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Ubu Roi théâtre

Commentaire de texte : Ubu Roi théâtre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  613 Mots (3 Pages)  •  987 Vues

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Bien que le Père Ubu soit content de ses titres, « capitaine de dragon, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l'ordre de l'Aigle rouge de Pologne, et ancien roi d'Aragon », la Mère Ubu essaye de le convaincre de conspirer pour renverser le roi Venceslas, ce qui lui permettrait, entre autres avantages, de « manger fort souvent de l'andouille » et de se « procurer un parapluie ». Invitant à sa table le capitaine Bordure (« Eh bien, capitaine, avez-vous bien dîné ? — Fort bien, monsieur, sauf la merdre. — Eh ! La merdre n'était pas mauvaise. »), il le rallie à sa cause en lui promettant de le faire duc de Lituanie. Appelé par le roi, il croit être découvert (« Oh ! J'ai une idée : je dirai que c'est la Mère Ubu et Bordure... »), mais en fait Venceslas le nomme comte de Sandomir (Sandomierz) en récompense de ses nombreux services, ce qui d'ailleurs ne change rien à ses projets. Le plan d'action est arrêté et chacun jure « de bien tuer le roi ».

Acte II[modifier]

Venceslas fait fi des avertissements de sa famille et accompagne le Père Ubu à une revue où Bordure et ses partisans l'assassinent. Si deux fils du roi, Boleslas et Ladislas, sont tués par les putschistes, le dernier, Bougrelas, s'enfuit avec la reine qui meurt peu après dans les montagnes. Encouragé par le spectre de ses ancêtres (allusion à Hamlet), Bougrelas jure de se venger.

De son côté, le Père Ubu, après s'être fait prier, accorde ses largesses au peuple à contre-cœur (« Ça ne m'amusait guère de vous donner de l'argent, mais vous savez, c'est la Mère Ubu qui a voulu. Au moins, promettez-moi de bien payer les impôts. ») et s'en fait acclamer.

Acte III[modifier]

Négligeant les conseils de prudence de la Mère Ubu, le Père Ubu décide de ne pas nommer le capitaine Bordure duc de Lituanie. Après quoi, il se lance dans une vaste politique de réformes qui consiste à massacrer (« Ceux qui seront condamnés à mort, je les passerai dans la trappe, ils tomberont dans les sous-sols du Pince-Porc et de la Chambre-à-Sous, où on les décervèlera ») tous les nobles (dont les biens sont confisqués), tous les magistrats (qui ne seront plus payés mais vivront des amendes et des biens des condamnés à mort) puis tous les financiers qui refusent la fiscalité nouvelle (« D'abord je veux garder pour moi la moitié des impôts », lesquels sont bouleversés : « Messieurs, nous établirons un impôt de 10 % sur la propriété, un autre sur le commerce et l'industrie et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de 15 francs chacun »). Le Père Ubu rassure la Mère Ubu effrayée par cette hécatombe qui désorganise l'État : « Ne crains rien, ma douce enfant, j'irai moi-même de village en village recueillir les impôts. » Il a d'ailleurs un programme politique très précis : « Avec ce système, j'aurai vite fait fortune, alors je tuerai tout le monde et je m'en irai. »

Effectivement, escorté des « Grippe-Sous » et de « salopins de finance » traînant le « voiturin à phynances », le Père Ubu va en personne rançonner les paysans (dont le chef s'appelle Stanislas Leczinski) et massacrer ceux qui résistent. La révolte éclate aussitôt. Puis il fait jeter

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