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Commentaire Comparé sur la pièce de théâtre UBU Roi d'Alfred Jarry

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Par   •  25 Mai 2013  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  1 889 Vues

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Ubu roi plan

http://textesdefrancaises3.blogspot.fr/2010/05/fiche-de-lecture-acte-3-scene-2-ubu-roi.html http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-ubu-roi-commentaire-scene-acte-147177.html

Introduction

– Amorce (date, contexte, œuvre, auteur)

– Présentation de l'extrait

– Problématique :

Comment Jarry parodie-t-il la tyrannie politique à travers un personnage-type et une argumentation indirecte ?

Comment Jarry dénonce-t-il la tyrannie politique à travers différentes formes de comique ?

– Annonce des axes

I. Le personnage-type du tyran politique

a) un personnage autoritaire et despote qui prend le pouvoir absolu sur les Nobles, les Magistrats et les Financiers : prédominance de sa parole sur celle des autres

b) le registre polémique, l'emploi de l'impératif et d'une ponctuation expressive

c) les néologismes à connotation violente (cf. les instruments de torture) et les insultes / le petit nom ironique donné à mère Ubu en fin de scène

II. Le comique et les jeux de répétition

a) les jeux sur les noms des Nobles et leur réification (didascalie ligne 51, on les « empile » + l. 83)

b) rythme, énumérations, répétitions et variations à partir d'un même thème

c) le comique de répétition (même procédure pour chaque Noble / même autoritarisme pour les

Nobles, les Magistrats, les Financiers)

d) le comique de mise en scène (installation de la trappe...)

III. L'argumentation indirecte pour dénoncer à travers la fiction

a) Mère Ubu : ponctue la scène et représente le public indigné. Légère voix de la contestation sur scène

b) la caricature / la parodie pour dénoncer : exagération des agissements typiques d'un tyran (cf l. 38-

39 les majuscules aux déterminants possessifs) et de sa justice expéditive

c) la satire (= la critique) du pouvoir tyrannique à travers la comédie

CALIGULA

Tout le raisonnement de Caligula repose sur la logique, il le dit lui-même, « [il] [a] décidé d’être logique » (l.26). Son discours est extrêmement bien construit : connecteurs logiques, connecteurs temporels, conjonctions de coordination (« premier temps » (l.2) ; « A raison de » (l.7) ; « en effet » (l.12) ; « mais » (l.17), tous les moyens sont utilisés pour rendre son propos indiscutable, les didascalies étant également là pour renforcer cet effet, puisqu’elles nous disent qu'il est « implacable » (l.12), ce qui nous laisse penser que Caligula est sûr de lui. Son plan est donc très facile à suivre : premièrement « tous les patriciens […] [devront] obligatoirement déshériter leurs enfants », puis ils seront tués « dans l’ordre d’une liste établie », et ce « en faveur de l’Etat ». Aucune place n’est laissée à l’implicite, puisque « gouverner c’est voler » autant qu'il le fasse « franchement » et qu’il « vol[e]directement les citoyens » plutôt que de le faire de manière indirecte. Il utilise donc une logique implacable à partir d’un postulat (« gouverner c’est voler ») pour justifier la spoliation directe des biens par un raisonnement par analogie (« il n'est pas plus immoral de voler directement les citoyens que de glisser des taxes indirectes »).

Mais derrière ce discours si implacable et si autoritaire se cachent de réelles absurdités. En effet, dans son discours, Caligula se contredit lui-même à plusieurs reprises. Il dit tout d’abord que les patriciens seront tués « dans l’ordre d’une liste établie » pour ensuite enchaîner

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