas l'homme croulerait sous le poids de son malheur et de son existence, et le fait de ce divertir. C'est ainsi que cet homme va se retrouver exempt de toutes se pensées tragique, du fait que celui-ci se retrouve divertit. C'est pour cela que le texte de PASCAL va nous amener à réfléchir au fait de comment l'homme peut vivre avec toutes ses souffrances.

Cette réflexion va nous amener à développer la pensée de l'auteur dans une première partie, puis nous continuerons sur le double sens du divertissement dans une seconde partie, ce qui va nous amener à la réflexion inverse dans une dernière partie.

         Cet homme qui a perdu ce qu'il avait de plus cher dans la vie, c'est à dire sa femme et son fils unique, devrait être meurtris de chagrin et de tristesse, car nous pouvons voir dans la vie de tout les jours que lorsque quelqu'un perd un être proche, celui-ci se retrouve remplit de chagrin et de tristesse à cause de cet événement tragique. Cependant ici, malgré cet événement difficile et dur de la vie, l'homme ne semble pas atteint par cette tristesse. En effet, l'homme se retrouve, comme le cite PASCAL, « exempt de toutes ces pensées pénibles et inquiétantes », ce qui est particulièrement étonnant du fait de l'événement qui vient de se produire. L'homme en question devrait avoir une existence, à cet instant, qui se résumerais à de la souffrance et de l'injustice, comme on peut observer pendant des obsèques par exemple, où les gens sont meurtris par la disparitions, souvent injuste pour eux, de cet être. Par ailleurs lorsque un homme perd sa femme et de surcroît son fils, celui-ci ressent une injustice profonde en lui car comment peut-on imaginer un instant perdre son fils, d'autant plus unique. Un fils, pour un homme, c'est l'objet de tout ses espoirs, de la continuité de son espèce, tel que le perdre doit être un terrible déchirement et injustices car c'est injuste de mourir après son enfant, personne ne souhaite mourir après son enfant. Cet absence de réaction de tristesse ou du chagrin est justifié par le fait que nous venons de lui servir une balle, comme dit PASCAL. De plus, PASCAL attire l'attention du lecteur en commençant sa phrase par « Il ne faut pas s'en étonner », comme si l'action de lui offrir une balle serait une évidence pour une lecteur. Le lecteur penserait alors à la thèse du suicide, où l'homme ne verrait plus de but, d'espoir dans sa vie atteinte par cette tragédie, ce qui est la principale cause des personnes se suicidant. En continuant cette phrase, le lecteur s’aperçoit alors que cette balle doit être rejetée à son compagnon, pour que cet homme gagne une chasse. L'homme venant de perdre sa femme et de son fils unique vient de se voir servir une balle, pas pour se donner la mort, mais pour jouer et gagner une chasse. L'homme est donc occupé à prendre la balle à la chute de toi pour gagner ce jeu. C'est donc cela la réponse, que nous dit PASCAL, à cette absence de tristesse et de chagrin, c'est que l'homme est occupé à gagner un jeu. C'est pour cela que PASCAL nous dit « comment voulez-vous qu'il pense à ses affaires, ayant cette autre affaire à manier ? » , comme si pour PASCAL c'est une évidence que l'homme s'occupe d'une autre affaire tel qu'une « chasse » au lieu de s'occuper de l'affaire tragique qu'il vient de subir. Cette phrase interrogative montre aussi que l'esprit de l'homme est restreinte, il ne peut penser qu'a une chose a la fois. Ainsi, à travers cette phrase, on voit que l'occupation d'un homme et donc le divertissement exempt l'homme de penser à son malheur et donc de le rendre en quelque sorte heureux. Par ailleurs, le fait d'occuper l'esprit de l'homme par une « autre affaire à manier » lui permet d'oublier ses malheur ou du moins ne plus y penser, du fait que l'homme ne peut penser qu'il  est malheureux puisque il est occupé. Nous pouvons donc en conclure que d'après PASCAL, le divertissement est source de bonheur pour l'homme car celui-ci ne pense que au moment présent et donc pas à la perte de sa femme et de son fils unique.

