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Lecture linéaire le pouvoir des fables / Jean de la Fontaine

Commentaire de texte : Lecture linéaire le pouvoir des fables / Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  897 Mots (4 Pages)  •  381 Vues

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Séquence Imagination et Pensée au XVIIème siècle : LL1 Les Fables, Jean de la Fontaine : Le Pouvoir des Fables

La Fontaine homme soutenu par les siens mais trahi par ses ennemis était auteur de fables au XVIIème siècle. D’abord présent à la cour étant le protégé de Mr Nicolas Fouquet, il est pris comme ennemi par le ministre Colbert lors de la chute de Mr Fouquet. En effet, Jean de La Fontaine avait pour but de défendre Nicolas Fouquet et de dénoncer au peuple, à travers ses fables, l’abus de pouvoir du roi mais aussi et surtout les stéréotypes qui régissaient la société du XVIIème siècle. Effectivement, la Fontaine a écrit 12 livres de fables au cours de sa carrière. Mais la fable qui nous intéresse est « Le Pouvoir des Fables » issu du livre VIII, nous étudierons la seconde partie de la fable allant du vers 34 à 70. Cela étant, je vais tout de même résumer rapidement la 1ère partie afin de recontextualiser la fable et de pouvoir la comprendre dans son ensemble. Donc les vers 1 à 33, nous apprennent que La Fontaine écrit cette fable pour adresser un message à Mr de Barillon, ambassadeur français envoyé en Angleterre afin de convaincre les Anglais de se rallier à la France et non à la Hollande pendant la guerre de 1672. Vint ensuite la seconde partie de la fable, qui met en scène un orateur dans Athènes prônant la volonté contraire de l’ambassadeur présente dans la 1ère partie, c’est-à-dire qu’il demande à l’assemblée de prendre les armes pour partir en guerre. De ce fait et grâce au titre, nous pouvons en déduire que Jean de La Fontaine cherche à montrer ou plutôt à prouver le pouvoir de persuasion des fables.

LECTURE DE LA FABLE

A présent, nous allons voir comment la Fontaine parvient à pratiquer l’art de la persuasion à travers ses fables. Pour cela, j’ai décidé de découper le texte en suivant son schéma narratif. Ainsi la 1ère partie allant de la ligne 34 à 35 et correspondant à la situation d’énonciation, la seconde de la ligne 36 à 47 étant l’élément perturbateur, la troisième de la ligne 48 à 60 parlant des péripéties, la quatrième de la ligne 61 à 64 traitant de l’élément de résolution et enfin la dernière partie de la ligne 65 à 70 résumant la morale de la fable.

Donc, commençons par la situation d’énonciation, elle nous apprend que l’histoire se déroule dans Athènes. On remarque qu’Athènes est écrit sans « s » ce qui constitue une licence poétique dans le but de respecter l’hétérométrie du vers et donc d’éviter une 13ème syllabes. D’autre part, « autrefois » situe l’époque, la situation est démontrée par « sa patrie en danger » au vers 35 qui montre l’inquiétude de l’orateur étant le personnage. On passe donc à la seconde partie soit l’arrivée de l’élément perturbateur. L’orateur a pour but de s’adresser à l’assemblée et de les convaincre de mener une guerre, mais seulement il ne parvient pas à capter l’attention de cette dernière « ne daignait l’écouter », « tous regardaient ailleurs ». Donc personne ne l’écoute et ainsi c’est impossible pour lui d’exposer son opinion malgré son utilisation d’un discours sérieux et violent surement dans le but de choquer son audit mais rien n’y fait, ils n’en n’ont que faire. « On ne l’écoutait pas : l’orateur

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