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Le pouvoir des fables- La Fontaine/ Lecture linéaire

Fiche : Le pouvoir des fables- La Fontaine/ Lecture linéaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Juin 2020  •  Fiche  •  667 Mots (3 Pages)  •  10 631 Vues

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                                          LE POUVOIR DES FABLES

INTRODUCTION:

Le pouvoir des fables est la quatrième fable du livre VIII publié en 1678. Contrairement à son habitude, dans cette fable , Jean de La Fontaine ne met pas en scène des animaux.

dans cette fable, Ce récit met en jeu deux personnages qui s’affrontent : « l’orateur » d’une part, le peuple d’Athènes, de l’autre. il montre la supériorité et l’efficacité de la fable sur les longs et ennuyeux discours.

Qu’est-ce qui rend la fable plus efficace que le discours selon La Fontaine ?

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  • Au (v.1) La Fontaine nous donne des informations sur le lieu et le temps, et qualifie  avec des adjectifs dévalorisants les Athéniens de « peuple vain et léger »
  • On remarque l’inquiétude d’n orateur qui veut attire l’attention du peuple à un danger qui va toucher leur patrie.
  • L'orateur est "tyrannique, il ne veut pas convaincre, mais veut "forcer les cœurs".
  • On remarque une opposition des termes « tyrannique » et « république », pour montrer que l'orateur ne s'inscrit pas dans la démocratie athénienne.
  • L'orateur est énergique comme on l’indique : « courut », « parla fortement », « tonna » , mais le peuple ne semblent pas intéressé à son discours , cela est remarqué par: « il n’écoutaient pas .
  • L’orateur a recourut à une autre stratégie violant remarqué par le champ lexical « forcer » « fortement » « violentes » « tyrannique ».
  • Il y’a un contrast entre l’orateur attentif et inquiet, et entre le peuple léger qu’on peut remarquer son insouciance « les âmes les plus lentes » « il fit parler les morts » « personne ne s’émut »
  • D'habitude La Fontaine humanise des animaux dans ses fables, ici il fait le contraire il dévalorise le peuple en les définissant par la métaphore d’un animal « L’animal aux têtes frivoles ».
  • On remarque le Champ lexical de la parole« parla » (v.5); « parler […], tonna, dit ce qu'il put »(V.9)
  •  L’expression « combats d’enfants » est mise en évidence par le rejet et s’oppose à la nécessité de se battre pour sauver Athènes.
  • Les V.9-10-11-12-13-14 traduisent l’échec total de cette stratégie.
  • L’orateur réalise que le peuple a besoin d’être diverti pour prêter attention « Que fit le harangueur? Il prit un autre tour » donc il raconte une fable très simple qui attire l’attention du peuple. On a alors un Passage du discours indirect au discours direct.
  • Mais l’orateur ne termine pas son récit , c’est l’occasion d’interpeller le peule et les mettre face à leur immaturité.
  • « L’assemblée à l’instant / Cria tout d’une voix: et Cérès, que fit-elle? »montre que Le changement de stratégie est  efficace .

  • « Ce qu’elle fit? Un prompt courroux / L’anima d’abord contre vous/ Quoi, de contes d’enfants son peuple s’embarrasse! » (v.22et 24). Il dénonce ainsi leur goût pour les fables alors qu’ils ne s’intéressaient pas du tout à son discours auparavant et les met en garde contre la menace qui pèse sur eux, à cause de Philippe de Macédoine, qui est leur ennemi .
  • « Et du péril qui le menace / Lui seul entre les Grecs il néglige l’effet/ Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ? » (v.25-27). Ici, l’orateur utilise des questions rhétoriques pour dénoncer le comportement naïf de son peuple.
  • « A ce reproche l’assemblée, / Par l’apologue réveillée, / Se donne entière à l’Orateur » indique la victoire finale de l’orateur.
  • Dans la dernière partie de cette fable, La Fontaine révèle son amour pour les fables "moi-même", "plaisir extrême", "amuser" et montre que la fable est plaisante.
  • Dans les deux derniers vers, La Fontaine ne parle plus de l'utilité des fables, mais bien seulement de leur vocation à amuser .


CONCLUSION:

La mise en abyme  permet La Fontaine d’illustrer son propos et de faire l’éloge de l’apologue : la fable a plus d’impact que le discours car elle fait appel à un besoin primaire de l’homme, touchant son cœur et non sa tête.

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