        Nous avons vu que l'homme, venant de perdre sa femme et son fils unique, se retrouve sans tristesse et sans émotions du fait que celui-ci est occupé à jouer au jeu de paume. Ce divertissement de l'homme est interprété par PASCAL comme un « soin » pour la tristesse de l'homme. PASCAL va même à qualifier ce divertissement de « soin digne d'occuper une grande âme ». C'est à dire que l'homme est conscient de son malheur mais il se divertit pour se « soigner ». De plus, on voit que la suite de la phrase est « et de lui ôter toute autre pensée de l'esprit », donc ce soin digne lui permet de se soigner, soigner son malheur mais aussi d'oublier toutes les autres pensées de son esprit. Le divertissement est donc un soin voir un remède pour un homme triste car, comme dit précédemment, c'est une façon d'oublier les pensées passées et malheureuses mais aussi de se préoccuper du moment présent et futur. Par ailleurs PASCAL nous dit que cet homme est né pour connaître l'univers, pour juger de toutes choses, pour régir tout un état. C'est à dire que l'homme est né avec comme mission d'observer le monde et apprendre pleins de choses car c'est ça le but et le devoir de l'homme. C'est pour cela qu'il ne faut pas que l'homme soit triste pour une seule chose, il doit se relever et faire face aux événements. Cependant, le voilà occupé et tout rempli du soin de prendre un lièvre ; l'objectif, la mission de l'homme vient d'être oublier en un instant, l'instant du soin de prendre un lièvre. C'est à dire que l'homme se retrouve, en quelque sorte, coupé du monde, dénué d'objectif le temps de prendre un lièvre. Ce soin, comme le qualifie PASCAL, permet donc à l'homme d'être exempt de toutes pensées, donc le divertissement est un soin pour cet homme. Ou ce soin, le divertissement, est peut-être une forme de lâcheté de l'homme. En effet, on peut considérer que l'homme est totalement dénué d'émotions face à la mort de sa femme et de son fils, que cet homme est un homme sans pitié, sans cœur et qu'il n'arrive pas affronté la réalité en face. Ainsi que l'homme continue sa vie normalement comme si de rien n'était et qu'il se divertirait alors pour le plaisir et non pour oublier. De plus, il pourrait se divertir pour rejeter la tristesse comme il rejette la balle à son compagnon. L'homme prendrait alors sa femme et son fils comme une balle qu'il rejette dans un jeu, c'est à dire qu'il est complètement indifférent vis à vis de la mort des ses proches. Par ailleurs, l'homme ne fait pas non plus face à la mission, l'objectif qui lui à été donné à la naissance ; au lieu d'observer le monde, d'apprendre et de faire face aux événements, l'homme est occupé à prendre un lièvre, ce contraste dans le texte à été marqué par PASCAL avec le « le voilà » qui attire l'attention du lecteur sur le double sens du divertissement. Enfin l'homme ne peu penser qu'à une chose comme nous le dis le texte, ici « rempli du soin de prendre un lièvre » ce qui nous prouve que malgré la mort de sa femme et de son fils l'homme ne peut penser qu'à une seule chose et ne peut apporter de la compatis pour la mort de sa femme et de son fils, car l'homme est en train de se divertir. Ainsi, le divertissement de l'homme, ici, peut avoir un double sens, nous pouvons considérer que l'homme utilise le divertissement comme moyen pour oublier ses pensées tristes et inquiétantes et être préoccupé que du moment présent, ou l'homme utilise le divertissement comme une forme de lâcheté pour ne pas faire face à la tristesse et aux événements. Cette réflexion autour du malheur de l'homme et de son absence d'émotions ainsi que du divertissement, nous a amené à réfléchir autour de la pensée inverse de l'auteur, c'est à dire est-ce que l'homme doit faire face à la vie et s'occuper de choses importantes, voir tragiques, sans se divertir.  

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