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Commentaire sur le roman Voyage Au Bout De La Nuit de Céline

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Par   •  4 Mars 2013  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  9 074 Vues

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Commentaire Composé : « Voyage au bout de la nuit », Céline.

Intro : Voyage au bout de la nuit, publié en 1932, est le premier roman de Céline, qui est un auteur Français connu pour son style étonnant, par l’utilisation du langage « parlé » et la violence de ses récits.

Le Roman « Voyage au bout de la nuit », s’inspire de l’expérience personnelle de Céline pendant la Première Guerre Mondiale, à travers son personnage principal : Ferdinand Bardamu. Ce récit est donc une autobiographie dans laquelle l’auteur va exposer les horreurs et les absurdités de la guerre qu’il a pu rencontrer durant son expérience en tant que soldat pendant la Guerre.

Le texte que nous allons étudier est un extrait de ce roman. Dans cet extrait, un messager apporte des mauvaises nouvelles à Ferdinand, en lui annonçant que le maréchal des logis Barousse a été tué. Mais Bardamu, déshumanisé par la guerre, s’en contrefiche de ce que le messager lui annonce et ne pense qu’à se rationner. Leurs « dialogue » est ensuite interrompu par la reprise des bombardements d’obus.

Nous allons démontrer comment les absurdités et les horreurs de la guerre sont-elles traduites dans ce texte.

Dans une première partie nous allons montrer que le héro, Ferdinand Bardamu, est transformé en anti-héro par la guerre en devenant passif à la scène et choquant dans son langage.

Et dans la seconde partie, nous allons relever les horreurs de la guerre par la violence et la souffrance des êtres, par la déshumanisation et le manque de communication des soldats.

I/ a. Ferdinand Bardamu, le personnage principal de l’histoire, incarne l’auteur dans ce récit. En effet, la scène est vue par ce personnage. L’utilisation de ce point de vue interne permet au lecteur de se sentir proche du personnage et donc de percevoir ses sentiments et ses émotions face à cette scène horrible qu’est la guerre. Durant tout l’extrait, on perçoit ses sentiments et ses pensées, on ressent alors que Ferdinand est dépassé par ce conflit. Il n’est plus lui-même, comme à la ligne 31 « Barousse qui venait d’éclater comme l’autre nous l’avait appris » ou encore à la ligne 37 « de sacrées ordures que j’aurais aidé bien volontiers à trouver un obus comme Barousse », cela montre bien que la mort ne le choque plus, qu’elle lui est même familière.

b. L’auteur critique aussi une valeur importante de la guerre, qui est l'héroïsme. Pour lui, la pire chose dont les humains sont capables est la guerre car les conséquences de cette situation sur les hommes sont désastreuses. Le colonel est donc un faux héros, qui ,sous les tirs et les bombardements se comporte comme un homme sans cœur. Lorsqu'on lui déclare que le maréchal Barousse est mort, le colonel Ferdinand reste parfaitement indifférent. Il suffit , pour s'en convaincre, d’anlyser les paroles de Bardamu lors du dialogue avec le messager. Le colonel ne fait que répéter « et alors ? » et ne s’intéresse au final qu’au pain dont devait s’occuper Barousse. Manger devient plus importante que la vie des hommes. Même si sur un champ de bataille, il faut s'occuper des soldats vivants, l'absence totale de pitié pour Barousse montre que le personnage est devenu une personne insensible. De plus, Ferdinand se montre individualiste quand il parle de la guerre comme une issue pour se débarrasser des « sacrées ordures » comme il le cite à la ligne 37. « Chacun sa guerre » est une expression égoïste qui souligne bien le désastre des hommes pendant une guerre, qui ne pensent qu'à « sauver leur peau », au détriment des autres.

c. Pour accentuer l’anti-héroïsme de son personnage, Céline utilise un discours choquant et familier lorsque celui-ci parle avec le messager ou lorsqu’on perçoit ses pensées. En effet, Ferdinand au début du récit parle du messager comme un « petit chien qui rêve » ce qui montre son arrogance envers ses camarades de l’armée Française. Ensuite, pendant le dialogue entre le messager et lui-même, il reste indifférent à ce que Barousse lui raconte et ne pense qu’à manger le pain que le maréchal devait

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