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Lecture linéaire du pouvoir des fables de la Fontaine

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Par   •  10 Février 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 000 Mots (4 Pages)  •  1 532 Vues

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Lecture linéaire

intro :

Le Pouvoir des fables, est une fable écrit par Jean de la Fontaine, qui paru en 1678, qui est la quatrième fable dans le livre VIII. Elle appartient au mouvement du classicisme. Jean de la Fontaine est un fabuliste du 18 ème siècle L’extrait qui nous intéresse ici est la deuxième partie de la fable, qui commence à partir « Dans Athènes … ». Dans cet extrait, Jean de la Fontaine veut montrer le pouvoir de la fable pour convaincre le roi d’Angleterre de ne pas rejoindre l’alliance entre l’Espagne, l’Autriche et la Hollande contre la France .Celle-ci se distingue des autres, car contrairement à son habitude, il n’y aucune présence d’animaux dans cette fable. Mais également car cette fable est une mise en abyme, c’est à dire qu’il y a une fable dans une fable.

Lecture de la fable

Dans quelle mesure, la fable à le pouvoir d’instruire et de convaincre ?

Dans un premier temps, nous verrons l’échec à se faire entendre ligne36 à 49, puis la fable dans la fable ligne 50 à 67 et pour finir la morale ligne 68 à 72.

1er mouvement :

        Nous pouvons voir grâce au adjectifs peu flatteur qu’utilise Jean de la Fontaine pour qualifier le peuple « vain et léger », il les dévalorise donc. Nous pouvons également voir que Jean de la Fontaine en ayant recours à des verbes comme « courut » (v.38), « parla fortement » (v.40) ou encore « tonna » (v.44) insiste bien sur le fait que l’orateur est très énergique et parle très fort mais que malgré cela personne l’écoute. Cette obstination de l’orateur à se faire entendre est mis en valeur grâce à une prosopopée (v.42) « A ces figures violentes » à la suite de cette prosopopée la mise en rejet de celle-ci insiste encore plus. Suite au discours rhétorique de l’orateur sans succès, l’auteur  grâce à une satire « tyrannique », montre que l’orateur ne veut pas convaincre, mais veut « forcer les cœurs » (v.39) il dévalorise donc l’orateur mais ce n’est pas du tout car en fin de vers, Jean de la Fontaine fait une mise en opposition de « tyrannique » et « république »(v.38-39) qui montre que le discours de l’orateur est complètement en décalage avec ce qu’attend le peuple.

 Au vers 41, il y a un renforcement du fait que le peuple n’écoute pas l’orateur avec « On ne l’écoutait pas ». « Exciter les âmes les plus lentes » au vers 43, dévalorise encore une fois le peuple en les faisant passer pour des idiots. Au vers 46  il fait également une métaphore « l’animal aux têtes frivoles » qui utilise un animal pour qualifier le peuple. Avec toutes ces dévalorisations vient s’ajouter au vers 49, « combats d’enfants », ce qui met encore plus le fait que le peuple est présenter comme puéril, comme des enfants qui préfèrent regarder des "combats d'enfants" plutôt que d'écouter les paroles de l'orateur.

Le fait également que l’orateur utilise le discours indirect rend la lecture beaucoup plus ennuyeuse.

2ème mouvement :

        Dès le vers 50 jean de la Fontaine avec la question de « que fit le harangueur ? » qui met dans l’attente le lecteur d’une réponse. La fable devient plus intéressante grâce au passage du discours indirect au discours direct. Ainsi commence la fable dans la fable v.51 à 55 c’est à dire la fable de l’orateur dans celle de Jean de la Fontaine. Il y a également la présence du nom Cérès qui est une divinité, associée à la moisson, à laquelle les Athéniens étaient très attachés. Il y a également un parallélisme de construction « comme l’Hirondelle en volant » qui revient à dire que la fable de l’orateur n’est pas très captivant. Il y a également un chiasme v.56-57 avec « que fit-elle ? Ce qu’elle fit ? », ainsi grâce à grâce à ça on peut savoir que le peuple écoute enfin l’orateur puisqu’ils lui répondent. Ensuite Jean de la Fontaine, au vers 62 fait une référence à Philippe II, roi de macédoine en IV avant J.C, grâce à la question rhétorique « Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ? ».  Ainsi l’orateur à enfin réussi à capter l’attention du peuple grâce à une fable simple et facile à comprendre.

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