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RIN1016 Travail noté 1 Série B

Étude de cas : RIN1016 Travail noté 1 Série B. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2018  •  Étude de cas  •  3 420 Mots (14 Pages)  •  2 353 Vues

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RIN1016-TN1-SÉRIE B

QUESTION 1 (6 points)

L’environnement économique:

               D’abord, l’environnement économique fait référence à l’ensemble des facteurs externes qui ont une influence sur le rendement d’une entreprise et donc sur  les stratégies et décisions qu’elle prendra. Plus précisément, on fait référence à des facteurs sociaux tels que la culture, la démographie, le niveau de chômage et habitudes de consommation, des facteurs politiques et légaux tels que des décisions politiques, des facteurs économiques tels que les revenus des citoyens, et des facteurs technologiques tels que des innovations pouvant affecter le fonctionnement d’une entreprise.[1] Ces facteurs auront donc une influence sur la gestion de la rémunération puisque c’est en fonction de ces derniers que l’entreprise décidera de la façon dont sa rémunération sera gérée. Dans le cas de la Boulangerie Hector, la gamme de produits vendus est basée sur des produits du terroir, que l’on retrouve aussi dans quelques épiceries indépendantes. Par contre, sa clientèle est fidèle puisque ses produits sont en demande considérant que ses produits sont faits à la main, frais du jour et de conception artisanale. Récemment, on note une hausse mondiale sur le prix du blé, ce qui pousse la direction à s’interroger sur la capacité de l’entreprise à rester concurrentielle.  Cette hausse de prix augmente les coûts de l’entreprise, ce qui la poussera à revoir l’élaboration de sa stratégie formelle de rémunération globale. En effet, si les coûts de la matière première sont plus élevés, l’entreprise aura moins de liquidités et la rémunération directe ou versée en espèces aux employés risque d’être moins élevée.

L’état de la concurrence:

               Selon Pfeffer (1994), « la difficulté que les organisations ont à acquérir et à conserver une position concurrentielle durable résulte souvent de leur incapacité à attirer et retenir du personnel compétent ».[2] Dans le cas de la Boulangerie Hector, l’entreprise a une difficulté à retenir son personnel puisque les salaires chez les entreprises concurrentes sont plus élevés que ceux qu’elle propose à ses employés. La rémunération directe en espèces qu’elle offre à ses employés, soit le salaire et les allocations et primes diverses, n’est pas idéale puisqu’elle est incapable de garder ses employés fidèles à l’entreprise. En effet, selon une enquête interne réalisée au cours des derniers mois, il en résulte que les salaires des boulangers-pâtissiers, ainsi que ceux des chefs boulangers et commis-boulangers chez Boulangerie Hector, sont 15% inférieurs à ceux offerts sur le marché. Ainsi, ces facteurs sont à considérer dans l’élaboration de la stratégie formelle puisque l’entreprise perd ses employés, qui préfèrent aller travailler dans des entreprises concurrentielles où les salaires moyens sont plus élevés, tels que des hôtels ou des restaurants par exemple.

La stratégie d’affaires:

               Ensuite,  « l’alignement vertical, par l’entremise de la perspective comportementale, suggère que chaque stratégie externe (stratégie d’affaires) requiert des comportements spécifiques et que le rôle de la GRH est justement de stimuler ces comportements (Schuler et Jackson 1987) »[3]. Ainsi, les politiques et pratiques de rémunération doivent être cohérentes par rapport à leurs stratégies d’affaires.[4] Dans le cas de la Boulangerie Hector, la stratégie d’affaires repose sur deux objectifs, soit premièrement un déploiement marketing d’envergure qui cible les clients actuels des concurrents que des nouveaux marchés maritimes, et deuxièmement, une réduction des coûts d’opération en vendant des produits du terroir en ligne. « Selon le modèle de Porter (1980), pour être concurrentielles, les entreprises doivent opter pour l’une ou l’autre des deux grandes stratégies génériques : (1) le leadership par les coûts, ou (2) la différenciation de leurs produits et services.»[5] Pour Boulangerie Hector, la direction vise principalement à réduire ses coûts, ce qui aura un effet sur sa rémunération globale puisqu’elle risque de diminuer.

Le mode traditionnel de gestion de la rémunération:

               Pour ce qui est du mode traditionnel de gestion de la rémunération chez Boulangerie Hector, comme mentionné plus tôt, les salaires sont moins élevés que ceux des concurrents. Les salaires sont aussi gérés à la discrétion des directeurs de succursales. Par contre, afin de maintenir la qualité de ses produits et diminuer son taux de roulement de personnel, M. Hector Bureau, propriétaire de l’entreprise, pense que le travail d’équipe et le développement des compétences techniques de ses employés permettraient à son entreprise de réussir. Des études menées auprès de salariés rémunérés en fonction de leurs compétences montrent que ces derniers trouvent plus juste cette façon de faire plutôt que le mode traditionnel de rémunération.[6] En effet, si les salaires étaient plus élevés que ceux offerts sur le marché, que le contenu du travail était plus varié et enrichi de façon à permettre le développement des employés, et que les employés avaient un plus grand contrôle sur les salaires, cela permettrait d’avoir une meilleure gestion de la rémunération globale.

La culture de l’organisation:

               Finalement, « la culture d’une organisation correspond aux valeurs, aux croyances et aux actions qui sont partagées, qui se sont développées au sein de l’organisation et qui guident les comportements des employés »[7]. Elle est étroitement liée au mode traditionnel d’une entreprise. Chez Boulangerie Hector, la gestion est fondée sur le contrôle puisque les salaires sont contrôlés par les directeurs. De plus, des salaires de base sont offerts aux employés à l’entrée, peu importe leur niveau de qualification. Ils ne sont donc pas récompensés selon leurs compétences. Les salaires sont d’ailleurs plus bas que ceux offerts chez les concurrents. Le taux de roulement du personnel est donc élevé et le climat de travail houleux. À l’aide d’un système de récompenses par exemple, les employés pourraient être plus motivés de rendre de meilleurs résultats à l’entreprise.

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