Tristan Et Iseut

Au moyen Âge, les relations amoureuses entre les femmes et les hommes étaient difficile ou souvent interdites. Tristan et Iseut a été intitulée au XIIe siècle. Celle-ci a marqué la littérature, et c'est pour cette raison que plusieurs autres auteurs ont, par la suite, repris cette légende celtique pour en écrire divers version. D'ailleurs, l'auteur Joseph Bédier, vers les années 1900, a lui aussi publié ce récit, soit Iseut et Tristan. Dans le contenu suivant, il s'agira donc d'une analyse qui portera sur l'ambivalente qu'éprouvent ces deux personnages principaux auprès du roi Marc, tout en tenant leurs propres sentiments qu'ils ont chacun pour l'autre.

Premièrement, malgré les effets du vin herbé, soit l'apparition de sentiments amoureux entre Tristan et Iseut, ces derniers essaient de nier cet amour pour ne pas ruiner leur fidélité face au roi Marc. D'abord, lorsque la servante aperçoit qu'ils ont bus la préparation médicamenteuse et leur avoue qu'elle a été envoyée pour faire en sorte que ce soit le roi Marc et Iseut qui le boivent, Tristan regret. Celui-ci s'exprime par la culpabilité: «Iseut est votre femme, et moi votre vassal. Iseut est votre femme, et moi votre fils. Iseut est votre femme, et ne peut pas m'aimer.» (p.45), ce qui porte à une réflexion. Dans ces paroles, on peut remarquer une gradation croissante. L'auteur introduit par cette gradation que Tristan comme étant un personnage de grande importance aux yeux du roi. Il montre donc sa force, sa loyauté et son prestige envers le roi, en utilisant le mot vassal qui signifie Héritière du compagnonnage. Le but est alors d'associer Tristan à un degré d'importance élevé pour Marc, afin d'éclairer et de comprendre pourquoi Tristan a tant de remords au sujet de son acte. Ensuite, pour la part d'Iseut, encore une fois, celle-ci se regrette davantage sur la situation dont ils se sont mis. D'ailleurs, pour le souligner, l'auteur ajoute: «Iseut l'aimait. Elle voulait le haïr […]» (p.45). Dans cet extrait ci-dessus, on constate là une antithèse qui rapproche deux réalité opposées, soit le fait d'aimer et l'autre d'haïr. Cette figure de style permet donc de révéler à quel point la boisson droguée les a rendu chacun plus amoureux de l'autre et que malgré cela, elle était toujours prête à essayer de se libérer de ses effets. Bref, Tristan et Iseut voyait le roi Marc comme étant une personne admirable et ressentaient une douleur vive en raison du geste qu'ils ont commis inconsciemment.

Pour conclure, Tristan et Iseut ne pouvait que s’aimer. Ceux-ci ont démontré qu’ils n’avaient pas le choix de s’aimer, que le filtre jouait déjà son rôle. Tristan et Iseut, «le conte d’amour et de mort le plus chanté», selon T.H. Penny Benarrosh et si notre prochaine analyse porte sur les différences entre les différentes versions de ce conte.

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