Voyage Au Bout De La Nuit, la Mort Du Colonel, Céline

Vision du monde et de l'homme très pessimiste dans ce récit mené par un narrateur qui incarne l'anti-héros. L'homme apparaît comme un animal sans valeur ni qualité. A aucun moment la guerre apparaît comme un moyen de défendre un idéal

La Mort Du Colonel

Voyage Au Bout De La Nuit

INTRODUCTION:

Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, abrégé en Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie, et mort le 1er juillet 1961 a Meudon,, est un écrivain et médecin français.

Voyage au bout de la nuit est le premier roman de Céline publié en 1932. Ce livre manqua de deux voix le Prix Goncourt mais obtint le Prix Renaudot.

Il s'inspire principalement de son expérience personnelle à travers son personnage principal Ferdinand Bardamu: Céline a participé à la 1ere Guerre Mondial en 1914. Il expose ainsi ce qui est pour lui la seule façon raisonnable de résister à une telle folie: la lâcheté.

Dans cet extrait, il dénonce l'absurdité et les atrocités de la guerre. L'explosion d'un obus causant la mort d'un colonel et d'un soldat est l'occasion pour Céline de faire la description décalée d'un véritable carnage et d'exprimer avec virulence son antimilitarisme.

LECTURE:

REPRISE DE LA QUESTION POSEE:

Annonce du plan - axes de lecture :

EXPLICATION DE TEXTE:

I – Une série de suspens

A – Le messager pitoyable

1er paragraphe: description du messager: il semble désorienté («vacillant» (l 1) , «oscillait» (l 2); «petits cris avortés» (l 4)), reste obéissant et discipliné («se remit au «garde-à-vous» l 1) , «les petits doigts sur la couture du pantalon» (l 1-2) ), mais a peur («ses mâchoires tremblaient» (l 3) et on ne sait pas si sa sueur (l 2-3) provient de sa peur ou du fait qu’il vient de courir.

Il est comparé à un «petit chien qui rêve» (l 4) => peut être péjoratif, mais aussi un terme appartenant au registre pathétique : montre sa fragilité face à l’horreur qu’il vient de subir l4-5 (parler ou pleurer ?) vient conforter cette présence du registre pathétique.

Les points d’exclamation qui animent ses propos (l 14, 16 et 18) témoignent encore de son émotion (débordante).

B – Le ralentissement du recit

Avant de savoir ce qui est arriver au messager, le second paragraphe amplifie l'angoisse du lecteur face a l'attente. Ce paragraphe est d’ailleurs a l'imparfait qui sert ici a évoquer une action de second plan. Ce second paragraphe nous informe sur l'arrivee des allemands «Au fin bout de la route.

II – La guerre vue comme une mauvaise plaisanterie

A – Une farce sans conséquences

Atténuer la guerre → euphémiser («Nos allemands»l.10)

Allemands farceurs «Ils poursuivaient leurs sottises» alors qu’ils cherchent

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