Ubu roi

Né en 1873 à Laval en France, Alfred Jerry, débute en demeurant un auteur peu connu de la population. Il commence sa carrière en publiant des poèmes, de petits textes ainsi que des articles dans des revues. Il devient un personnage célèbre dans le Paris Artistique. Le personnage de père Ubu fait sa première apparition dans le poème de Guignol. Au fil du temps, Jarry parvient à devenir un auteur célèbre. Dans l’œuvre Ubu roi, qui demeure une pièce non-figée selon l’auteur, présente certaine tare de l’humanité. Ces défauts sont véhiculés par le personnage de père Ubu et de mère Ubu. Dans ce texte, il sera question de violence et d’avidité.

En premier lieu, bien que parfois discret, l’avidité est très présente dans le comportement des deux personnages principaux tout au long de l’œuvre d’Alfred de Jarry. Le désir ardent de richesse est l’une des quêtes de mère Ubu. Dans cet extrait, présent vers la fin de la pièce, Père Ubu accuse sa femme de lui avoir pris ses biens sans qu’il en ait la moindre connaissance, le lecteur en prend aussi connaissance concrètement : « Mais enfin je suis content de savoir maintenant assurément que ma chère épouse me volait. » Pour poursuivre, Mère Ubu démontre une soif de pouvoir, celle-ci est présentée dans plusieurs extraits. » A l’aveugle du Père Ubu, elle le pousse progressivement à tuer le roi Venceslas. Dans cet exemple : « Qui t’empêches de massacrer toute la famille et de te mettre à leur place ? » Ici, elle exerce un pouvoir sur son mari. Elle désire obtenir le pouvoir du roi actuel comme, autrefois, Père Ubu a été roi d’Aragon. Pour terminer, ce personnage grotesque qu’est le père Ubu possède l’avidité alimentaire. « Oui, entends-tu, Pile ? hâte-toi. Hâtez-vous tous les deux ! Embrochez la bête, j’ai faim, moi ! » Il ordonne à Pile & cotice de se dépêcher à subvenir à son besoin. Bref, les deux personnages Ubu sont des figures par laquelle les désirs ardents sont véhiculés et par le même fait ressenti par le lecteur.

En deuxième lieu, la violence est présentée lors des batailles ainsi qu'entre les personnages secondaires et principaux. Dans le premier exemple de violence économique, le comportement tyrannique du Père Ubu le mène à abuser de son pouvoir dans le but de s’enrichir économiquement « Messieurs, nous établirons un impôt de dix pour cent sur la propriété, un autre sur le commerce et l’industrie, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de quinze francs chacun. » . Il désire contrôler l’économie. Ensuite, ce personnage à la fois grotesque et au comportement avide présente aussi une forme de violence psychologique envers son épouse, mère Ubu. « (…) Mère Ubu, tu es bien laide aujourd'hui. » Il dénigre son épouse de manière gratuite et insignifiante, bien qu’à la suite de ce commentaire, nous n’avons aucunes représailles venant de cette femme. Dans le cas suivant, il y a plusieurs scènes de violence physique. Ces actes sont parfois de la part de Père Ubu ou d’un des personnages qui lui obéit. Dans les deux cas, cette méchanceté provient de ce personnage grotesque « Tiens, c’est bien fait ! Toi, aussi, tu voulais toujours taper les autres. Moi j’ai déployé la plus grande valeur, et sans m’exposer j’ai massacré quatre

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