Tristan et Iseut

AMÉLIE CHARBONNEAU

Écriture et littérature

601-101-MQ, groupe 03

Analyse littéraire partielle

Travail présenté à

 Mme Julie Chamberland

Département des sciences humaines

Cégep de Granby – Haute-Yamaska

2014-02-24

Au Moyen- Âge est apparu le système féodal, créant une hiérarchie au sein de la société, mais aussi une évolution auprès des rapports interpersonnels. C’est à travers sa version du célèbre récit «Tristan et Iseut» que Joseph Bédier nous présente l’ambiguïté de ces relations. L’extrait  «Le questionnement de Tristan », démontre par ailleurs que l’amour déchirant que partagent les deux amants ne torture pas seulement ceux qui furent joués de la ruse. En effet, le beau chevalier a lors de ce passage lui aussi besoin de se questionner afin de comprendre les raison qui ont poussées son oncle a lui laisser la vie saine. Bref, au cours de cette introspection, on peut observer que l’image qu’a Tristan de son oncle se modifie grandement, de plus c’est grâce à ces réflexions que Tristan et Iseut concèdent finalement à leur séparation.

Au Moyen- Âge est apparu le système féodal, créant une hiérarchie au sein de la société, mais aussi une évolution auprès des rapports interpersonnels. C’est à travers sa version du célèbre récit «Tristan et Iseut» que Joseph Bédier nous présente l’ambiguïté de ces relations. En effet, le beau chevalier a lors de ce passage lui aussi besoin de se questionner afin de comprendre les raison qui ont poussées son oncle à lui laisser la vie saine. Bref, au cours de cette introspection, on peut observer que l’image qu’a Tristan de son oncle se modifie grandement, de plus c’est grâce à ces réflexions que Tristan et Iseut concèdent finalement à leur séparation.

Tout d’abord, à travers la réflexion de Tristan s’installe une progression par rapport à sa perception du roi Marc. En ce sens, au tout début, Tristan éprouve une certaine compassion pour les réactions de son oncle, il comprend ce qui l’a poussé à agir ainsi. En effet, Tristan comprend  que son oncle, par son statut aurait perdu toute crédibilité en ne punissant pas ceux qui l’avaient trahit «Nous pardonner ? Qui donc pourrait, sans s’avilir, remettre un tel forfait ?». Au nom de la religion, de la justice et de la hiérarchie le roi n’aurait pas pu se permettre un tel affront. L’acte de bonté dont fit preuve le roi en laissant la vie sauve aux deux amants fait revivre en Tristan l’amour de son oncle «Voici que par sa compassion, il a réveillé ma tendresse et reconquis la reine.»(l.1803-1804) C’est par cette personnification de l’émotion de la tendresse que l’on met l’emphase sur les sentiments de Tristan envers son oncle, qui sont désormais doux et paisibles. Par la suite, la compassion de Tristan envers son oncle se transforme tranquillement en culpabilité. Tristan réalise que Marc mais aussi Iseut auraient vécu dans le luxe et peut-être même dans l’amour si il ne s’était pas immiscé entre eux « Au lieu de ses chambres tendues de draps de soie, je luis donne cette forêt sauvage : une hutte, au lieu de ses belles courtines […]) (l.1805 à 1807) Cette antithèse accentue les différences entre ce  que Tristan peut offrir à Iseut comparativement à ce qu’aurait pu lui offrir le roi. Tristan se sent coupable d’avoir brisé cette relation qui promettait un avenir paisible à Iseut et Marc, mais il se sent d’autant plus mal d’avoir déshonoré la religion, une valeur auquel le roi et le peuple entier s’identifie «N’est-elle pas sa femme, épousée selon la loi de Rome, devant tous les riches hommes de sa terre ?» Cette métonymie faisant référence au mariage ………………………………………Finalement, c’est en débutant par la compassion pour son oncle, que les réflexions de Tristan suite à l’acte de bonté du roi le feront cheminer jusqu’à la culpabilité.

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