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RIN 1014 TN3D

Dissertation : RIN 1014 TN3D. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Août 2019  •  Dissertation  •  1 950 Mots (8 Pages)  •  569 Vues

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  1. On parle beaucoup du syndrome du stress post-traumatique (SSPT) chez les militaires. En quoi consiste-t-il? (2 points)

Tel qu’il est décrit dans le manuel « Problèmes de sécurité au travail » rédigé par Marie-Josée Legault et Jacqueline Dionne-Proulx. « Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est une forme de trouble anxieux qui fait suite à un événement particulièrement traumatisant sur le plan psychologique : attentats, bombardement, accident grave, catastrophes, violences physiques, viols…

La personne qui présente le SSTP peut être la victime elle-même de l’événement. Elle peut être la témoin d’un accident survenu à un proche, ou d’une catastrophe ayant concerné de nombreuses victimes. Le syndrome se présente sous forme d’une sorte de retour permanent de l’événement, sous forme de cauchemars, ou d’envahissement de la conscience chez le sujet éveillé, des souvenirs fréquents. Ces troubles s’accompagnent souvent d’insomnie, de dépression, d’irritabilité, parfois de violences, de conduites pathologiques ou d’abus, comme l’alcoolisme. Au pire, ils entrainent une mésadaptation sociale importante qui rend la victime incapable d’occuper un emploi, par exemple. » (Legault et Dionne Proulx, 2003, pp. 472-473)

« Selon le DSM-IV, le SSPT découle de l’exposition à un événement traumatique qui provoque chez l’individu de la peur, de la détresse ou de l’horreur ».

Puis, selon le site officiel du gouvernement du Québec[1], « les signes caractéristiques d'un trouble stress post-traumatique sont :

  • un sentiment de peur intense, d’horreur et d’impuissance accompagnée d’un ou de plusieurs des symptômes suivants :
  • palpitations cardiaques (cœur qui bat anormalement vite),
  • respiration rapide,
  • tremblements,
  • frissons,
  • transpiration excessive.
  • Des flash-back;
  • des pensées qui s’imposent à l’esprit et deviennent incontrôlables. À cause de ces pensées, la personne atteinte ressent de la détresse, qui se manifeste par de l’anxiété et de la dépression;
  • de la difficulté à ressentir certaines émotions, par exemple la tendresse et le désir sexuel;
  • de la difficulté à se concentrer;
  • de la difficulté à trouver le sommeil;
  • un besoin d’être continuellement en état d’alerte, prêt à réagir. »

« Sur le plan clinique, le diagnostic requiert que les symptômes de reviviscence, d’évitement et d’hyperactivité neurovégétative soient présents durant un mois ». (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 474) Ces symptômes peuvent débuter quelques semaines après l’événement.

  1. a) Quels sont les risques dominants dans l’imprimerie et l’édition? (2 points)

Les risques dominant dans l’industrie de l’imprimerie et de l’édition sont :

  • Les accidents liés à la manutention, notamment par la présence de chariot élévateur. (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 632)
  • Les accidents qui surviennent à l’entrée et à la sortie des presses (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 633);
  • Les maladies professionnelles causées par le bruit (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 633) et les intoxications aux produits chimiques, notamment, au monoxyde de carbone. (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 516)

b) Quels sont les modes de préventions recommandés? (2 points)

Les modes de préventions à privilégier sont :

Les chariots élévateurs :

  • Le poste de conduite doit être muni d’un bouclier protecteur qui protège l’opérateur d’un écrasement en cas de renversement. La norme établie par le fabricant ne doit toutefois pas être dépassée;
  • La délimitation des zones de circulation ainsi qu’une limite de vitesse doit être établie ainsi que la présence d’un avertisseur en état de marche;
  • Les opérateurs doivent toujours dégager la charge du sol d’environ 15 centimètres et aucun travailleur ne devrait se trouver sous le chariot;
  • Les chariots doivent être soumis à un programme de vérification et d’entretien préventif assurant en tout temps leur bon fonctionnement et doivent posséder la puissance voulue pour effectuer le transport;
  • Les pinces et les fourches doivent faire l’objet d’une vérification attentive.

(Legault et Dionne Proulx, 2003, pp. 516-517)

Les produits chimiques :

  • Les mesures de surveillance de l’environnement du milieu de travail et l’élimination à la source constituent les mesures à privilégier.
  • La substitution de produit lorsque cela est possible;
  • Le port d’équipement de protection individuelle là où les postes de travail se situent dans des zones à risque.

(Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 634)

           Le bruit :

  • Réduire à la source par l’amélioration des équipements et, à tout le moins empêché sa propagation
  • Le port d’équipement de protection individuelle là où les postes de travail se situent dans des zones à risque. (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 634)

  1. Quels sont les risques particuliers pour la sécurité dans le travail effectué par Pierrette? (4 points)

Risques de glissades, dérapages et chutes :

  • Risque de chute puisqu’il y a une dénivellation du plancher qui ne semble pas indiqué.
  • Risque de chute de glissages, de dérapages et de chutes puisqu’elle doit pousser le bac à roulette rapidement au petit nouveau pas l’amener puisque le convoyeur n’arrête pas et qu’en plus le plancher mouiller dans certaine zone où elle doit circuler, notamment dans le réfrigérateur ou le plancher est gelé.

           Risques dus à la présence de convoyeur et de chariots élévateurs 

  • Le travail que Pierrette effectue devant un convoyeur où les morceaux de viande arrivent en grand nombre. Puisque la vitesse c’est le convoyeur qui détermine la vitesse de la chaîne, Pierrette est à « risque de lésions musculosquelettique, et ce, compte tenu des gestes répétitifs que commandent ces tâches. » (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 612)  
  • La circulation dans l’usine des chariots élévateurs peut entrainer des collisions, des heurts. (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 582)
  • Il y a aussi des risques de blessures graves qui peuvent être provoqués par le renversement du charriot ou du mauvais choix ou entretien des équipements (fourches, pinces) utilisés pour le transport des charges. (Legault et Dionne Proulx, 2003, p. 582)
  • Étant donné que Pierrette porte des vêtements amples, elle est à risque de blessures lorsqu’elle travaille devant son convoyeur et lorsqu’elle circule dans le réfrigérateur puisque ses vêtements pourraient demeurer coincés dans le convoyeur ou dans un crochet.

           Risques musculosquelettiques

  • Pierrette est à risque de développer une lésion musculosquelettique puisqu’elle doit effectuer des gestes répétitifs soit : « en coupant le gras avec son couteau puis en tirant dessus avec sa main gauche. » Les mêmes membres et articulations sont sollicités à maintes reprises. De plus, ses vêtements amples ajoutent au risque de coupure et de blessure, car elle doit effectuer des mouvements rapides et précis et ses vêtements sont un obstacle à la réalisation.  
  • Risque de blessure musculosquelettique au niveau dorsal puisqu’elle doit effectuer des mouvements de torsion répétitifs pour jeter le gras dans un bac derrière elle.
  • Risque de coupures étant donné que son principal outil de travail est un couteau, elle doit s’assurer qu’il est bien aiguisé.

Risques liés à l’organisation du travail

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