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Étude du texte au Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy

Fiche de lecture : Étude du texte au Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  329 Mots (2 Pages)  •  1 478 Vues

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Bonheur d’occasion, par Gabrielle Roy

La fonction dominante de ce texte est la fonction référentielle, car c’est un texte qui présente une description de la paroisse de Saint-Henri, à Montréal. On y retrouve beaucoup d’informations sur l’architecture de l’église (cadran, clocher, Sacré-Cœur, style jésuite), mais l’auteur tient également compte des moyens de transport, de l’économie et des technologies en présence (train, bateaux, hélices, rails, sifflets), on peut facilement comprendre le type d’industrie prédominant, le textile. La fonction poétique est secondaire. Dans le texte se développe un champ lexical de l’atmosphère et de l’air : odeur, tourbillon, suie, nuage, vapeur. On peut même percevoir un mouvement qui traverse le texte. L’attention est fixée sur le ciel, puis on descend vers le sol et le travail avec les machines. C’est une structure intéressante, évoquant la religion catholique où Dieu est au ciel et les hommes, sur terre, travaillant. Gabrielle Roy utilise des termes très imagés pour décrire St-Henri : elle parle de « flèche fantôme », de « tourbillon de suie ». Au cœur du paragraphe, il y a une comparaison intéressante présentant le village comme « un bloc séculaire fortement noué au cœur de la jungle citadine.

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La fonction dominante de cet extrait est l’expressive car dans ce monologue le personnage de Marie-Ange se plaint énormément. On ressent sa colère et son indignation lorsqu’elle dit « C’est pas juste ». Mais on sent également toute sa jalousie lorsqu’elle parle de sa voisine. Elle la traite de « grosse comme une cochonne ». Les phrases expressives, l’emploi des pronoms « JE », «MOÉ » mettent en évidence le caractère expressif du monologue. Évidemment, on ne peut passer sous silence la fonction poétique : les images d’animaux sont drôles et grossières (cochonne, vache), mais il y a aussi tout un imaginaire religieux et relié à la mort ; Marie-Ange parle du « curé » et dit que « ça (lui) brûle ». Elle s’apitoie beaucoup sur elle-même dans ce texte.

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