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ADM2015 TN1

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Par   •  30 Juillet 2021  •  Dissertation  •  3 216 Mots (13 Pages)  •  751 Vues

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ADM 2015

Analyse de Presse

Comportement du Consommateur

[pic 1]

ADM 2015

Comportement du consommateur

Série A, B, C ou D, etc., s’il y a lieu

TRAVAIL NOTÉ

Analyse de Presse (15%)

        Remplissez soigneusement cette feuille d’identité.

        Rédigez votre travail, en commençant à la page suivante.

        Sauvegardez votre travail de cette façon : SIGLEDUCOURS_TN1_VOTRENOM.

■        Utilisez le Dépôt des travaux pour acheminer votre travail à votre professeur ou son délégué. http://www.teluq.ca/mateluq/

Feuille d’identité

Nom : Rioux                Prénom        Philip Edmond        

Numéro d’étudiant        21292445                Trimestre        Session d’été        

Adresse        2008 rue Dubreuil        

Apt 306                Code postal        J1H 5N9        

Téléphone        Domicile                        Travail                

        Cellulaire        (819) -570-2197        

Courriel        rioux.philip_edmond@univ.teluq.ca

Nom du professeur ou son délégué   Lilia Boujbel        

Réservé à l’usage du professeur ou son délégué

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Date d’envoi                     [pic 2]


Section 1 : Présentation de la consommation controversée, synthèse des deux articles et des argumentations respectives

Vers la fin de l’année 2018, le gouvernement Canadien, Justin Trudeau, a procédé à la légalisation quant à la consommation de la marijuana. En effet, Trudeau a confirmé que trois provinces, incluant le Québec, allait permettre l’usage de la marijuana à des fins récréatives à partir du 17 octobre 2018. Cette légalisation a fait en sorte que le Canada devenait le premier pays occidental à légaliser la substance. Cette annonce a provoqué des vagues d’encouragements mais aussi un bon nombre de critiques. Inquiétudes, fébrilité et questionnements : le débat sur la légalisation du cannabis a été houleux depuis quelques années.

Le premier article présente les risques possibles à la consommation du cannabis. On ne peut nier que la marijuana reste une drogue, qu’elle soit catégorisée comme drogue douce ou non. La consommation de celle-ci a certainement des effets négatifs, et encore plus pour les adolescents qui en consomment de façon plus régulière. Or, des recherches réalisées auprès des jeunes fumant régulièrement du cannabis démontrent certains liens entre leur consommation et une panoplie de problèmes, comme des symptômes de dépression et d’anxiété (Radio Canada, 2018). Même s’il y a des effets négatifs face à la consommation de celle-ci, la perception des effets par les jeunes est plutôt positive et ses effets négatives, qui peuvent être ressentis même par des consommateurs inexpérimentés, tels que l’anxiété intense, la panique et les symptômes psychotiques, ne ressortent pas aussi souvent. Les méfaits à long terme non plus. Ce sont en effet plus particulièrement les problèmes de santé mentale qui ont été largement évoqués par les tenants d’une position plus ferme à l’égard du cannabis. Les dangers possibles pour la santé mentale des adolescents sont bel et bien véridiques, particulièrement lorsque le cerveau de ces jeunes est encore en phase de croissance. Un psychiatre de l’Université de Montréal a révisé une centaine de recherches scientifiques sur le cannabis et ces effets; celui-ci est venu à la conclusion que de fumer du cannabis avant l’âge de 15 ans comporte un réel risque. De plus, la plante en question peut faire des causes de déclenchement de psychose ou de schizophrénie (Radio Canada, 2018).

Le deuxième article explique le modèle du Colorado et ces résultats positifs. Il y a un peu plus de 6 ans, l’état américain du Colorado a mis en place une politique bien avant-gardiste concernant la marijuana. Dans cet état, la production et la vente de marijuana sont supervisées par les autorités locales, alors que la consommation et la possession sont légales pour les gens de 21 ans et plus, comme c’est le cas dans la province de Québec. Il est donc possible de se procurer de la marijuana à des fins de consommation personnelle dans un commerce spécialisé, par exemple la Société Québécoise du Cannabis (SQDC). Pour le gouvernement, il récolte les taxes et impôts des producteurs et vendeurs, qui sont désormais légaux. De plus, les consommateurs de cette drogue douce peuvent en faire pousser chez soi, à condition qu’ils soient enregistrés au préalable. Cette politique ne vise pas à interdire ou décourager la consommation, mais bien à légaliser le tout et également recueillir les taxes, tel que pour l’alcool. Par conséquent, l’état du Colorado a eu un boom économique : en 2015, 996 millions $ ont été perçus en taxes sur la vente de marijuana, ce qui est presque 50% de plus que l’année précédente. De plus, selon la FBI, la criminalité a baissé de 10% comme le nombre d’accidents de la route aussi (Hotte, 2016). La légalisation de la marijuana a ainsi comme résultat la construction d’écoles, une baisse de la criminalité, la création de près de 20 000 emplois, une augmentation considérable du prix des maisons, ainsi que le tourisme qui a connu un boom incroyable. Non seulement que le modèle du Colorado a eu des résultats positifs face à cette politique, la légalisation pourrait banaliser le produit; spécifiquement pour nos jeunes. À ce titre, les parents ont raison de s’inquiéter face à cette mesure puisque la marijuana est une drogue qui peut causer la dépendance, au même titre que l’alcool et la nicotine. Cependant, les parents doivent faire face à la réalité : au Québec et au Canada, de 30 à 50% des jeunes âgés de 12 à 17 ans consomment de la marijuana. Les jeunes choisissent déjà de consommer de la marijuana, et ce, en dépit des politiques répressives avant la légalisation en 2018 (Hotte, 2016). Généralement, les jeunes vont acheter de la marijuana au dépend d’un trafiquant qui pourrait aussi offrir d’autres drogues de synthèse dangereuse comme les méthamphétamines, l’Ecstasy, le Fentanyl ou le Crystal Meth. Évidemment, la consommation globale risque d’augmenter mais les opposants de cette mesure peuvent se réjouir du fait que la marijuana est moins dommageable que l’alcool et le tabac. Bref, l’article conclut que plusieurs parents préfèrent qu’un jeune trouve le moyen de se procurer de la marijuana dans un commerce légal, plutôt que chez un trafiquant.

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