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Commentaire De Texte Baudelaire Le Spleen de Paris (poème)

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Par   •  13 Janvier 2013  •  727 Mots (3 Pages)  •  2 658 Vues

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Baudelaire, Le spleen de Paris (1869)

Introduction :

L’ivresse, au sens du bonheur, de vivre la vie « à fond », par la littérature, la poésie, est abordé par certains écrivains vers 1860. Tous comme ce grand écrivain Baudelaire qui a écrit Le spleen de Paris en 1869, en recueil posthume de poème en prose, sur un registre lyrique, et en utilisant l’allégorie.

Le poème Enivrez-vous, ne parle pas seulement de l’ivresse de l’alcool, mais de tout ce qui permet de se sentir en état d'ébriété, de gloire et de joie, et de sentir la libération. Le Temps est une obsession pour Baudelaire, car il est vu comme une souffrance. Cependant Baudelaire a un remède, l’ivresse du bonheur.

I - Le temps perçu comme une souffrance :

a- Le temps ennemi et bourreau

On peut le constater tout d’abord avec la personnification (ligne 2 et 11) du « Temps », qui aggrave notre destiné de mourir. A la ligne 2 « l’horrible fardeau du Temps », c’est une périphrase. Elle exprime la vieillesse, donc un poids à porter pour l’homme. Dans le texte, le vocabulaire utilisé est péjoratif, (ligne 10) « les esclaves martyrisés », avec le nom « esclaves » et l’adjectif qualificatif « martyrisées », se référent à l’homme en tant que prisonnier du Temps.

b- L’obsession du temps

A la ligne 2 « vos épaules et vous penche vers la terre », renvoie au lecteur d’être soumis par le temps, et qui nous renvois encore sur la vieillesse. Le champ lexical du temps est aussi utilisé avec les noms « horloges » (ligne 7 et 9), « l’heure » (ligne 9 et 10) ce qui provoque l’obsession du temps pour l’homme. A la ligne 11 « enivrez-vous sans cesse », on a encore une peur d’être en souffrance, donc il faut être tous le temps « ivre ». On constate également (ligne 5-6), par les compléments du nom « solitude morne » que Baudelaire voit le quotidien des humains sombre et triste et c’est une peur omniprésente. Le Temps est une obsession réelle pour Baudelaire.

II – L’ivresse perçue comme un remède :

a- Pour oublier le temps

Mais grâce à l’ivresse, Baudelaire pense qu’il peut alors combattre ce Temps.

Il a tout d’abord employé un verbe à l’impératif à la ligne 1 : « Il faut être toujours ivre… » et à la ligne 2 « il faut vous enivrer », c’est une obligation. Comme quoi il faut vivre son bonheur et se sentir libéré.

Bien sûr, ça se coordonne avec « il faut être toujours ivre… », une obligation de durée, pendant toute sa vie. C’est comme une nécessité pour mieux vivre. A la ligne 1 « Tout est là », ça explique que pour Baudelaire tout se passe grâce à l’ivresse qu’on a en nous. Avec l’adjectif « unique » (ligne 1), on comprend que la seule question à se poser c’est si l’ivresse est assez forte à l’intérieur de nous ? Il faut donc juste penser à ça.

b- Contre la solitude

On note aussi que Baudelaire

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