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Dissertation et analyse tristan et iseut

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Par   •  8 Novembre 2015  •  Dissertation  •  4 980 Mots (20 Pages)  •  5 458 Vues

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1. Introduction

Tout à long de cet dossier on va analyser l’œuvre des amants Tristan et Iseut. Dans une première partie on va analyser le narrateur, le rôle et l’importance qu’il a dans l’œuvre. Après on parlera de la structure narrative, c’est-à-dire comment le roman est organisé. On observera aussi les aspects qui correspondent au cadre de l’espace et du temps et finalement, les personnages, on verra quels sont les personnages principaux et aussi des autres personnages qui bien aident les deux protagonistes ou bien s’opposent à eux. Il est important aussi de remarquer l’importance de ce roman au Moyen-Âge. Il devait être un roman très connu car il est rapporté avec des autres romans de l’époque, des autres écrivains parlent de Tristan et Iseut et ils parlent de ce roman dans beaucoup de pays car on connaît des différentes adaptations en l’Allemagne, en France,  et en Norvège per exemple.

2. Narrateur

Tout d'abord, en ce qui concerne le type de narrateur, on peut dire qu’on trouve un narrateur extradiégétique, c’est-à-dire, qui est en dehors de la diégèse ou de l’histoire racontée. L’'histoire est racontée par un narrateur qui reste en dehors d'elle.
D’une autre part, on a un narrateur hétérodiégétique, car toutes les histoires sont écrites à la troisième personne.
On peut parler donc, d’un narrateur hétérodiégétique et extradiégétique, il est en dehors de la diégèse, mais de nombreuses fois, il pourra intervenir en bouleversant le rythme de l'histoire et en exprimant la subjectivité. Le narrateur contrôle la simultanéité des scènes et à chaque fois, il donne de voix à un personnage et quitte la parole à l'autre ; il profit d’informer le lecteur du cours de l'histoire à un moment donné : « Elle s’approche encore. Écoutez comme elle devance et prévient son ami. » (p.51).

La présence insistante du narrateur, qui se range sans ambiguïté du côté des amants, s'allie à un découpage de l'action qui dramatise les moments clés de la vie du couple, les fait revivre devant l'auditoire comme dans leur premier surgissement. Le narrateur plaint les amants et il oriente le jugement du lecteur ou auditeur en faveur des amants. « Que Dieu protège les amants. » (p.51).  Duplicité du langage, déguisements, violence verbale et physique, les amants utilisent tous les moyens pour échapper à la mort et pour assouvir, avec la complicité de Dieu, du narrateur et d'un public forcément conquis, une force d'amour dont ils ne sont jamais les maîtres : « Mais il se fiait en Dieu et savait  qu’en champ clos nul n’oserait brandir une arme contre lui. Et, certes, il se fiait justement en Dieu. » (p.59). Le narrateur fait participer au public à l’histoire, en utilisant des procédés comme des questions adressées au lecteur: « Mais s’il avait pu prévoir ce qui advint, il aurait tué les félons. Ah! Dieu ! Pourquoi il ne les tua-t-il pas? » (p.59). Au Moyen Âge, les textes sont lus à haute voix donc, il y a des interpellations et les interventions du narrateur créent un effet d’annonce : « Seigneurs, vous plaît-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? C’est de Tristan et Iseut la reine. Écoutez comment à grand’joie, à grand deuil ils s’aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui. » (p.7).
Finalement, l’utilisation continue de la prolepse et l’analepse, des quels on parlera dans le cade de l’espace, nous offre l’image
d'un narrateur omniscient qui non seulement sait ce qui est déjà arrivé, mais aussi ce qui va arriver. « Avant que descende le soir, une grande peine lui adviendra. Non, jamais amants ne s’aimèrent tant et ne l’expièrent si durement. » (p.75).  Ainsi, on trouve un cas de focalisation zéro ou omnisciente. À travers cette activité de focalisation, les personnages deviennent des simples objets. Bien que, on peut accéder à la pensée intérieure des personnages, le lecteur connaît l’histoire à travers le point de vue du narrateur. C’est lui qui pénètre dans la psychologie interne du personnage car dans le roman on peut voir des monologues intérieurs, un personnage qui se parle à lui-même pour exprimer en haute voix ses pensées, ses émotions. Par ce procédé, le narrateur fait entrer directement au lecteur dans la conscience d’un personnage : «  Dieu ! se dit-il, que vois-je ici ? Faut-il les tuer ? Depuis si longtemps qu’ils vivent en ce bois, s’ils s’aimaient de fol amour, auraient-ils placé cette épée entre eux ? Et chacun ne sait-il pas qu’une lame nue, qui sépare deux corps, est garante et gardienne de chasteté ? S’ils s’aimaient de fol amour, reposeraient-ils si purement ? Non, je ne les tuerai pas ; ce serait de grand péché de les frapper […] » (p.77).

3. Structure narrative        

Dans ce roman, la situation initiale se correspond aux trois premiers chapitres : L’enfance et l’éducation de Tristan confié au bon écuyer Governal, le combat contre le Morholt où Tristan est blessé en Irlande et ranimé part les arts et les philtres d’Iseut et la quête d’Iseut la Blonde : Tristan reviens en Irlande, pour tuer le dragon et demander la main d’Iseut pour le roi Marc. Ce sont les scènes d’exposition. L’élément perturbateur vient quand Tristan et Iseut boivent ensemble le breuvage puissant, le philtre qui prépare la mère d’Iseut pour sa fille et le roi Marc, en étant ainsi enchainées jusqu’à la mort : « Car telle est sa vertu : ceux qui en boiront ensemble s’aimeront de tous leurs sens et de toute leur pensée, à toujours, dans la vie et dans la mort. » (p.35-36).
Dans
l’action on place le moment où le roi Marc les espionne sur un pin et quand le Nain Forcin les surprend et Tristan est donc, condamné à mort. Cependant, il échappe avec Iseut et il commence alors, l’exile des amans dans la forêt de Morois.  L’action réparatrice vient quand les deux amants sont découverts par le roi mais il les épargne. Ainsi, le roi Marc récupère sa femme et Tristan doit s’éloigner, il s’est exilé en Bretagne où il s’est marié avec Iseut aux Blanches Mains. On voit ici l’éloignement du chevalier de sa dame, un éloignement qui permet au chevalier d’une part d’accomplir des épreuves et d’autre part de faire prévenir à sa dame des nouvelles de ses prouesses p.ex. Tristan libère la terre du géant Urgan le Velu, en récompense il prend Petit-Crû, le chien enchanté et un jongleur lui porta à Cornouailles comme un cadeau pour  la reine.
Finalement, dans
la situation finale Tristan est blessé et il réclame Iseut. On voit le mensonge de sa femme, Iseut aux Blanches Mains et ainsi la mort de Tristan et aussi la mort d’Iseut d’amour.

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